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insurrection - Page 4

  • La chenille (des gilets jaunes) qui redémarre…(un récap nécro)

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    Dans l’idée que se fait la Macronerie des gilets jaunes, ils sont désespérément ringards et provinciaux : gaulois réfractaires, fumeurs qui carburent au diesel. Il sont peu au fait de l’économie, ils sont obnubilés par le foot et par les émissions de Patrick Sébastien…Abrutis par une surdose de télévision, ils sont à la fois absurdes et menaçants parce qu’ils ne souhaitent pas renverser l’Ancien monde mais qu’ils le défendent avec une irrationalité si profonde qu’elle s’exprime parfois avec violence... Dans leur élan pour s’isoler du risque  les Upper class (élites) désormais retranchés dans des métropoles citadelles se sont séparées non seulement du monde commun mais aussi de la réalité opérant ainsi une Grande Déconnexion. Nous sommes donc bel et bien dans une guerre des classes dans laquelle une Elite éclairée (telle est l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes) entreprend d’imposer ses valeurs à la majorité qu’elle perçoit comme incurablement xénophobe, raciste, homophobe, sexiste, banlieusarde et provinciale. Dans ce cas précis a surgi sous la pression l’idée d’un référendum à tiroir censé illustré un grand débat après lequel elle ne sera plus obligé d’affronter les masses ignorantes.

    On continue, on ne change rien….

    PS Dans toutes les démocraties de Marché, les Upper class ne voient plus l’intérêt de payer pour des services qu’elles n’utilisent plus puisqu’elles vont dans des cliniques privées et que leurs enfants vont dans des écoles privés

  • Bonne Année 2019 et en route vers le Grand Effondrement

     


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    La tentation d’exister, le syndrome du manque d’attention dont étaient victimes la légion des damnés et tous ceux à qui l’on faisait croire que l’on avance bien mieux le ventre creux…Tout cela s’entremêlait dans le surgissement désordonné des gilets jaunes. Un surgissement qui au-delà de la contestation procréait une autre vie, invitation à parader en phalange, à s’anéantir au cubi sous le ciel étoilé des ronds-points. Là était cette vraie physique et ses liens sociaux dont beaucoup avaient été privé jusqu’alors. Et peu importait si d’aventure, on venait à les traiter d’alcooliques, d’illettrés, d’homophobes, ou de racistes, ultimes crimes que reconnaissait l’intelligentsia et qui servait d’alibis au libre échangisme des produits et des hommes. Les chaînes infos avaient tombé le masque devant ce mouvement qui mettait en péril leur équilibre économique. Ainsi que l’avait prophétisé Debord, le vrai n’était plus qu’un moment du faux.

    La crise quelle crise ? répétait la Money Power en boucle…la crise était terminée. 2019 serait l’année du pouvoir d’H.A

    La prochaine bulle était désignée : la bulle verte, le recyclage du capitalisme. Saupoudrez cette bulle avec de l’innovation (voitures électriques et autonomes) de la robotisation et surtout de l’intelligence artificielle et tout ira bien.

    La promesse d’un monde meilleur avec en simultané des gains de productivité. Elle n’était pas belle l’histoire ? Et pour les jeunes générations le défi était de taille puisqu’il s’agissait de reconstruire tout ce que leurs aïeux avaient détruit dans la seconde révolution industrielle (le “ fordisme)  Dans l’intérêt de la production automobile et de la circulation individuelle massive, on avait bétonné et enlaidi la campagne, empoisonné l’environnement et accepté sans trop rechigner des millions de morts de et de mutilés sur les routes.

    Alors comment orienter de force les consommateurs citoyens vers cette bulle. La réponse était d’une simplicité biblique : par des taxes. Une petite saignée forcerait les uns et les autres à revoir leurs habitudes nocives. L’affaire était entendue, le capitalisme vert était l’occasion d’une amélioration du capitalisme pas d’une rupture avec lui mais c’est de là que venait l’erreur car ce type de raisonnement revenait à promouvoir l’art étrange de mettre ses chaussettes après avoir mis ses chaussures. Le remède du remède précèdent qui était lui-même aussi le remède du remède précèdent/ L’Originel perdu de vue depuis longtemps/ La crise écologique est liée à la logique du capitalisme même. L’ouvrier chinois qui se voit augmenter et qui achète une voiture participe à la croissance de son pays et à ses conséquences néfastes sur le plan écologique et social. Le seul salut possible serait un rapprochement entre les luttes menées pour améliorer le statut des exploités et des opprimés et les efforts pour dépasser un modèle social basé sur la consommation individuelle à outrance. Nous sommes évidemment très loin de tout cela et c’est pour cela qu’il faut considérer, chers amis, le Grand effondrement, le big collapse comme une planche de salut. Pas de mutation sans dépression

     

     

    Parmi les produits toxiques que j’ai classés comme des drogues générant le non agir figure évidemment au panthéon de celle-ci le crédit instrument d’esclavage du royaume Mort-dans-la-vie nuisible aux instruments de l’action. Le crédit de trente ans même à taux très faible ne vaut pas harcèlements et burn out derniers échos de

    ses vies en points de suspensions.

     

  • Le pouvoir de Non Achat (non H.A)

     

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    On savait que le crédit prolongeait la vie du système en tant que tel ainsi que celle des consommateurs. L’establishment découvre maintenant affolé que le crédit prolonge aussi la vie des producteurs autrement dit des travailleurs pauvres. Le fameux « payer pour travailler » que j’évoque si souvent.

    Je vous répète souvent aussi qu’Il n’est pas pire destin que celui de l’homme condamné à s’appauvrir sur le lieu même de sa richesse, c’est la vérité.

    Fut –il que nous soyons gouvernés par des gens hors sol pour que personne n’aient fait de calcul pourtant simples : Un déplacement régulier vers le travail en voiture à 20 km de chez soi coûte environ 300 euros par mois, c’est-à-dire ampute d’un quart un salaire au smic. Si l’on rajoute à cela le racket des contrôles techniques et les frais divers, on peut estimer le cout d’une voiture à 4000 euros par an. Chiffre à comparer au salaire médian (environ 1800 euros) et au smic (environ 1200 euros), montants rarement dépassés par les catégories populaires de cette France périphérique où les salariés à temps partiel et les allocataires de minima sociaux sont très nombreux.

    Bref, la mobilité à un coût.

     On peut prendre conscience de l’avenir de ce genre de vie dans un pays comme le Brésil,  où l’entretien de la voiture peut être réglé en trois fois, et où les stations d’essence ne se font pas concurrence sur les prix du carburant, mais sur l’encaissement des chèques – à 90, 180 jours…

     

    Au pouvoir d’achat, les nécronomistes opposent le pouvoir du Non-Achat (Non H.A)

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