Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

oblibations

  • Quand le Docteur Doom parle, les nécronomistes écoutent

    roubini,docteur doom,crash,krack,futur,oblibations,actions,marché actifsNouriel Roubini met en garde. L'économiste, connu pour avoir prédit la crise des subprimes dès 2005, affirme qu'une nouvelle flambée des rendements obligataires va ébranler les marchés et entraîner la chute de divers family offices et fonds spéculatifs comme celle d'Archegos Capital observée ces derniers jours. Le professeur à la 'Stern School of Business' de l'université de New York estime que la combinaison de taux faibles à négatifs dans les économies avancées et de mesures de relance budgétaire incite les investisseurs à prendre des risques excessifs. Il souligne que les ratios cours-bénéfices corrigés du cycle atteignent des niveaux plus observés depuis 1929 et au début des années 2000, ce qui témoigne de l'insouciance actuelle.
    "Nous assistons à une écume, à des bulles, à une prise de risque et à un effet de levier généralisés", a déclaré M. Roubini sur 'Bloomberg TV'. "Beaucoup d'acteurs ont pris trop d'effet de levier et trop de risques et certains d'entre eux vont exploser".
    Selon "Dr. Doom", un choc pourrait se produire si le taux du 10 ans américain dépasse la barre des 2% dès cette année (1,69% actuellement). Or, une série d'indicateurs de conjoncture solides pourrait alimenter une telle évolution des rendements, les gestionnaires de fonds anticipant une amélioration des perspectives de croissance sur fond de campagne de vaccination et de politique monétaire favorable. Plusieurs spécialistes ont d'ailleurs déjà indiqué que cette barre des 2% pourrait être franchie plus rapidement que prévu. "Vous avez affaire à un pic de croissance et nous avons affaire à une pression incroyable du point de vue des flux de fonds, alors que vous n'avez pas vraiment vu de sorties importantes sur les obligations", souligne N.Roubini.