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covid - Page 13

  • Mort à Venise

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    Comme dit mon ami Marcel la feignasse : nous sommes dans mort à Venise sauf qu’on est pas à Venise et que coté carnaval, on a que des masques ffp2. Y a pas non plus de beau giton pour attirer nos regards…parce coté giton, Macron, c’est pas ça…

    Mort à Venise le court roman de Thomas Mann adapté au cinéma par le maestro Visconti conte l’histoire de l’effondrement d’un monde obsolète, fané, qui depuis longtemps est entré dans un dysfonctionnement qui n’attend que son ultime exécuteur, le virus mortel, pour l’aider à se régénérer sur les escaliers primaires, de la jeunesse et des idéaux oubliés. Cette mort collective a eu lieu à Venise, et pas seulement (Naples, Marseille, Toulouse, Dijon, etc.), respectivement au début et à la fin du XVIIe siècle, récoltant des centaines de milliers d’âmes dans certaines des plus opulentes villes européennes.

    Il ne s’agit plus cette fois de choléra mais de coronavirus et que le monde d’après la bulle verte ou le Grand Reset n’est pas du tout certain de recueillir l’adhésion d’une grande partie de la population notamment des plus démunis qui éprouvaient déjà les pires difficultés à survivre dans le monde d’hier. Passer de Lidl à Bio c bon n’est pas une mince affaire. Et, ce n’est pas en méprisant les gens et en les culpabilisant que l’on va y arriver. On a pu s’en rendre compte avec les propos de la REM concernant les fumeurs de Gitane qui roulent en diésel.

    La production de « rebut humain », ou plus exactement d’humains mis au rebut « en surnombre » et « redondants », c’est-à-dire la population de ceux qui ne pouvaient pas (ou que l’on ne souhaitait pas reconnaître ou autoriser à) rester est un résultat inévitable de la modernisation. C’est un corollaire incontournable de la construction de l’ordre  (chaque ordre rejette une certaine partie de la population existante comme étant « incapable », « pas à sa place » ou « indésirable ») et du progrès économique qui ne peut procéder sans dégrader et dévaluer les possibilités, autrefois efficaces, de « gagner sa vie » et par conséquent ne peut que priver ceux qui les utilisaient comme moyens de subsistance.

    La nature non régulée, élémentaire et politiquement incontrôlée des processus de globalisation a eu pour résultat la pandémie. Une grande partie de la capacité de pouvoir jadis logée dans les États modernes souverains a été transférée. D’où le sentiment d’alarme à propos de la détérioration de la sécurité, ce qui amplifie les causes déjà abondantes de « peurs sécuritaires » tout en déplaçant simultanément les problèmes publics et les issues à l’anxiété individuelle, vers les racines sociales et économiques de ces difficultés et vers des questions de sécurité sanitaire personnelle. À son tour, le bioplotique se développant devient rapidement l’une des branches principales de la production de rebut et le facteur qui revêt la plus haute importance dans le problème de mise au rebut.

    En cela le coronavirus est l’allié objectif du capital.

  • Piqûre de rappel

    Petit précis de gestion financière :"Le laboratoire biologique (Classé P4-Très haute sécurité) chinois de Wuhan appartient à Glaxo, qui possède Pfizer (vaccin Covid-19), dont les finances participent à Black Rock (US-gestion d'actifs-10 0000 milliards d'€-contrôle les banques centrales et gère 1/3 du capital d'investissement mondial), qui gère celles de la Open Foundation Society (Soros), qui participe à AXA (française) , qui, a financé la société allemande Winterthur, qui a construit le laboratoire chinois, acheté accidentellement par Allianz, qui a comme actionnaire Black Rock, qui est à la fois actionnaire de Microsoft et Gates, et actionnaire de Pfizer, premier parrain et financeur de l'OMS, où Agnès Buzin vient d'être nommée en charge du "suivi des questions multilatérales"..."On recommence, en cas de "loupé d'une station de métro" : "le laboratoire..

  • Grèce la misère absolue

    grèce,misère,bon d achat,rationnement,guerre economique,futur,austérité,couvre feu,covid,effondrement capitalismereçu ce jour cette information d'un ami nécronomiste grec

    Une autre rumeur fausse concerne la pseudo bonne santé de l’économie grecque, au prétexte que l’État est en train de rembourser sa dette au FMI de façon anticipée (en l’occurrence 3,6 milliards de prêts qui devaient expirer en 2021 et 2022). Il lui restera encore à payer 1,2 milliards à l'instance internationale par la suite. Mais, en réalité, l’État grec n’a évidemment pas l’argent pour rembourser ce prêt : il ne fait qu’emprunter simultanément sur les marchés financiers auprès de créanciers moins exigeants que le FMI (qui a tendance à dicter la politique des pays où il intervient). C’est tout ! Idem pour les baisses d’impôts qui sont surtout des cadeaux aux patrons et aux actionnaires. L’essentiel des 1,2 milliards offerts se résume aux baisses des impôts sur les bénéfices des entreprises (de 28 à 24%) et de la taxation des dividendes (de 10 à 5%). Autrement dit, c’est une probable hausse de la TVA (l’impôt qui frappe tout le monde, surtout les pauvres puisqu’ils consomment une proportion plus forte de leur faible revenu) qui devra compenser ce nouveau cadeau aux riches. Mitsotakis, c’est Robin des Bois à l’envers. Pas étonnant qu’il soit copain avec Macron.

    Parmi les autres chaises musicales entre les ministères, le très libéral Kostis Hadjidakis laisse le ministère de l’Environnement et de l’Énergie, au sein duquel il a déverrouillé l’exploitation des territoires sauvages et protégés, pour celui du Travail, avec pour mission d’utiliser le prétexte de la crise actuelle pour en finir avec les ruines du droit du Travail en Grèce. En août 2019, un nouveau projet de loi a déjà été adopté qui supprime la condition obligatoire pour justifier le licenciement d'un employé. Idem concernant la rémunération des heures supplémentaires qui n’est plus impérative. Tout ça à cause du virus, bien sûr ! Ben voyons !

    Même chose pour les étudiants les plus pauvres qui vont voir disparaître 20.000 places dans les universités en 2021, au bénéfice des écoles privées. Les études sont donc réservées à ceux qui ont de l’argent grâce à leur famille. Les autres iront tout simplement au turbin, en bas de l’échelle sociale, comme leurs parents. La lutte des classes, il semble que ça existe encore, contrairement à ce que nous affirment les éditocrates ridicules. Et que dire du budget accordé à la santé qui va baissé de 17% en 2021, en pleine saturation des capacités hospitalières ?

     

    Depuis deux mois, 5000 Grecs sont morts du covid19. Mais combien sont morts de la misère qui frappe de plus en plus fort ? Et combien vont mourir dans les prochains mois, directement ou indirectement, du fait des événements qui se produisent actuellement ? La crise sanitaire est l’arbre qui cache la forêt de la crise sociale qui va suivre et commence déjà. Et tout ça, non pas à cause du virus lui-même et de ses conséquences immédiates, mais du fait des choix politiques qui sont faits au même moment. Le pouvoir aime à profiter de toutes les opportunités, même avec les meilleures prétextes, pour accroître sa domination, nous domestiquer, nous soumettre, nous exploiter, nous presser comme des citrons.

    Ensuite, il nous jette des miettes pour tenter de faire oublier tout ce qu’il nous prend. En Grèce, un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté (3,5 millions d’habitants) et la moitié des sans-abris d’Athènes survivent avec moins de 20 euros par mois. Mais la mairie d’Athènes (dirigée par le neveu du premier ministre) se complait à rendre public que, durant l’année 2019, elle a fait 2606 lavages de vêtements (8 par jour), distribué 5200 médicaments (11 par jour) et transmis 2900 bons d’achats de 50 euros en partenariat avec des supermarchés et le Lions Club de Kifissia. Des chiffres en réalité ridicules pour une immense commune avec un budget important face à une telle misère. Une aide grotesque de la part de dirigeants qui font partie des responsables de ladite misère