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NECRONOMIE - Page 351

  • BUNNY

    Il y a quelques années, j'avais rencontré un héros des bistrots. Un type un peu vantard qui multipliait les conquêtes sur Meetic. Sa vie entière était consacrée à cela et il ne reculait devant aucun mensonge ou aucun artifice pour assouvir ses besoins.

    Pourtant, un jour, nous l'avons pu passer du statut d'étalon au statut d'étalé après être allé à un concert de Céline Dion. Dés le lendemain matin du concert, il avait constaté une absence d'érection matinale. Il avait alors tenté de se gaver de clips porno via l'Internet mais rien n'y avait fait. 

    Comme il avait un peu de cash d'avance et qu'il ne pouvait admettre son sort, il avait fait le tour des médecins : généralistes d'abord puis spécialistes ensuite pour finir chez les psy et les sexologues.

    Partout il racontait la même histoire et le rôle que Céline Dion avait pu jouer dans sa mésaventure. Ce qui évidemment laissait pantois tout le monde. Un seul spécialiste, un jour, hasarda l'hypothèse d'un choc psychologique dû à la voix de Céline Dion mais ne put étayer au-delà son diagnostic.

  • La valeur de rien

    L'ultime Macronade

    "une gare, c'est un lieu où l' on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien"

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    Et moins que rien ça fait combien ?

     

    Question subsidiaire : Qu'est ce que la réussite ? comment peut-on savoir que quelqu'un n'est rien (à son compte en banque ?)

    Une gare, c'est un lieu ou l'on prend le train pas le train de vie

    JPC

  • this is not a love song

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    Un extrait de mon roman nécronomique, laissez moi un petit mot d'encouragement si vous souhaitez que je le publie 

    C'est un roman noir (polar) pas une autofiction.

    Soudainement, je me sens exister à nouveau. Comme dit le proverbe : "le tout n'est pas d'être heureux, encore faut-il être sûr que les autres soient malheureux.

    Pourquoi souhaiterais je du bien aux bobos après tout ? Eux qui journellement ne font que détourner leur regard de la misère qui encombre leur trottoir. L'idée d une nouvelle crise pire que la précédente remuait l'enfer en moi et me comblait d'aise.

    Quelque fois, lorsque j'étais seul dans ma chambre, je me retirais dans mes pensées en poussant de hideux cris de dégoût, un peu comme un toqué. Je me mettais à tempêter, effroyablement tout puissant contre des images d'économistes. Dans ces périodes là, il m'arrivait fréquemment de les insulter. J'étais le nécronomiste en chef. J'avais vu venir la crise et son lot de suicidés. J'étais immortel et condamné à l'être aussi longtemps que l'économie serait là pour écarteler les hommes et creuser les inégalités dans d'atroces souffrances.

    J'étais voué à la destruction depuis le ventre de ma mère et je méprisais la propriété. Rien ne pouvait m'arriver, il ne me restait plus qu'à tyranniser les bobos comme Bélial ses laquais. Je les exhorterai à m'écouter, à se tenir avec moi au bord de la crise. Puis, je m'en irai vers d'autres cieux les abandonnant dans la dépression née de la fin de l'illusion de richesse qu'avaient générés les banques centrales, les taux négatifs et l'endettement massif.

    Je les abandonnerai dans la TGD, la très Grande Dépression, là où les chiens noirs ne cessent d'aboyer et où l'aube n'arrive jamais; je m'en irai les laissant seuls avec leurs tourments. N'avaient ils pas cru après tout que l'austérité paierait le loyer des pauvres ? Trop occupés à disserter sur le réchauffement climatique et la transition intestinale que seule procure l'agriculture biologique.

    Rassurez vous les amis, il y a aussi des passages à pisser de rire....