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entreprise zombie

  • La danse des morts est terminée

    eric-pougeau-pierre-tombale-fils-de-pute-2-336x450.jpgVous le savez, chers amis, une mutation, c'est contraint et forcé car le consommateur zombie ne veut pas muter,

    L’explosion des ratios d’endettement insoutenables impliquait que de nombreux emprunteurs – ménages, entreprises, banques, banques parallèles, gouvernements et même des pays entiers – étaient des « zombies » insolvables qui étaient soutenus par des taux d’intérêt bas (qui maintenaient leurs coûts de service de la dette gérables). Tant pendant la crise financière mondiale de 2008 que pendant la crise de la COVID-19, de nombreux agents insolvables qui auraient fait faillite ont été sauvés par des politiques de taux d’intérêt nuls ou négatifs, l’assouplissement quantitatif et des renflouements budgétaires purs et simples. Comme chacun sait si l'on veut tuer un zombie, il faut tuer la tête, c'est chose faite. L'enfant hydrocéphale qui faisait quelques pas avant de s'écrouler sous le poids de la tête (dette) ne se relevera pas.

    Il est des récessions dont on ne revient pas.

    Un enchaînement sans fin, un cercle vicieux si jamais il y en eut un,une succession inéluctables d’événements, le désordre primitif en crée un second qui ne fait qu'aggraver le premier et en crée un troisième, un troisième qui rend inévitable un quatrième et ainsi de suite jusqu'à ce que soit atteint le point le plus bas et ce n'est pas encore le fond car provient la torture mentale de la nostalgie d'un paradis perdu qui n'a jamais existé et le désir de tout recommencer.

    Contrairement à la crise financière de 2008 et aux premiers mois de la COVID-19,

    nous ne pouvons plus injecter d'argent sans jeter de l'huile sur le feu de la pression inflationniste. Comme le dit le Docteur Doom,

    . Cela signifie qu’il y aura un atterrissage brutal – une récession profonde et prolongée – en plus d’une grave crise financière. À mesure que les bulles d’actifs éclateront, que les ratios de service de la dette monteront en flèche et que les revenus corrigés de l’inflation chuteront dans les ménages, les entreprises et les gouvernements, la crise économique et le krach financier se nourriront l’un de l’autre.

    Par quel coup de talon de danseur de flamenco allions nous remonter ?

    Petit rappel :

    Pour qu'une bulle se forme il faut qu'il y ait une adéquation entre les demandes des consommateurs, une offre des entreprises et des titres financiers qui valorisent l'ensemble. Nous en sommes très loin avec la bulle verte.. Le capital fictif s'effondre avec le Nasdaq et les crypto, le métavers licencie à outrance, État, entreprises et ménages se sont alourdit par des dettes. Nous n'avons plus qu'à espérer le retour de la planche qui sera conditionné à l'austérité. Et l'austérité, nous le savons depuis les grecs, on en sort pas. C'est donc après s'être appauvri sur le lieu même de notre richesse que nous affronterons la mutation.

    Imparable...La mère de toute les crises approche. La crise de la dette...

    Les chiffres sont stupéfiants. À l’échelle mondiale, la dette totale des secteurs privés et publics en pourcentage du PIB est passée de 200 % en 1999 à 350 % en 2021. Le ratio est maintenant de 420 % dans les économies avancées et de 330 % en Chine. Aux États-Unis, il est de 420%, ce qui est plus élevé que pendant la Grande Dépression et après la Seconde Guerre mondiale.

     

  • Epargne zombie

    zombiz.jpgComme dit mon ami Marcel la feignasse : la hiérarchie c’est comme les étagères, plus c’est haut moins ça sert…

    Quand Madame Pénicaud demande de consommer ce que nous avons épargné (les fameux 60 milliards) pendant la crise du covid pour servir l’économie, à qui s’adresse-t-elle ? Ne  voit-elle pas l’immense fracture de la société française ?

    Qui a épargné cette fameuse manne que Madame Pénicaud exhorte à dépenser de la consommation ?

    Certainement pas les gens que je fréquente ! Ce sont des gens encore dans la course des classes moyennes supérieures et qui eux n’ont pas besoin de consommer plus. Autrement dit, tout ceux qui n’ont pas été zombifiés par des crédits ou des loyers, pas les travailleurs pauvres, ceux au chômage ou au RSA, sans parler de ceux comme RyanAir à qui on va demander d’accepter des baisses de salaires pour sauvegarder leur emploi au nom de la solidarité de Marché. Puisque le Marché ne reconnait aucune autre communauté autre que la sienne.

    En clair son discours s’adresse à ceux qui peuvent consommer mais n’en ont pas besoin au détriment ceux qui voudraient bien mais ne peuvent pas ou plus.

     Petit rappel pour Mame Pénicaud :

    Comment fonctionne un consommateur zombie ou un travailleur zombie ? Un peu plus de salaire et le travailleur zombie travaille plus, des prix qui baissent et le consommateur zombie achète plus. Nos cerveaux morts ne réagissent qu’à des stimuli monétaire. Nous avons toujours été considérés comme cela et conditionnés ainsi.

    Quant à l’épargnant zombie, il épargne lorsqu’il a peur de perdre son emploi. C’est ainsi que nous avons été modélisés. Les illuminés néolibéraux nous parlerons de l’équivalence Ricardienne en nous racontant que les gens épargnent lorsqu’ils ont peur que les impôts augmentent. Ce qui est aussi absurde que le Ruissellement macronique.

    D’ici peu de temps à l’image de ce que qui se passe chez RyanAir, on redécouvrira ce que Marx écrivait et qu’en période de crise il existe toujours un moyen d’augmenter les profits, c’est de diminuer les salaires. Ce n’est pas cette population que Mdame Pénicaud demandera de consommer plus.

    Alors voilà en tant qu’habitant d’un hyperghetto, je ne consommerai pas plus.