Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NECRONOMIE - Page 2

  • Les falaises de marbre trumpienne

     trump.jpg

    Compte tenu des marchés gonflés comme des carcasses putréfiées sous le soleil :
    Bourse au plus haut –
    Immobilier au plus haut –
    Bitcoin, Ethereum, Or… au plus haut –
    Masse monétaire hypertrophiée –
    Dette publique aux cieux –
    Inflation rampante, 4 % annuels comme une sueur froide,
    depuis janvier 2020, sans interruption.
    Deux fois le Saint Graal des 2 % de la Fed, ce placebo destiné à maintenir les moutons sous perfusion de stabilité.

    Soyons clairs : ce n’est pas un environnement qui exige un adoucissement du prix de l’argent.
    C’est l’ABC, écrit en sang, sur les murs du capital.

    Dernier réflexe des grands fauves avant de crever :
    éjaculer leur semence noire sur la terre.
    Dernier spasme – la Bête se répand, contaminant la poussière,
    cherchant à se reproduire dans les chairs mortes du système.

    Les démocraties libérales ne respirent plus.
    Elles sont déjà des cadavres maquillés.
    La pseudo-nationalisation d’Intel par Trump l’a gravé dans la pierre tombale :
    techno-nécro-capitalisme en phase terminale.

     

  • Les hommes morts sont dangereux

    Q

    Résultat d’images pour LAVROV CCCP

     

    Qu’il était écrit d’avance, dans les marges invisibles du contrat social déchiré, que les autels de pacotille seraient dynamités. Plus de totems consommables. Plus de gadgets sacrificiels. Le bouc émissaire — cette plante carnivore sortie des serres opaques de manipulations discrètes — taillé, sectionné, composté. Une solution système comme par réflexe pavlovien. Moins de 24 heures : prédiction confirmée.
    L’administration Trump, ou ce qu’il en restait, rôdait autour d’Intel, comme un vautour corporate, flairant ses 7 %. Faire du géant de silicium le hub central, la cathédrale de l’IA. Une arche boursière où se réfugier pendant que l’eau monte.

    Les nouveaux venus, gavés de liquidités faciles, maquillés en traders de la dernière heure, réduits à néant comme à la fin d’un cycle. Une bulle chasse l’autre. Encore une. Et toujours la même odeur d’ozone brûlé.

    Sérieux maintenant. On entre dans la salle d’opération.
    Lavrov surgit au sommet de l’Alaska, CCCP sur sweat-shirt, apparition spectrale. Geste de mauvais augure, coup de théâtre ou simple rappel : la nationalisation déguisée rôde toujours, derrière la vitre sans tain.

    Nvidia, AMD, contraints à l’obole : 15 % siphonnés sur chaque puce qui traverse la muraille de Chine. Feu vert contre tithe techno. Une dîme d’un autre temps. État
    Le vieux futur revient, masqué, déguisé en régulation.

    Liberalisme est définitivement mort lui succède, l’Etat fort souverain.

    Ce n’est plus du communisme, ce n’est plus vraiment du capitalisme, la mutation est en cours.

     

  • Poupée dégonflable

    IMG_1815 (2).jpg

    L’Europe vendue au marché noir des illusions — estampillée, tarifée, cédée comme un lot de surplus militaire. Les droits de douane deviennent des clous dans le cercueil. 750 milliards d’euros pour alimenter la machine yankee, pomper notre sang énergétique jusqu’à l’anémie finale. Les généraux de l’OTAN comptent les dollars en prière, le crucifix planté dans la chair molle du vieux continent.

    Pacte de soumission signé à l’encre noire sur papier déjà jauni : l’Histoire n’est pas morte, elle nous dévore lentement — cannibale discret, couteau entre les dents. On croyait avoir atteint la fin du film, mais les bobines continuent de tourner dans la salle vide. Les spectateurs sont partis, mais la bande-son hurle encore.

    750 milliards en trois ans — un viol rituel de l’économie. En 2024, ce n’était que 70 milliards, un prélude, un baiser avant l’étranglement. Aujourd’hui, c’est un bain de sang à huis clos, un gage offert pour un mariage forcé. Ce n’est pas du commerce, c’est un pacte faustien avec un diable qui change de visage à chaque élection.

    Et au sommet de ce théâtre, un homme — visage orange, sourire de requin, qui réduit toute alliance à une arnaque de casino. L’Europe s’incline, paie l’entrée, se laisse menotter, croyant acheter la sécurité. Mais la sécurité est un mirage qui recule à chaque pas.

    Demain, la carte sera blanche — pas celle de la liberté, mais celle du coma. Divisée, vulnérable, Europe-poupée cassée, incapable de décider si elle veut encore respirer seule. Le sable s’écoule dans le sablier, et au fond… un désert.