A mes lecteurs marketeurs, qui pouraient trouver ce blog trop théorique, je voudrai soumettre cette étude de cas qui vous éclairera sur le business model du Nécronomiste et l'extrême vulnérabilité des Marques.
Dans le figaro de ce jour, une demi page de publicité :
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« Face à l’utilisation répétée de notre marque loin de notre univers de communication habituel, nous souhaitons prendre la parole afin de lever tout malentendu, toute imcompréhension et tout quiproquo qui pourraient être liés à l’emploi de notre nom. »
La société Kârcher sort aujourd’hui de la discrétion car elle ne peut se reconnaître dans les propos et amalgames récents auquels est associés son nom… »
Par respect pour l’ensemble des personnes qui travaillent à nos cotés de notre entreprise nous avons décidé de réaffirmer ce qui fait la notoriété et la popularité de la marque Kärcher… »
Il aura fallu , une phrase de 15 seconde de notre ministre le plus libéral, reprise dans les médias pour porter préjudice à une marque crée il ya 70 ans par Alfred Kärcher et adoptée par plusieurs générations de français.
Le gouvernement sera –il responsable des licenciements chez Karcher ?
N'est ce pas un dossier qui justifie l'intervention d'un Nécronomiste ?
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nécronomie - Page 28
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Kärcher
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L'inversion des valeurs
A l’aube du troisième millénaire , le pouvoir des marques était si grand que le consommateur avait contracté la mauvaise habitude d’accepter de financer le marketing et la communication quitte à payer le produit 3 fois plus cher.
Exemple : lorsque nous achetons une bouteille d’eau de marque, le prix que nous payons n’est pas celui de l’eau qui représente à peine un tiers du prix du produit, nous achetons du marketing et de la publicité
qui représente les 2 autres tiers du prix.
Les marketeurs les plus enthousiastes auraient pu même imaginer qu’un jour les Marques donnent le produit gratuitement à celui qui accepte de payer pour recevoir la publicité.
En ces temps troublés, On vit donc des émeutiers chaussés a 200 euros la paire.
Les yeux exercés des observateurs y virent un des nombreux signes annonciateur de La future Apocalypse des Marques.
Tout le monde savait que ces chaussures étaient fabriquées en chine ,
mais qu’importe : il’s’agissait surtout de ne pas rester seul et désemparé dans le théatre de la mondialisation.
On achetait l’appartenance à une communauté...
30 ans auparavant leurs pères avaient achété les désormais cultissimes tennis Stan Smith qu’ils portaient sous leurs pantalons mal taillés.
C’étaient alors les chaussures les moins chères et le signe d’une non élégance absolue…
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L'inversion des valeurs
A l’aube du troisième millénaire , le pouvoir des marques était si grand que le consommateur avait contracté la mauvaise habitude d’accepter de financer le marketing et la communication quitte à payer le produit 3 fois plus cher.
Exemple : lorsque nous achetons une bouteille d’eau de marque, le prix que nous payons n’est pas celui de l’eau qui représente à peine un tiers du prix du produit, nous achetons du marketing et de la publicité
qui représente les 2 autres tiers du prix.
Les marketeurs les plus enthousiastes auraient pu même imaginer qu’un jour les Marques donnent le produit gratuitement à celui qui accepte de payer pour recevoir la publicité.
En ces temps troublés, On vit donc des émeutiers chaussés a 200 euros la paire.
Les yeux exercés des observateurs y virent un des nombreux signes annonciateur de La future Apocalypse des Marques.
Tout le monde savait que ces chaussures étaient fabriquées en chine ,
mais qu’importe : il’s’agissait surtout de ne pas rester seul et désemparé dans le théatre de la mondialisation.
On achetait l’appartenance à une communauté...
30 ans auparavant leurs pères avaient achété les désormais cultissimes tennis Stan Smith qu’ils portaient sous leurs pantalons mal taillés.
C’étaient alors les chaussures les moins chères et le signe d’une non élégance absolue…