Il n’y a pas besoin d’être un grand économiste pour se rendre compte de l’absurdité du travailler plus prôné par le MEDEF car ce n’est pas la peine de produire plus pour augmenter l’offre alors que la demande s’écroule. Presque tout ce qui serait fabriqué deviendrait immédiatement excédentaire en raison du chômage massif qui touche les peu qualifiés dans tous les secteurs mais aussi les hautement qualifiés dans les secteurs qui connaissent un effondrement systémique
Il y aura un effet pauvreté qui profitera à quelques uns. Voici ce que va générer la crise en résumé
- Une importante concentration de richesses,
- la déstabilisation des petites et moyennes entreprises dans tous les grands secteurs de l’activité économique, y compris l’économie des services, l’agriculture et l’industrie manufacturière.
- la dérogation aux droits des travailleurs. Elle déstabilise le marchés du travail.
- Elle comprime les salaires (et les coûts du travail) dans les pays dits « développés » à revenu élevé ainsi que dans les pays en développement appauvris.
-Travail: chômage massif chez les peu qualifiés dans tous les secteurs et chez les hautement qualifies dans les secteurs connaissant un effondrement systémique de la demande.
Les revenus s’écrouleront à mesure que les bénéfices s'effondreront, les petites entreprises fermeront leurs portes, pour ne jamais rouvrir, les gouvernements seront contraints de resserrer leurs dépenses avec la baisse des recettes fiscales, et quelle que soit la concurrence qui persiste, le prix du travail, des biens et des services baissera implacablement.
La mondialisation a généré une hyper-spécialisation dans les économies locales et régionales, les privant de résilience. Toutes les économies exposées aux flux de demande d'une classe mondialisée de consommateurs avec un revenu discrétionnaire excédentaire connaitront d’énormes problèmes. C’est le cas par exemple de pays où le tourisme représente une part significative du PIB (Espagne, Croatie, France…) ou de ceux spécialisés l'extraction de matières premières.
Toutes ces pays sont aujourd'hui confrontées à un effondrement structurel de la demande mondiale, et certaines n'ont pas d'économie locale diversifiée pour amortir le coup porté aux emplois, aux revenus, aux bénéfices et aux recettes fiscales.
Concernant l’économie locale et le petit commerce
des milliers de petites entreprises qui pourraient à peine survivre à une baisse de 20% des revenus sont confrontées à une baisse de 50% ou plus à perte de vue. Avec des coûts tels que le loyer, la main-d'œuvre, les frais, les taxes, un nombre énormément important de petites entreprises dans le monde ne peuvent survivre car leurs coûts restent élevés même lorsque leurs ventes chutent: les coûts sont fixes, les bénéfices glissent rapidement vers zéro et au-delà.
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