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Pour la première fois, ici à Varsovie, les cinq plus grands pays européens s’accordent sur la nécessité d’obligations de défense européennes, c’est un tournant très important, a déclaré mardi le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, à l’issue de la réunion avec l’Italie, la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’UE.
Bref la guerre réussit le miracle de mettre tout le monde d’accord sur la nécessité d’émissions communes. Par coïncidence, au milieu d’une campagne anxiogène de la Troisième Guerre mondiale qui voit la Pologne comme la ligne de front d’une offensive nucléaire russe imaginaire. Et avec les pays scandinaves qui distribuent déjà des brochures à leurs citoyens pour survivre au lendemain. Bref, il fallait trouver un moyen de réactiver l’imprimerie de Francfort. Et, ce n’est pas un détail secondaire, un secteur suffisamment vaste et pas trop différent dans les tâches pour pouvoir amortir les retombées presque évidentes de la crise automobile sur l’emploi.
Bien sûr, formellement, une augmentation des taux de 50 points de base nous ramène à mai 2000, ou à l’explosion de la bulle Internet. Ainsi, l’effet scénique du précédent historique est garanti. Mais la réaction de Wall Street trahit le fait que personne ne peut croire que la Fed décide vraiment d’imposer un calendrier de 11 hausses de taux supplémentaires avec une croissance de 0,4% et une aggravation, le niveau d’épargne personnelle déjà sur l’os après la fête salariale des programmes de pandémie, et le pire début d’année pour les actions depuis des décennies.
Pour autant Wall Street a rigolé preuve en est le Dow Jones, qui a gagné 600 points à l’issue de la conférence de presse de Jerome Powell,
Wall Street n’est plus qu’un baromètre du niveau de manipulation que la Fed peut apporter aux valorisations par le biais de choix de politique monétaire. Sans surprise, aujourd’hui, tout le monde apprécie. Les baissiers parce qu’ils sont en plein rallye et les taureaux parce que des bruits similaires représentent une police d’assurance en cours pour l’accélération vers la prochaine récession. C’est-à-dire une nouvelle baisse des taux et un nouveau QE.
En 1969, alors que la guerre du Vietnam faisait rage, l’économiste monétaire Milton Friedman a inventé pour la première fois le terme « monnaie hélicoptère », en référence à ce qui pourrait être fait pour stimuler la demande dans une économie. Cette parabole du simple fait de jeter de l’argent hors des hélicoptères a été relancée par Ben Bernanke en 2002. La plupart des gens pensaient que c’était une blague, même si l’assouplissement quantitatif a commencé en 2008. Mais personne ne rit maintenant.
Le gouvernement américain ou la Réserve fédérale ne l’ont pas appelé monnaie hélicoptère, mais les chèques de relance, le koikilencoute, les prets garantis par l'Etat, chaque pays y est allé de sa sauce...En période de crise même les billets font la planche...
La théorie quantitative de la monnaie émet l’hypothèse que plus il y a d’argent dans une économie, plus il y a de chances que les prix à la consommation s’accélèrent. En effet, le point que la plupart des gens oublient est que le terme inflation fait essentiellement référence à la croissance de la monnaie et du crédit dans une économie. Ce que font les prix est secondaire mais, comme le dit la théorie, ils ont de bonnes chances de suivre l’inflation monétaire.
Faut-il donc s’étonner que nous en soyons là où nous en sommes aujourd’hui? Il y a, pour être juste, un certain nombre de « raisons » pour lesquelles les prix à la consommation se sont nettement accélérés au cours de la dernière année. Les problèmes de chaîne d’approvisionnement sont souvent cités, mais cela nous ramène à l’inflation monétaire. Si la masse monétaire n’avait pas explosé plus haut en 2020, peut-être que la demande aurait été freinée et que la pression sur l’offre n’aurait pas été aussi grande.’inflation des prix à la consommation était endémique bien avant le début de la guerre en Ukraine. Cela n’a à peu près rien à voir avec la guerre. C’est la masse monétaire. Et après la plus grande inflation monétaire de l’histoire, qu’est-ce qui nous attend ?
La Déflation...le chatîment des neufs orifices....