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NECRONOMIE - Page 4

  • Nécronomie Power

    1748117858684.jpgCe n’est plus le maître des lieux qui est le maitre du jeu mais le maître des jeux à l’heure du capital fictif qui  devient le maître des lieux qui ne sont plus que virtuels ou dans le cloud des GAFA.

    Naguère, aux galères, la cadence à suivre était indiquée et le fouet bien appliqué aidait les malentendants à se mettre à l’unisson. Un tel effort est désormais inutile. La dépendance de forçats des temps présents ne connait aucune faille. L’imagination de la Money Power est sans limite. Par veulerie à la Trump ou par cynisme comme Goldman Sachs et la bande…Sur le fond, ils ont raison, nos vies ne sont que le fruit de banquiers centraux non élus et conseillers par leur soin.

    Sur les chaînes infos, c’est la Nécronomie au quotidien. Nous devrions monter un logiciel de décomposition du cadavre sur écrans pour la suivre en temps réel avec nos analyses.

    Lorsqu'après l’humiliation de Pearl Harbour et le passage en économie de guerre pur commandes de l’Etat et qu’il a fallu par la suite reconvertir son économie de guerre en économie de Marché, les USA ont mis le paquet en vendant au monde entier son consumérisme totalisant via les Procter et Gamble. et consors en multipliant nos besoins tout en nous acculturant à leur mode de vie et goûts. Désormais, nous avons le choix entre une dislocation de l’Eurozone ou le fédéralisme dont ne veulent pas les peuples. Parlez en aux polonais qui gueulent contre les réfugiés ukrainiens et les incitent à revenir au bled…coupables de profiter de leurs avantages sociaux et de leur générosité…

    L’administration américaine entend recourir massivement aux déficits et à la dette, en répercutant le coût sur ses partenaires, y compris l’UE. Tout le monde peut le comprendre… Pustula va capituler devant le masculiniste…Personne ne peut se passer du créateur de la bulle, ne serait-ce que pour comprendre comment fonctionne le National-libéralisme, Nationalisme pour les pauvres et libéralisme pour les riches….

    Déduction faite du fait que les 7 trillions de dette des USA doivent être refinancés à des taux qui sont certainement inférieurs aux actuels, donc une certaine secousse estivale est à budgétiser aujourd’hui, si la tendance seulement pour 2026-2028 – c’est-à-dire ce qui reste de l’administration Trump – est celle d’une expansion des déficits et de la dette digne des années de Bidenomics. Voilà le bulletin météo….

  • Globotique

    JPC fusion homme machine       

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    lI est des images qui, sans bruit ni fureur, disent tout du monde qui vient. Cette boucherie tenue par un robot — image à la fois cocasse et glaçante — condense à merveille les contradictions de notre époque technolâtre.
     
    Nous voilà face à un paradoxe : une boutique affichant fièrement "BOUCHERIE", mais dont les étals présentent non pas des morceaux de viande, mais des pièces mécaniques. La chair est absente, supplantée par l’acier. Ce n’est pas un bœuf que l’on découpe ici, mais la condition humaine.
     
    Le robot, placide et impeccable, n’a pas besoin de salaire, ne fait pas grève, ne connaît ni fatigue ni passion. Il est l’aboutissement logique d’une rationalisation du travail portée à son paroxysme. C’est l’idéal tayloro-schumpetérien : substituer à l’homme faillible une machine prévisible. Pourtant, ce progrès apparent soulève une question fondamentale : que reste-t-il de l’humain dans un monde où même le boucher n’a plus besoin de mains ?
     
    Le décor, lui, trahit une nostalgie. Les murs sont garnis d’outils d’antan, les couleurs sépia évoquent une époque où le travail était encore une affaire de transmission et de matière. Mais cette nostalgie n’est qu’un habillage : le robot est là pour nous rappeler que le passé ne reviendra pas. L’artisanat devient musée ; l’automate, norme.
     
    En réalité, cette scène n’est pas une anticipation du futur. C’est une critique silencieuse de notre présent : nous avons troqué le sens pour l’efficience, l’humain pour l’algorithme. La boucherie n’est plus un lieu de savoir-faire, mais une chaîne logistique où l’on gère des unités de production — qu’elles soient animales ou robotiques.
     
    La symbolique est claire : la robotisation n’est pas qu’un progrès technique, elle est une mutation culturelle. Elle redéfinit nos métiers, notre rapport au corps, et peut-être même à la mort.
     
    Alors, que nous dit cette image ? Que nous avançons, certes, mais à quel prix ? Peut-être qu’en confiant jusqu’à nos couteaux à des machines, nous tranchons nous-mêmes le lien fragile qui nous reliait encore à notre propre humanité.
    Depuis les années 90, les bouchers se plalgnent qu'ils ne trouvent plus d'apprentis encore moins pour les abattoirs. Ajouter à cela cela les gens consomment de moins en moins de viandes. Par ailleurs Darmanin en a parlé, il faut envisager la suppression de l'argent liquide qui selon lui favorise uniquement le narcotrafic. Demain, dans la foulée, on pourra aussi interdire les armes blanches sauf pour ceux qui pourront disposer d'un port d'armes... Pour rappel mes dossiers sur les monnaies numériques;

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  • Trump l'homme qui marchait sur la dette

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    Trump l’homme qui marchait sur la dette s’est affranchi de la gravité. Lorsqu’on est hors sol, le ciel est à portée de mains.

    Il marche, s’avance, un pied après l’autre, et sous ses pas, ce qu’on appelle "la dette", s’ouvre, prête à engloutir tout ce qui bouge. La dette, on peut s’y pendre pas s’y suspendre…la dette est la plus belle machine de prédation jamais inventée pour assujettir les populations  désormais condamnées à s'appauvrir sur le lieu même de leur richesse. 

    Mais voilà : dans l’univers de Trump, la dette n’est pas une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête, c’est un trampoline. Un outil de propulsion. Il la caresse, la manipule, lui donne une forme malléable, elle devient son alliée, son partenaire d’ascension. Le secret ? Ne pas regarder en bas, ne jamais regarder en bas.

    Les héroïnomanes, dans leur sagesse édentée, savent que la meilleure des drogues permet d’oublier ses douleurs physiques et mentales. Ils savent aussi que c’est une pompe à calcium. Qu’ils vont maigrir et devenir des sans dents. Pour autant, beaucoup font le choix de continuer parce qu’ils n’envisagent plus de vivre autrement. Tout ceux qui ont pris des drogues dures connaissent cette phrase mythique : « J’arrête quand je veux… »

    c’est exactement ce que fait la planche à billets : elle apaise, elle anesthésie, elle empêche de sentir la véritable nature de l’effondrement, mais à la fin, elle vous tue, lentement. La planche à billets est un poison à retardement. Le QE (Quantitative Easing), tout comme une dose d’ héroïne bien dosée, chasse les souffrances immédiates, mais à quel prix ? Juste le droit de continuer…

    Moody’s en dégradant la note des USA  s’est finalement mis au service de la Maison-Blanche. Une aide précieuse, une bénédiction déguisée, qui permet aux États-Unis de respirer, de survivre jusqu’en 2025. *

    2025… cette ligne d’horizon où tout doit se jouer. L’Amérique doit traverser la colline, comme un chevalier sans armure, traversant la tempête avec une confiance désarmante, apparemment indestructible.

    Que dire du Trésor américain, ce monument d’ironie, avec ses titres de dette à 30 ans qui se vendent avec un rendement supérieur à 5 % ?

    Une absurdité. Et pourtant, c’est la réalité. En un clin d’œil, la façade des chiffres a explosé. Le TGV de la finance s’est pris un mur, et les amortisseurs sont en train de craquer. Cette hausse des taux, c’est le prélude à la tempête. La foudre tombe sur le système. Mais attention, refinancer ce qui avait été émis en mode QE à 2 % aux taux actuels équivaut à déposer le bilan. La fameuse dette insoutenable citée par Moody’s. 

    Mais que faire ? Les banques centrales, dans leur désir désespéré de faire redescendre les rendements, abaissent leurs taux, encore et encore, sans aucun effet durable. Ce qu’elles appellent "la politique monétaire accommodante" devient une illusion. Alors que reste-t-il à faire, si ce n’est sortir l’arme nucléaire de l’armoire ? Acheter à tout-va. De la dette comme on jette du charbon dans une chaudière sans fin.

    Un "QE" pas comme les autres, une pelle jamais vue auparavant, une pelle prête à engloutir des milliards et des milliards, dans un vrombissement sans fin.

    Et puis il y a ceux qui refusent de voir, ceux qui prétendent que la dette n’existe pas, que l’imprimerie magique l’efface, comme par enchantement. Ces naïfs, ces aveugles, qui jouent avec la grenade sans mèche, ignorant la portée de leur geste. Et pourtant, la vérité est là, brûlante : la dette ne peut que s’envoler. Mais dans quelle direction ? Vers les étoiles, oui, et la trajectoire de cette fusée s’éloigne à toute vitesse du pouvoir d’achat des citoyens. Le combustible ? La dette, une dette qui s’alimente d’elle-même, inépuisable, incontrôlable. C’est le prix de l’inéluctable.

    Nous sommes tous ivres, drogués, burnoutés de la dette mais chacun à sa façon. Et, l’effet produit n’est pas le même : certains apeurés en fixant le monde droit dans les yeux. D’autres pleurent et s’épanchent sur le sein de cet ancien monde virtuel de la vassalisation tranquille avec les USA : D’autres ont déjà dégueulé et se sentent bien. C’est le cas des nécronomistes ; pour la plupart la nausée ne fait que commencer…

    Le système, dans sa folie, avance. Et Trump, l'homme qui marchait sur la dette, continue son chemin, sans jamais regarder en bas hurlant sa supériorité sur le monde entier....We play together, we pay together...telle est la loi du score....