L’histoire de la Très Grande Dépression s’accélérant à vitesse V : je reprends la plume électronique pour vous signaler ce soir, la disparition d’un métier, celui de : réhausseur de crédit : Métier dont on parle peu mais qui compte un peu…et qui commence à angoisser Wall Street :
Les réhausseurs de crédit sont des sociétés financières qui apportent leur garantie à un organisme public ou privé qui émet des emprunts sur les marchés financiers, lui permettant ainsi de bénéficier de taux d’intérêt moins élevés. Les investisseurs leur font confiance, car leur solidité financière est attestée par la note maximale (AAA) que leur attribuent les agences de notation.
Le cœur de la finance panique car ils ont apporté leurs garanties sur 24 000 milliards de dollars (17 000 milliards d’euros) de titres au niveau mondial et ils ont eux aussi acheté des titres financiers indexés sur les « subprimes ».
Autrement dit, on ne sait plus qui est solvable…Un grand moment…et les agences de notations baissent, authentiquement, ce soir les notes, de ceux qui garantissent les emprunts…
Et ça, c’est de la réassurance…yeah…Power…
Nécronomiquement votre
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Condoléances :
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Pauvre type
L’état protégera la SocGen, dit Guaino, conseiller de Sarkozy
"il faut s'interroger sur la manière de corriger les vices du système, de transformer ces règles du jeu qui aujourd'hui en font un système qui vraiment est un système fou", a-t-il ajouté.
Et surtout d’un système qui rend les gens fous
Jérôme Kerviel, le trader fou de la Société Générale, nie tout enrichissement personnel :
Son but : faire réaliser des profits à son employeur...
Jérôme kerviel est un pauvre type, une version dépressive et dégénérée de Christophe Rocancourt l’escroc des stars…
Il ne sert à rien de l’accabler ou de le mettre en prison, il sera un pauvre type pour l’éternité : il est à jamais l’homme qui a voulu faire gagner de l’argent à son employeur contre son gré et sans contrepartie.
Paradoxe des médias, le pauvre type est devenu une star planétaire, il va avoir droit à sa biographie , au film sur sa vie.
Bref, il va réellement devenir riche mais d’une manière totalement différente de celle qu’il avait imaginé dans ses rêves de grandeur.
Il n’est pourtant que le produit de la culture d’entreprise de la Société Générale qui lobotomise ses traders comme Jéhovah ses témoins.
Un ex-associé, ancien Directeur de la SocGen à New-york, se plaisait à raconter qu’il était plus facile de négocier un bonus d’un million de dollar qu’une augmentation de 100 euros pour son assistante.
Jérôme Kerviel est le fils parfait et légitime de Daniel Bouton, son PDG : un rejeton de la Très Grande Dépression....
Allez , salut pauvre type…A un de ces jours…
Nécronomiquement votre
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Krach mondial : Récession ou rééquilibrage ?
La crise actuelle marque la fin d'une ère d'expansion de degré de solvabilité basée sur le dollar comme monnaie de réserve internationale (Amérique du sud, Asie, Arabie etc.…).
Les crises périodiques et la constitution de bulles telles que nous les avons connues (bulle 0r, bulle Actions, bulle Internet, bulle immobilière etc.…) n’en étant que des épiphénomènes.
La crise actuelle est le point culminant d'une Méga-bulle qui a duré pendant plus de 60 années.
La globalisation a permis aux USA d’aspirer l'épargne du reste du monde et consommer plus que le pays a produit.
Forçant même les chinois, à produire toujours plus, à créer de la richesse en totale déconnection de la création de monnaie (le yuan sous-évalué).
Bien qu'une récession dans le monde développé soit maintenant inévitable, la Chine, l'Inde et certains des pays producteurs de pétrole sont sur des trains de croissance très élevés qui les préservent de la récession.
Le ralentissement et la récession de leur principal client est pour eux une aubaine sur le plan de la stabilité dans des pays confrontés à l’hyper-croissance (Chine + de 11%°) et sont même contents de souffler car les flux migratoires (paysans vers les villes) vers leurs mégapoles deviennent ingérables et soulèvent de graves problèmes de politique interne.
On pourrait donc penser fort logiquement que la crise financière actuelle n’est pas à proprement parlé une récession globale mais un rééquilibrage radical de l'économie mondiale, avec un déclin des USA et l’ascension de la Chine, de l’Inde ou de la Russie assise sur son pétrole et son gaz.
Il n’en est rien, car ni la Chine ni la Russie ne sont des démocraties et les tensions politiques et les tentations protectionnistes comme la TVA sociale (en France) et autres taxes sur les importations que les USA seront contraints de mettre en place pour relancer leur économie vont générer des tensions politiques extrêmes et des mesures de rétorsion.
Car le défi pour la survie est maintenant pour chaque pays de produire plus en richesse locale qu’il ne consomme en produits importés.
Dans la zone euro, Le royaume Uni, l’Irlande et l’Espagne, tous les pays dont la croissance n’a été basée que sur la construction et les services financiers sont les premiers impactés et la récession s’avère pour ces pays inévitable.
Le taux de chômage en Espagne a augmenté en 2007 pour la première fois depuis 2003, se situant à la fin du quatrième trimestre à 8,6% de la population active contre 8,3% fin 2006, a annoncé ce jour l'Institut national de la statistique (INE).
La France fait cocorico en affirmant partout qu’elle est peu touchée par la crise financière, c’est vrai pour l’instant car nous n’exportons pas et notre faiblesse structurelle est pour l’instant une force.
Mais le problème de la France est tout autre : déficits budgétaires depuis trente ans et la dette du pays (2000 milliards d’Euro) ainsi que notre incapacité à exporter d’ou le déficit commercial record.
La vérité est que nous importons de la pauvreté et que nous exportons de la richesse.
L’Italie sera quant elle, le premier pays occidental à faire faillite et sera contrainte de quitter l’Euro.
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Nécronomiquement votre