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récession - Page 41

  • NEET Vous allez en entendre parler...

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    Dans la première interview que j'ai donné avec feu Charles Antoni à la sortIe de Crise et mutation, j'avais annoncé la couleur en disant que nous allions connaître le sort du Japon dans les années 90, trappe à liquidité, déflation, suicide de masses. Ce que j'avais nommé à l'époque d'une manière un peu cynique, j'en conviens : le châtiment des neufs orifices. Vous serez puni par tous les orifices par lesquels vous avez consommés.

    Cela ne s'est pas produit pour l'instant à cause des injections massives de cash des banques centrales qui ont inflaté artificiellement les actifs, immobiliers ou marché actions.

    Ceci avec les taux zéro ou en rachetant à tour de bras les dettes souveraines ou d'entreprises pourries.

    Il n'empêche que la tendance globale est toujours à la déflation puisque l'inflation a disparue, volatilisée.

    Dans ce contexte apparaisse dans nos émissions économiques de nouvelles expressions. Ainsi depuis peu sur BFM Business l'usage du mot NEET qui signifie Not in Education Employment or Training. Ni étudiant, ni employé ni en formation et concerne des jeunes entre 15 et 34 ans.. 

    Ce terme d'origine anglaise s'est très vite répandu au Japon avec la crise des années 1990 ou les japonais virent en simultané s'écrouleur le prix des marchés actions et de l'immobilier. et a pris un nouvel essor  puisque les NEET se sont regroupés dans une union  nationale des NEET qui a manifesté sous le nom de la révolte des amateurs et La Grande Fronde de la Pauvreté. Ils ne se nourrissent plus ni s'habillent dans les circuits officiels. Désormais la vie des inclus comme ils s'appellent ceux qui sont intégrés leur parait hors de portée et sans intérêt. Ils ont donc déplacé le débat sur le terrain existentiel. Se battre pour une dérisoire reconnaissance sociale et quelques satisfactions marchandes ? Pas pour eux… Ainsi une de leur figure Koji Tuskino passe sa vie habillé en pyjama pour contester toutes les formes de vanités qui obligent les gens à maintenir un standing inutile.

    ils seraient 700 000 au Japon, en France on parle de 17% de la jeunesse et c'est bien évidemment à ceux là que la Macronie veut s'attaquer (A Noter qu'en France les NEET n'ont pas d'idéologie et même si ils sont en survêtement, sont acculturés totalement par les marques à l'inverse des NEET japonais.)

    Car le discours ambiant des experts est que le SMIC français jugé élevé est le seul frein à l'embauche car à partir de deux mille euros, il n'y a plus de chômage et que seuls ceux qui sont tous en bas ne trouvent pas de boulot car ils sont trop chers...Bref on veut transformer les NEET en FREETERS

    Alors qu'est ce qu'un FREETER ?  FREETER est néologisme composé de l'anglais FREE (libre) et de l'allemand ARBEITER (travailleur). Un FREETER désigne une personne qui vit de petits boulots. Des précariens qui vivent du précariat (néologisme précaire et salariat). Ce terme a été inventé par un mag japonais.Ils sont quatre millions au Japon.

    En plus , de ces deux catégories, il y a aussi les HIKIKOMORI: jeunes qui refusent les liens sociaux et même sortir de leur chambre. Ils seraient 700 000 et plus d'un million serait sur le point de basculer HIKIKOMORI. Il est très difficile d'en connaître le nombre car leur parent ont honte.

    l'individu passe la plus grande partie de la journée et quasiment chaque jour confiné chez soi ;

    2) il évite de manière évidente et régulière toute situation sociale ;

    3) ses symptômes interfèrent significativement avec sa routine habituelle, ses fonctions professionnelles (ou académiques), ses relations ou ses activités sociales ;

    4) il perçoit le retrait comme un comportement égosyntonique ;

    5) il s'est isolé depuis au moins six mois ;

    6) il ne souffre d'aucun trouble mental qui puisse expliquer le retrait social et l'évitement.

    Enfin dans ce panorama du désastre, n'oublions pas les KAROSHI qui font 18 heures par jour et finissent cramés (burn out) ou suicidés.)

    Le pouvoir d'être achevé…pour le pouvoir d'H.A

    JPC

     Un bon doc de Tracks

    https://www.youtube.com/watch?v=GmEPZbRzifA

     

     

  • Tournée Générale

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    Campagne européenne financée par un prétexte référendaire

    Merci aux Gilets Jaunes qui permettront à la France de ne pas tomber en récession le trimestre prochain. Tout cela grâce au dix milliards dûment arrachés qui finiront dans la consommation.

  • Récap Nécro et remerciements nécro

    Natacha Polony est elle sans culotte ?

     

    1523639309_2.jpgAu début j’étais un fœtus et puis la main invisible du capitalisme m’avait tiré au dehors (ho hisse ho hisse).

    JPC

     

    A la question posée au détour d’un hiver 2005 de ce qu’il ferait demain, l’homme seul qu’était par force, devenu JPC, répondit : « Je chroniquerai la crise à venir… ». Ce Seppuku économique fût l’acte fondateur de sa nouvelle vie

    Je m’organisais un mode de vie différent et opaque. Je consommais très peu, dépensais le moins possible et me préparais à un effondrement économique dont on sentait déjà les prémices.

    La crise de 2008 et son lot de dépôt de bilan me fournit un bon carburant.

    L’économie de doucereuse et banale était devenue belliqueuse et brutale. La récession était là. Elle était apprivoisée par satellite et masquée d’un loup blême pour ne pas affoler le consommateur, muselée par la machinerie méthodique des médias et des pouvoirs politiques qui refusaient de la rencontrer. Le lecteur de soixante millions de consommateurs se souvenait-il qu’il était mortel ?

    Dame Hagarde la ministre de l’économie appelait à la Charia du Marché dans le cadre du Djihad pour le pouvoir d’achat : pas de jours sans achats, magasins ouverts toute l’année y compris le dimanche, soldes toute l’année. Il fallait à tous prix soutenir l’économie qui reposait sur la consommation. On ne parlait pas encore de compétitivité. Des signaux gouvernementaux motivaient les foules et propulsaient les êtres par légions leur intimant l’ordre de dépasser d’une tête ou d’un talon les peuples voisins avec lesquels nous devions mutualiser nos intérêts divergents, suprême paradoxe. De choc en pacte se précisait l’impact. Les gouvernements tous convertis au libéralisme tentaient de promouvoir l’idée ridicule que le Marché maîtrise la promesse d’un droit au bonheur dans un paradis promis dont il fallait juste prendre la direction. Un paradis de stress et de paillottes pour la légion des damnés dont les rangs grossissaient journellement et qu’il fallait convaincre que l’on avance bien mieux le ventre creux. Beaucoup se sentaient déjà plus près de la mer que des coquillages essayant difficilement de ne pas sombrer vers l’inutile et le hors d’usage.

    Quant à moi, je régnais en ange des charniers. Je contemplais les sépultures d’entreprise et comptais les plans sociaux qui précipitaient les salariés perdants du haut des tours vers les banlieues avoisinantes dont ils ne sortiraient plus jamais. Je venais d’inventer un métier : Nécronomiste. Il ne me restait plus qu’à chercher comment en tirer des revenus pour pouvoir en vivre. Ce n’était pas une mince affaire mais lorsqu’on l’on veut vraiment quelque chose on finit par y arriver…au pire, on meurt. Mon plan était simple : Rien ne pouvait m’arriver. Il ne me restait plus qu’à tyranniser les bobos comme Bélial ses laquais. Je les exhorterais à m’écouter, à se tenir avec moi au bord de la récession. Puis, je m’en irais vers d’autres cieux les abandonnant dans la Très Grande Dépression. Là où les chiens noirs n’arrêtent jamais d’aboyer et où l’aube n’arrive jamais ; Je m’en irais en les laissant seuls avec leurs tourments. N’avaient-ils pas crus après tout que l’austérité payerait le loyer des pauvres. Trop occupés à disserter sur  le réchauffement climatique et la transition intestinale que seule procure l’agriculture biologique.

    Le blog crée en 2007 me permit de rencontrer des gens extrêmement intéressants que je remercie tous pour leur soutien et leur collaboration. Ce blog leur appartient autant qu’à moi. C’est ce blog qui donna naissance au livre « Crise et Mutation » qui n’a pas pris une ride et dont modestement on peut encore mesurer le caractère visionnaire.

    Remerciements Nécronomiques