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NECRONOMIE - Page 5

  • Moody dis lui OUI

    money power,moody,faillite en france,dette,ordre de la dette,ordodebitaePour la première fois depuis l’après-guerre, la France doit faire face à un problème de gestion des finances publiques et de maîtrise des dépenses. Qu’il suffise de dire que, nets d’intérêts, au cours des quatre derniers trimestres clos le 30 juin, la dette publique française a augmenté au rythme de 10 milliards par mois. Moody’s, nous laisse une note Aa2 pour six mois puisqu'on pas été foutu de présenter un budget avec les fameux 60 milliards d'économie. Il faut du fric partout y compris pour les catastrophes naturelles que l'on estime déjà minimum pour démarrer et reconstuire à 450 millions.

    Barnier va déchanter et le pays aussi.

    Transformer l'argent en ordre de la dette sert d'arme contre l'autonomie de la société. L'argent qui est censé être l'unité de mesure de la valeur devient maintenant l'outil de soumission totale. L'endettement devient une malédiction métaphysique. Nous sommes maudits en quelque sorte par le pouvoir créancier car nous avons vécu au dessus de nos moyens même si nous ne nous en sommes jamais aperçus et même si la faute ne nous incombe pas, nous devons ressentir la culpabilité car l'endettement est une faute et en tant que faute pénétrer le domaine de l'inconscient.

    Ainsi fonctionne l'Ordodebitae dont la messe nous sera servie désormais quotidiennement.

    Comme le dit la Money Power : Quand nous agissons, nous créeons notre propre réalité. Tandis que vous étudiez cette réalité,nous agirons de nouveau, créant de nouvelles réalités, que vous pouvez aussi étudier et c'est de cette manière que les choses s'organiseront. Nous sommes les acteurs de l'histoire et vous tous autant que vous êtes, vous serez largués en chemin pour seulement étudier ce que nous faisons...

    Il faut reconnaître qu'ils sont forts les lascars....

     

     

  • Milee Melo

    531061842.jpgOn nous parle de taxer les ultra-riches , mais en attendant, on licencie les pauvres.

    Alors là, champion du monde, le top du top, le plus gros licenciement depuis quarante ans.

    Les plus crevards d'entre nous...Dans ma génération, chez les infortunés, jeunes, nous avons tous fait ce métier pour survivre dans le monde des squats, certains comme mon ami Chris faisait homme-sandwich...on survivait comme ça...Tous les mecs qui sortaient de tôle, les junkies, les marginaux et tous ceux qui venaient d'en bas virtuellement ruinés. C'était un metier pour lequel on ne demandait pas de CV ni de compétences particulières.

    Sociologiquement, c'est une Kata. La trappe à pauvreté ne mène qu'à la voie du désastre. La bulle verte détruit les emplois des plus pauvres qui vont rejoindre désormais la déchetterie du monde meilleur.

     

    Les salariés licenciés de Milee manifestent devant Bercy : « C’est la plus grande catastrophe sociale depuis quarante ans ! »

     

    Milee, le fiasco qui a abouti au plus grand plan de licenciement de l'année | Les Echos

     

  • ORDO DEBITAE

                                  

    Se remplir la bouche d’éducation financière est très à la mode. Essayer de le rendre accessible à tous est une autre affaire.

    L'ami Reprise des chaussettes, grand animateur de ce blog, a raison d'employer ce terme d'Ordo Debitae pour désigner l'Ordre de la dette.

    Comme il le souligne dans ses commentaires, tous les matins nous avons droit à la grande messe de la dette. Personne ne parle pour autant du Pouvoir créancier de la Money Power.

    Le capitalisme, monstre vorace capable de faire la synthèse, a perçu l'énorme demande d'autorité qui hante notre société. Raison pour laquelle, il s'est transformé en néo-ordoliberalisme. Le libéralisme autoritaire.

    Pour ceux qui débarquent sur ce vieux blog, petit rappel sur le fonctionnement de l'ordre de la dette.

    La relation créancier-débiteur se superpose aux relations capital-travail, État-providence-usager, entreprise-consommateur et les traverse en instituant les usagers, les travailleurs et les consommateurs en « débiteurs » . La relation créancier-débiteur devient le pivot autour duquel se fait la transformation de la « gouvernance » (mot de la novlangue du pouvoir qui signifie commandement capitaliste) .

    Nous sommes passés de la régulation fordiste qui privilégiait le pôle industriel et débiteur au temps du capitalisme à la papa à une régulation financière qui met en avant le pôle financier et créancier.

    La messe Ordo Debitae est dite...

    Courtoisie de Vince pour les images

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    On nous en aura débité des conneries...

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