marketing non intrusif
-
Chassé croisé virtuel/réel
Dans une note précédente, je relatais les attentats sur second life et la difficulté pour les marques à pénétrer les réseaux sociaux ou les mondes virtuels de manière non intrusive.
La semaine passée, nous a amené une approche de travail virtuel de la Marque intéressante :
Coldwell Banker, réseau de franchise mondial dans l’immobilier, présent dans 45 pays, n’a pas souhaité entré dans Second Life comme annonceur mais comme un acteur qui garantit des transactions avec des prix inférieurs au marché virtuel en cours sur Second Life. L'entreprise dispose ainsi d'un ensemble de 500 maisons, de différentes tailles et styles, vendues 20 dollars US. Survol des propriétés disponibles en hélicoptères …et transactions
virtuellement authentifiées...
Car les arnaques sont nombreuses sur Second Life et les transactions immobilières, une des principales sources de revenus de la sulfureuse et déjà mythique Anshe Chung, escort girl virtuelle devenue promotrice immobilière et première personne a avoir gagné 1 million de dollar (en ayant investi 10 dollars, trente mois auparavant ). Anshe compte aujourd’hui une dizaine de personnes qui travaille avec elle dans le monde réel pour soutenir ses participations virtuelles. Un fond d’investissement allemand bien réel vient d’ailleurs de prendre une participation dans sa société pour un montant non communiqué.
Anshe posant devant une de ses propriétés
C’est dans ce contexte que Coldwell Banker a décidé ce travail virtuel de sa marque "synonyme d'intégrité, de service à la clientèle, de performance et de standing"
En apportant sa crédibilité et sa légitimité Coldwell Banker consolide ainsi par ce marketing non intrusif accompagné d’un vrai service, ses activités du monde réel car les clients Second Life sont aussi amenés à poser des questions sur la Première vie.
Il est à noter que nous avons dans cette configuration, un acteur du monde réel qui vient travailler sa marque virtuellement sans espérer gagner réellement de l’argent dans le virtuel et d’autre part, nous avons un de ses challengers virtuels
(dans la réalité, ils ne font pas le même métier) qui travaille sa marque dans le monde réel autour de sa capacité à gagner de l’argent dans le virtuel.
Deux beaux exemples de combo marketing…
et une belle compétition inter Monde...