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economie - Page 52

  • Bienvenue dans la TGD (Tres Grande Depression)

    Finalement, j ai fait une carte de voeux pour ceux qu'on aime et une autre pour ceux qu'on aime pas...

    Carte de voeux pour ceux qu'on aiment pas....ambiance la fête du slip est terminée...

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    Copyright Pascal Quehen (indefectible ami)

  • Les entretiens fictifs de Nécronomie Internationale

    Ce mois ci, nous recevons le père fondateur du capitalisme remoralisé : Saint Thomas D'Aquin :

    JPC :"Dis moi,Saint Thom, ton avis sur la crise du crédit ???"

    Saint Thomas : "Les lois humaines laissent certains péchés impunis en raison de l'imperfection des hommes; elles priveraient, en effet, la société de nombreux avantages si elles réprimaient sévèrement tous les péchés en appliquant des peines. C'est pourquoi la loi humaine tolère l'usure, non qu'elle estime qu'elle soit conforme à la justice, mais pour ne pas porter tort au grand nombre."


    En gros, ça veut dire que tant qu'on fera des conneries on sera obligé de sauver les banquiers...
    Un ptit Raki ???

  • Historique Nécronomique

    «Tels furent les événements de cet hiver et ainsi s'acheva la deuxième année de la guerre dont Thucydide a écrit l'histoire.»
    Thucydide
    Guerre du Péloponèse.

    Quand le Président Bush, pour aider les Américains à sortir du cauchemar du 11 septembre a voulu trouver une métaphore pour évoquer le temps normal, il a immédiatement retenu le shopping, implorant les américains de montrer à Al Qaïda la force de leur patriotisme en allant au centre commercial reprendre leur travail : Consommer.

    En plaçant délibérément le consommateur au dessus du travailleur, Georges Bush livra ce jour là le mode d'emploi des Démocraties de Marché.
    En s'adressant à son peuple, non plus comme des gens qui produisent : Des travailleurs mais comme des consommateurs, Bush ne faisait que rappeler les fondamentaux économiques des démocraties de marche ou le PIB dépend de 70 à 100 % de la consommation et non pas de la production.

    7 plus tard de consommation intensive générée par le crédit facile liée à une politique de taux bas mis en place par Greenspan le paniqueur et la complicité de la Money Power, le monde découvrait avec stupéfaction la taille de l'ardoise sans fin puisque les dettes des pauvres américains avaient été titrisés dans le monde entier et que la survie financière entière du monde était entre les mains d'un nouveau président.

    On est peu de choses quand on est pas américain.
    le capitalisme mondialisé avait eu besoin pour se développer de façon aussi diffuse d'aller très vite en privilégiant la satisfaction immédiate des besoins (le cash d'abord) au détriment des besoins à long terme.
    Les politiques avait donc pris l'habitude de s'adresser au peuple en tant que consommateur, préférant utiliser le terme pouvoir d'achat au mot revenu...(excepté Arlette qui continuait obstinément à s'adresser aux travailleurs, ignorant la mutation...)
    Conséquence du système et du discours chez les gens :
    le travail n'était plus qu'un moyen d'accéder au ciel de la consommation.
    En France, Nicolas Sarkozy souhaitait un temps, réhabiliter le travail afin que les gens gagnent plus et donc consomment plus.
    Un travail, auquel personne,autre que la classe politique dans son ensemble, ne reconnaissait d'autre vertu que de permettre de consommer.
    Notre valeureux Président ignorait alors que son problème serait de faire consommer les français et même sans travailler...
    Les inévitables plans de relances et de soutien à la consommation, le retour des primes pour changer de voitures et soutenir l'industrie automobile qui ne constitue pourtant pas un levier de croissance pour la bulle verte, ne tarderaient pas à remettre les choses dans l'ordre et à faire qu'on continue de s'adresser à nous comme à des consommateurs.
    Ce ne sont pas les entreprises qui produisent trop, ce sont les consommateurs qui n'achètent pas assez.
    Ainsi fonctionnent les Démocraties de Marché.