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futur - Page 137

  • APOCALYPSE DES MARQUES

    Nous avons à préparer une révolution de la vie quotidienne mais ce qui s’annonce n’est pas le dépassement de la survie mais sa sauvegarde par le changement du mode de fonctionnement économique de nos sociétés financés par la surabondance de liquidités.

    La dette et le crédit : On peut jouer avec mais pas s’y suspendre (règle nécronomique)
    C’est ce qu’on fait les sociétés occidentales les plus avancées.
    C’est la raison du Krach Mondial et de la Très Grande Dépression qui va suivre :

    Nous allons donc sortir d’une économie de désir ou le consommateur n’a pas conscience d’être un pantin manipulée par des Marques pour glisser vers une économie sans désir, TGD oblige.

    La séquence « consommer jusqu’à se consummer » vient donc de se boucler.
    La consommation va s’écrouler inévitablement et les Marques si arrogantes dans leur discours « parce que je le vaux bien. » devront rendre compte de l’argent qu’elles ont subtilisé aux consommateurs infantilisés.
    A cette occasion, elles feront face à une infidélité grandissante de leurs clients avec lesquelles elles n’ont pas su réellement pendant toute ces années créer des liens durables.
    Procter, Unilever…Personne ne sera épargné.

    « Pourquoi continuerions nous d’acheter vos produits si chers ? ? ? leur hurleront les consommateurs devenus routiniers du hard discount et des Marques de distributeurs (MDD) au lendemain de la gueule de bois mondiale
    dûe à la raréfaction du crédit (donc des cartes de fidélité et des cartes de crédit).

    « Qu’avez vous fait pour nous ces Vingt dernières années quand tout allait bien..??? »
    « En quoi avez vous contribué réellement à notre bien être ? »


    seront les questions auxquelles les Marques devront répondre si elles veulent survivre.

  • Bear Market

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    Ne cherchez pas où a disparu l’empire de l’est, il renaît sous nos yeux, dans le respect des formes démocratiques , aux USA, avec l’inéluctable nationalisation des banques en faillites.
    Ainsi fonctionne le libéralisme, ou le consommateur paye deux fois.
    Une fois en tant que spéculateur
    Une fois en tant que contribuable.

    Dans les mois qui viennent, nous constaterons que
    jamais dans le temps et dans l’espace planétaire, le désespoir d’avoir à survivre au lieu de vivre n'aura été aussi grand.
    Jamais, non plus tant de populations n’auront été en simultané la proie du désarroi et de la peur.

    La baisse tendancielle des profits et la paupérisation grandissante se vérifient jour après jour et pour cause :Plus rentable que la production et la consommation, la gestion du capital inerte l’emporte et abandonne la planète à l’état de patrimoine foncier propre à une rentabilité en déclin et impropre à l’investissement.
    En quelques mois, le CAC 40 a ainsi gommé trois ans de gains, ce qui représente des milliers de milliards d'euros partis en fumée
    Il ne lui en faudra que quelques autres pour revenir à son niveau d’il y a 20 ans lors de sa création. Le phenomène est mondial.

    Une mutation s’annonce. elle marque la fin d un très long cycle qui aura duré soixante ans.

    Ni les marchés actions ni l’immobilier ne retrouveront les cours d’antan produits fictifs d’un sur endettement état , entreprises et particuliers, basé sur l’abondance de crédit donc l’excès de liquidités artificielles.
    C'est précisément cet excès qui génére aujourd'hui de l'inflation.

    La désagrégation sociale et le désarroi des mentalités s’accentueront à mesure que le capital se retirera lentement et sûrement de la production et de la consommation.
    Dans cette atmosphère naissante de fin du monde, l’économie épuisée s’emploiera avec zèle à amasser ses ultimes bénéfices et à les concentrer dans le cercle d’une spéculation internationale énergie et matières premières car les banques doivent désormais réinventer leur business model et ne retrouveront jamais non plus leur niveau de valorisation du passé.
    Que peuvent valoir les actions de banques sauvées par des contribuables ?

    L'illusion du libre choix et la promesse d’un bonheur immédiat payable à tempérament sont définitivement morts et enterrés pour le plus grand nombre.

    Que restera t il des illusions engrangés par une société qui identifiait le bien être à la consommation, une fois que la régression sociale et la baisse du pouvoir d’achat fermeront les portes du paradis de pacotille promis aux jouissances salariales ???

    A quoi aura abouti la valeur travail si longtemps proposé à l’admiration des foules si ce n’est à la perte du bonheur dans les démocraties de marché ?
    Bienvenue dans la TGD

  • A votre santé...Hic,hic,hic....

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    Pour les nécronomistes, la santé des cafés (CHR) est le parfait reflet de la vigueur d’une économie.
    En annonçant, la fermeture de 600 cafés et la suppression de 12 000 postes, Starbucks nous montre à quel point l’économie américaine est atteinte.
    Le virus est descendu dans la couche la plus basse de la consommation : les cafés…
    Une économie ou les gens ne consomment plus au café est une économie ou les gens préférent picoler chez eux ou chez les potes contrairement à l'idée reçue que les gens picolent moins...)
    L’arrêt-bistrot devenant un truc pour les touristes (cf st Petersbourg…ou un double affichage des prix est pratiqué « prix touristes, prix locaux » avec des écarts qui peuvent aller de 1 à 8 (1/5 de moyenne)
    Beaucoup de capitales européennes sont amenés à s’organiser ainsi ou sous une autre forme, s’il elles ne veulent pas se couper totalement du marché des « locaux « plus crevard certes que les touristes que nous croisons dans nos capitales qui eux sont amenés à être de plus en plus riches car les billets d'avion vont considérablement augmenter dans les années qui viennent.
    C'est la mort du rêve programmé excepté pour les Allemands qui contrôlent les plus grands tour operators mondiaux.
    et donc la fin la de la démocratisation du voyage

    En ce qui concerne les bistrots :
    A suivre en France avec le passage à la TVA à 5,5 pour les bistrots (la fameuse promesse de Chirac remise au goût du jour par Nicolas) et l’équation «les rades baisseront-ils leurs prix ou les maintiendront-ils en cette période de TGD ?
    J’attends vos réponses
    Nécronomiquement votre