Nous vous l’avions annoncé dans les notes du 24 10 2008 et du 29 04 2009 :
La fête du slip est terminée….
Petit rappel pour ceux qui ont loupé les épisodes nécronomistes précédents :
Pour Alan Greenspan, l'ancien timonier de la Réserve fédérale américaine, les ventes de slips sur le territoire américain étaient un indice économique comme un autre, à l'image des ventes de logements, de l'indice ISM manufacturier ou encore des chiffres du chômage. Greenspan s'intéressait tout particulièrement aux données dites «prolétaires» pour prendre le pouls de l'économie. Les ventes de slips en faisaient partie. Il estimait ainsi que l'homme, contrairement à la femme, considérait cet achat secondaire, et qu'il était prêt à faire l'impasse si les conditions économiques se détérioraient…
Nouvelle preuve que l’indice du slip est devenu l’indicateur économique ultime de la très grande crise et de la mutation qui va suivre et que la crise que nous connaissons est sans précédent. La route de la soie qui menait autrefois de la Chine à l’occident s’est désormais inversée
Et nouveauté, les femmes aussi sont impactées…
Comme le prouve cet article paru dans la Tribune
Un marché en baisse, des coûts de production trop élevés en France : l'industrie de la lingerie et des sous-vêtements se retrouve à nouveau face à des difficultés. Lejaby doit annoncer officiellement aujourd'hui la fermeture de trois de ses quatre ateliers de l'Hexagone et la suppression d'un tiers de l'effectif. Un CCE est aussi convoqué demain chez Dim.
Mais le choc pour les entreprises du secteur remonte à environ quatre ans avec l'invasion de produits à bas prix en provenance d'Asie achetés 3 dollars, et revendus 9,99 euros dans les chaînes. « On a alors assisté à un déplacement des achats en volume vers ces tranches de prix, au détriment des marques proposées entre 30 à 40 euros. Beaucoup de consommatrices sont passées à l'ère du soutien-gorge jetable », explique Philippe Berthaux, le président d'Empreinte et de l'association Promincor, chargée de la promotion de la corseterie française à l'international.
Durant, la période que j’ai passé à Shenzhen, j’avais constater que mes amies et collègues chinoises y compris les cadres sup sup sup ne portaient que des culottes en coton.
Lorsque je leur demandai pourquoi elles ne portaient pas de lingerie, elles répondaient invariablement : La lingerie, c’est pour les stars comme Madonna, pas pour nous…
5 ans après, il semble désormais acquis que la route de la soie qui menait de la chine à l’occident se soit totalement inversée
Aux chinoises les délices de la soie, aux occidentales, le confort du coton
Slip et petites culottes ne sont qu’une affaire de croissance et de décroissance...comme le reste...
Nécronomiquement votre....