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syndrome de dhat

  • Vulgarisation nécronomique : l'offre et la demande version psy

     

     

     

    offre,demande,psychiatrie,economie,necronomie,marcel la feignasse,syndrome de koro,syndrome de dhatLe témoignage bouleversifiant de Marcel la Feignasse bandicapé 

     

    "En fait quand j'ai été séparé de mes parents à la demande de ma mère pour être confié à ma grand mère, je devais voir une psy toutes les semaines. Cela a duré jusqu'à l'âge de seize ans. Elle démarrait dans la vie professionnelle. J'y allais car elle m'attirait physiquement.

     Une fois, j'avais été pris en train de voler de la pâte d'amande au prisunic mais aux yeux de l’assistante sociale, je n’étais pas un voleur. À l’origine, j’étais un obsessionnel compulsif. Elle venait d’obtenir son diplôme et avait encore tous ses textes de référence pour le prouver. Les obsessionnels compulsifs, me dit-elle, se consacraient soit à la vérification des choses, soit à leur nettoyage.Selon elle, j’appartenais à la seconde catégorie et je voulais simplement vérifier que la pâte d'amande était bien de la pâte d'amandes

     L’assistante sociale m’énonçait les symptômes, et je faisais de mon mieux pour les illustrer de façon manifeste avant de la laisser m’en guérir.

     Après avoir été un obsessionnel compulsif, j’ai été un cas de stress post-traumatique. A cause des engueulades de ma grand mère après le vol.

     Pendant environ trois mois après ma première rencontre avec l’assistante sociale, j’ai été un cas de dissociation de la personnalité parce que je ne voulais pas parler de mon enfance avec la dame.

     Puis j’ai été un schizoïde parce je ne voulais pas me joindre au groupe hebdomadaire de thérapie qu’elle dirigeait.

     Ensuite à l'aube de mes quinze ans parce que j'avais eu le malheur de lui raconter que j'aimais pas me mettre nu dans un vestiaire avec d'autres adolescents et pensant qu'elle allait me diagnostiquer un complexe du vestiaire (penser que l'on un sexe plus petit que celui des autres), elle jugea qu'il fallait être plus ambitieux dans une étude de cas.

    j’ai donc eu le syndrome de Koro, lorsque vous êtes convaincu que votre pénis devient de plus en plus petit et que, une fois disparu, vous mourrez.

     Après cela, elle m’a fait avoir le syndrome de Dhat, lorsque vous êtes en crise parce que vous êtes convaincu que vous perdez tout votre sperme lorsque vous avez des rêves mouillés ou que vous pissez un bock. Elle m’a dit qu’il n’était pas surprenant que je sois tout le temps fatigué.

     À chacune de nos séances, elle me diagnostiquait un nouveau problème qu’elle me croyait susceptible d’avoir, et elle me donnait un livre afin que je puisse y étudier les symptômes. La semaine suivante arrivée, j’avais ledit problème, quel qu’il pût être, aussi sûr que deux et deux font quatre.

     Une semaine, pyromane. Une semaine, trouble d’identité sexuelle.

     En qq sorte, je suis devenu un spécialiste à l'insu de mon plein gré, c'est peut être la que j'ai raté le coche finalement. J’aurai pu être économiste au lieu de vivre d'une alloc ha,dicapé.

    Merci Marcel pour cette vulgarisation nécronomique