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  • La traite du vivant

    La “ biopolitique ” des populations prend en charge des flux de ce “matériau humain “ homogénéisé et interchangeable. En contrepartie, elle offre la promotion idéologique de certains concepts comme ceux de “ consentement libre et éclairé” pour compenser cette entame du sujet humain. Ces concepts rationaliseraient une servitude libérale et une soumission librement consentie à participer à une logique consumériste individuellement assumée par l’intériorisation des normes culturellesCe concept de consentement constitue-t-il alors le désaveu même de ce vaste mouvement d’indifférenciation et de massification du vivant humain dans l’utilisation biopolitique des populations et de l’humanité réduite à du matériau biologique ?  Si tel était le cas, quitte à paraitre nostalgique, nous revendiquerions plus que jamais le droit à la reconnaissance du fait psychique, du fait subjectif conçu comme point de résistance à cette culture du désaveu de l’humain. N’y-a-t-il pas une hypocrisie sociale et culturelle dans notre civilisation qui tout en réduisant le corps propre à une machine  vouée à la performance fabrique une idéologie morale exigeant un individu sain dans son corps et dans sa tête, libre et autonome, maitre de lui-même, respectueux de l’autre et du vivant ?

     

    Roland Gori

    Extrait du livre

    “ LA SANTE TOTALITAIRE “

    Essai sur la médicalisation de l’existence

    de ROLAND GORI * MARIE-JOSEE DEL VOLGO

    Champs essais

  • Le consommateur citoyen parfait dans les démocraties de Marché

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    Comme le démontre Zygmunt Bauman

    Le seul personnage digne d’attention aux yeux des experts, parce qu’on lui reconnaît le « maintien de l’économie sur la bonne trajectoire » et la lubrification des rouages de la croissance économique, est l’Homo oeconomicus – acteur économique solitaire, préoccupé par lui-même et égocentrique, en quête de la meilleure affaire, guidé par le « choix rationnel », soucieux de ne devenir la proie d’aucune émotion défiant le transfert en gains monétaires, et peuplant un univers rempli de personnages partageant ces mêmes vertus mais rien de plus.
    Le seul personnage que les praticiens du marché sont aptes et disposés à reconnaître et recevoir, c’est l’Homo consumens – l’acheteur solitaire, préoccupé par lui-même et égocentrique, ayant adopté la recherche de la meilleure affaire comme traitement contre la solitude et n’en connaissant aucun autre ; un personnage pour qui la nuée des clients d’un centre commercial constitue la seule communauté connue et indispensable.
    L’Homo oeconomicus et l’Homo consumens sont des hommes et des femmes individualistes sans liens sociaux ou tout au plus recroquevillés dans leur bulle familiale. Les résidents idéaux de l’économie de marché, de ceux qui rendent heureux les spécialistes du PNB.

    Le miracle quotidien du sauvetage/résurrection de l’économie de Marché provient de son échec à suivre cette pulsion jusqu’à son terme. Il semblerait que les humains veulent garder un brin dhumanité.

    Peut-être y arrivera t-on avec l’avènement du cyborg ou du transhumain que s’emploie à créer les cerveaux de la Silicon Valley.

    Une petite chanson de Lydia Lunch Teenage Jesus and the jerks en conclusion


    Richesse suburbaine et bien-être de la classe moyenne
    Tout ce qu'ils ont fait, c'est me dépouiller de mes sentiments
    Personnalité dans le drain
    Après tout, qui a besoin d'un cerveau ?
    Tirez moi une balle dans mes yeux.
    Soufflez-les et voyez si je meurs

    https://www.youtube.com/watch?v=wH_XenSk6Do

     

  • Le pouvoir de Non Achat (non H.A)

     

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    On savait que le crédit prolongeait la vie du système en tant que tel ainsi que celle des consommateurs. L’establishment découvre maintenant affolé que le crédit prolonge aussi la vie des producteurs autrement dit des travailleurs pauvres. Le fameux « payer pour travailler » que j’évoque si souvent.

    Je vous répète souvent aussi qu’Il n’est pas pire destin que celui de l’homme condamné à s’appauvrir sur le lieu même de sa richesse, c’est la vérité.

    Fut –il que nous soyons gouvernés par des gens hors sol pour que personne n’aient fait de calcul pourtant simples : Un déplacement régulier vers le travail en voiture à 20 km de chez soi coûte environ 300 euros par mois, c’est-à-dire ampute d’un quart un salaire au smic. Si l’on rajoute à cela le racket des contrôles techniques et les frais divers, on peut estimer le cout d’une voiture à 4000 euros par an. Chiffre à comparer au salaire médian (environ 1800 euros) et au smic (environ 1200 euros), montants rarement dépassés par les catégories populaires de cette France périphérique où les salariés à temps partiel et les allocataires de minima sociaux sont très nombreux.

    Bref, la mobilité à un coût.

     On peut prendre conscience de l’avenir de ce genre de vie dans un pays comme le Brésil,  où l’entretien de la voiture peut être réglé en trois fois, et où les stations d’essence ne se font pas concurrence sur les prix du carburant, mais sur l’encaissement des chèques – à 90, 180 jours…

     

    Au pouvoir d’achat, les nécronomistes opposent le pouvoir du Non-Achat (Non H.A)

    En route vers le Grand Effondrementgilets jaunes,pouvoir de non acaht,insurrection,revolte,pouvoir dachat,consommateur,producteur,anarchie