Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nécronomie - Page 27

  • TV addict

    medium_segolene.gif


    Sego TV, c'est plus fort que toi
    segolene.3.gif


    Passé (partie 1)

    Mes parents possédaient deux télévisions : une dans la chambre, une dans le salon,
    Un jour,mon père en acheta une troisième pour la cuisine...

    c’est probablement là qu' a commençé une passion que j’imaginais sans limite
    Comme tous les enfants de mon age, le premier instrument domestique que je sus maîtriser fut la télécommande.
    Je devins un adolescent TV addict , puis un adulte zappeur compulsif.

    Au début des années 80, la vie d’un homme se décomposait comme suit :
    1/3 à travailler
    1/3 à dormir
    1/3 a regarder la télévision.
    Qu’il était difficile de ne pas rester, soir après soir, les yeux rivés sur cet écran.

    j' adorais sentir le soir au lit le contact de la télécommande dans ma main ,
    la télécommande était le dernier objet que posais avant de m’endormir et c’était un pouvoir que je détestais partager.

    Spectateurs inactifs d’un monde se globalisant :
    Le programme TV devint une de nos préoccupation quotidienne.
    Un ami quitta sa femme, lui préférant la télévision
    Ce qui nous conforta dans ce que pressentions :
    il nous serait très difficile de renoncer à cette addiction, synonyme de remède à l’ennui dans un futur vers lequel il nous fallait avancer et qui ne s'annonçait pas si enthousiasmant que cela,
    Il nous était possible de vivre seul(e) mais pas sans télévision.

  • Go surfer Go...

    medium_surf.4.jpg


    Le succès de Bayrou en banlieue n’a rien d’étonnant, les jeunes de banlieues ont toujours été plus attirés par le Centre Commercial… que par les fonctionnaires de la révolution.

    Paradoxe ultime de la Conso-culture les idées de Besancenot ne passeront jamais le périphérique.

    Car à ce jour, la banlieue incarne le triomphe absolu des Marques.
    Nulle part ailleurs, il n'est plus important de montrer son appartenance
    à des marques donc à une communauté d’achat et d’intérêt.
    Sous peine d'exclusion...

    Les 2 points de croissance que réalise la France cette année sont le fruit du bâtiment et des contrats aidés qui en découlent et pourtant aucun des candidats n'évoque la future récession liée a l’explosion de la bulle immobilière mondiale qui fera passer l’explosion de la nouvelle économie pour les 101 dalmatiens.

    Nos futurs gouvernants ne possèdent encore pas encore l’Art consommé de la Nécronomie et y ont préféré l’art étrange de transformer un ouvrier textile en ingénieur Airbus (seule la valeur ajoutée doit restée en France…nous expliquait-on,il y a peine plus d'un an.)

    Brian Wilson (Beach boys), qui a toujours été plus près de la mer que des coquillages aurait pu ajouté que la vague parfaite approche :

    Dans le milieu des Nécronomistes, nous appelons cela la règle des 5 D

    Décroissance, Déficit, Dépôt de bilan, Divorce, Dépression.

  • Culture ou sépulture d'entreprise ?

    medium_tombe_2_.2.jpg

    Louis Sweitzer, qui béneficia un temps d'une flatteuse mauvaise réputation liée aux licenciements de Vilvorde, est de l'avis de ceux qui l'on rencontré un humaniste.
    Il avait ainsi défini les valeurs de la Marque avec un cabinet de tendance: "Visionnaire, Audacieux, Chaleureux"
    Chaque nouveau salarié avait alors droit, lors de son embauche à une projection
    qui lui présentait ces valeurs, partie intégrante de la culture d'entreprise.
    Sweitzer est parti, Ghosn est arrivé et le lien social s'est peut être rompu...
    C'est du moins, ce sur quoi s'interrogent la Direction et le comité hygiène et sécurite de Renault qui cherchent actuellement une explication à la vague de suicide qui s'est abattue sur le technocentre.
    Suicides de salariés qui n'avaient, poutant pas, été depistés comme "désespéré".

    Le ghostwriter a écrit :

    "Contrairement à ce que croient la plupart des gens, un suicidé n'est pas nécessairement un désespéré, il arrive qu'on se suicide par simple lassitude, parce que levant les yeux un jour d'été, on se trouve face à un ciel intensément vide, inutilement bleu-une excuse de nuage au lointain, est ce tout ce que le futur à offrir ?
    les suicidés par lassitude meurent comme l'on descend à la plage..."