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futur - Page 87

  • Survivalisme et Stock Exchange

    Comme dit l'ami nécronomiste JJR

    " Si les billionaires deviennent survivalistes, alors ça craint vraiment..."

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    Le printemps dernier,  Antonio Garci­a Martinez, un ancien responsable de produit de quarante ans vivant à  San Francisco, a acheté cinq acres boisés sur une île dans le nord-ouest du Pacifique et a amené des générateurs solaires. Des panneaux et des milliers de tours de munitions. "Quand la société perd un mythe fondamental sain, elle descend dans le chaos", m'a-t-il déclaré

    . L'auteur de "Chaos Monkeys", un mémoire acerbe de la Silicon Valley, Garci­a Marti­nez voulait un refuge qui serait loin des villes mais pas entièrement isolé. "Tous ces mecs pensent qu'un seul homme pourrait résister à la foule", a-t-il déclaré. "Non, vous aurez besoin de former une milice locale. Vous avez juste besoin de tant de choses pour vous protéger de l'apocalypse. "

     

    Tim Chang, un directeur général de quarante-quatre ans au Mayfield Fund, une entreprise de capital-risque, m'a dit: "Nous sommes nombreux dans la vallée. Nous nous sommes rencontrés à des dîners sur le piratage  et nous parlons des plans de sauvegarde que les gens font. Cela couvre l'ensemble de nombreuses personnes qui stockent sur Bitcoin et cryptocurrency, pour déterminer comment obtenir un deuxième passeport s'ils en ont besoin, avoir des maisons de vacances dans d'autres pays qui pourraient être des refuges échappatoires "Il a dit:" Je vais être franc: je stocke maintenant des biens immobiliers pour générer des revenus passifs, mais aussi pour avoir des refuges paradisiaques où aller. " Lui et sa femme qui travaille dans la techno, gardent une série de sacs d'emballages sur eux.

    Quel est donc ce mythe fondamental que la société va perdre ?

    Tout simplement que les technologies créent de l'emploi qualifié alors que la moitié des emplois aux USA auront disparus dans vingt ou trente ans avec l'intelligence artificielle

    Uber avec les voitures autonomes ?

    Livreurs avec les drones ? 

    Travailleur payé à la tâche pour une plate forme quelconque ?

    Ou allons nous aller chercher cette masse d'emplois3df05d2c-75b3-4493-bd23-fc333a41255c.jpg sous qualifiée dont nous avons tant besoin pour maintenir une cohésion sociale ?

    Si les emplois aidés meurent alors ils ne reste plus que le revenu d'existence sinon :

     

     

  • this is not a love song

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    Un extrait de mon roman nécronomique, laissez moi un petit mot d'encouragement si vous souhaitez que je le publie 

    C'est un roman noir (polar) pas une autofiction.

    Soudainement, je me sens exister à nouveau. Comme dit le proverbe : "le tout n'est pas d'être heureux, encore faut-il être sûr que les autres soient malheureux.

    Pourquoi souhaiterais je du bien aux bobos après tout ? Eux qui journellement ne font que détourner leur regard de la misère qui encombre leur trottoir. L'idée d une nouvelle crise pire que la précédente remuait l'enfer en moi et me comblait d'aise.

    Quelque fois, lorsque j'étais seul dans ma chambre, je me retirais dans mes pensées en poussant de hideux cris de dégoût, un peu comme un toqué. Je me mettais à tempêter, effroyablement tout puissant contre des images d'économistes. Dans ces périodes là, il m'arrivait fréquemment de les insulter. J'étais le nécronomiste en chef. J'avais vu venir la crise et son lot de suicidés. J'étais immortel et condamné à l'être aussi longtemps que l'économie serait là pour écarteler les hommes et creuser les inégalités dans d'atroces souffrances.

    J'étais voué à la destruction depuis le ventre de ma mère et je méprisais la propriété. Rien ne pouvait m'arriver, il ne me restait plus qu'à tyranniser les bobos comme Bélial ses laquais. Je les exhorterai à m'écouter, à se tenir avec moi au bord de la crise. Puis, je m'en irai vers d'autres cieux les abandonnant dans la dépression née de la fin de l'illusion de richesse qu'avaient générés les banques centrales, les taux négatifs et l'endettement massif.

    Je les abandonnerai dans la TGD, la très Grande Dépression, là où les chiens noirs ne cessent d'aboyer et où l'aube n'arrive jamais; je m'en irai les laissant seuls avec leurs tourments. N'avaient ils pas cru après tout que l'austérité paierait le loyer des pauvres ? Trop occupés à disserter sur le réchauffement climatique et la transition intestinale que seule procure l'agriculture biologique.

    Rassurez vous les amis, il y a aussi des passages à pisser de rire....

     

  • Revenu de base ou revenu de ba(i)se ?

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    Malgré quatre décennies de conflits sociaux le libéralisme a réussi à contourner toute menace de changement grâce à l’assujettissement de la science et des technologies.  Territoires virtuels, Entreprise-Nation et prochainement entrée du capital dans le corps humain (nécro technologie) sont les étapes qui se profilent dans l’avenir immédiat.

    La subordination de la technologie au capital, puis des services issus de cette subordination ont donné naissance à la production immatérielle et à la consommation immatérielle.

    Dans ce cadre et fort logiquement le néo-libéralisme a décidé de s’affranchir du cadre salarial. C’est la fameuse Uberisation de la société avec le paiement à la tâche. Toutefois, pour accéder à cette Uberisation, faut-il encore être connecté ou signaler sa présence connectée d’où les débats actuels sur le droit à la déconnexion. Alors qu’en fait, on substitue un travail permanent, des arrêts maladies et des congés payés à une nécessité de connexion pavlovienne.

    C’est précisément ce fait, et NKM adepte du revenu d’existence l’a bien compris, qui rend inéluctable l’établissement tôt ou tard d’un revenu d’existence que l’on nous présentera comme une immense avancée sociale. Il n’en est rien le revenu d’existence n’est rien d’autre qu’un plan de relance permanent du libéralisme puisque ce que l’on nous donne repart en consommation.

    Nous payer pour une connexion à attendre du travail est somme toute plus logique que nous payer lorsqu’on est en congé pour les néo-libéraux. C’est d’ailleurs pour cela que certains n’emploie pas le terme de revenu d’existence mais d’impôt négatif. Milton Friedman son théoricien n’était pas un dangereux socialiste…Dans l'économie immatérielle, le revenu d'existence est la facturation du temps de cerveau disponible dans l'attente d'une mission.