Explosion médiatico-charnelle : Trump contre Musk,
match de catch quantique sur fond de kétamine algorithmique et de sueur nation-Etat.
Rien. Puis tout.
Le vide d’abord — puis Tesla grimpe de 22 %, comme un zombie shooté au greenwashing qui a flairé la chair fraîche du spectacle.
Un bond.
Une morsure dans le réel.
Pendant que les civils crament dans l’arrière-plan — le bain de sang que vos journaux étalent comme un bon vieux porno de guerre —
les marchés, eux, s’agitent comme des vers dans une cervelle ouverte.
Wall Street rit.
La cloche sonne : Triomphe.
Money Shot.
Tout est un jeu vidéo, avec options d’achat intégrées.
Pendant ce temps, dans les salons transhumains de JP Morgan, des prophètes snifflent des modèles prédictifs :
« Si Tel-Aviv continue, on vous met le baril à 120 dollars. »
— Today ?
— 68,97 $.
Un écart.
Un gouffre à combler avec du sang, du pétrole et de l’audience.
À quoi sert l’escalade ?
Bonne question, citoyen.
Imagine un monde en flammes — et toi, petit porteur de portefeuille,
que fais-tu ?
Tu mises.
Tu achètes la guerre.
Tu achètes le dollar.
L’actif refuge est la carte de l’Oncle Sam, trempée dans le napalm, recyclée en contrat à terme.
Le système applaudit.
Il est Faust.
Il est Loto.
Il est parfait.
Un ballet nucléaire écrit par des IA cocaïnomanes,
avec une BO signée BlackRock et des figurants payés en munitions.
À la veille d’un chef-d’œuvre.
Financier.
Apocalyptique.
Brillant.