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  • MERCI LE COVID

    Il y a qq mois, il était impossible de demander de l'argent, on nous rabattait les oreilles avec le discours de la dette. Pas de fric, pour les hôpitaux, pas de fric pour les Gilets jaunes,pas de fric pour la dépendance, l'éducation, pas de fric pour tout...nous allions ruiner les générations suivantes, nos enfants, nos petits enfants qui allaient payer notre inconséquence...L'Etat était en faillite disait Fillon...

    Mais le miracle du COVID est passé par là et nous pouvons le remercier...merci Saint-Covid car depuis l'argent coule à flot et des sommes gigantesques. Rien qu'hier 750 milliards et plus remarquable encore la dette, tout le monde s'en fout et s'en cogne les roubinis comme dirait le docteur Doom. Et comment pourrait il en être autrement puisque les taux d'intérêts (négatifs) sont inférieurs au taux de croissance molle. Autrement dit on gagne de l'argent en s'endettant !!!

    Que cela ne soit plus vraiment du capitalisme, que cela euthanasie les petits rentiers, les retraités allemands (lol) pas grave, l'argent coule à flot...Désormais le modèle des Etats est devenu celui de la nouvelle économie. On valorise des ressources avenir et du travail non consommé. Qu'importe qu'UBER, Tesla ou Spotify ne produisent pas de bénéfices. Toutes ces entreprises sont plus valorisés que la chaîne Hilton et tout son immobilier....

    Olivier Blanchard l'ancien chef économiste du FMI souligne que de faibles taux d’intérêt indiquent que le secteur privé obtient d’assez faibles retours sur investissement : réaffecter plus de ressources à l’investissement privé ne  changera pas grand-chose pour la croissance. Il est vrai que le retour sur investissement est certainement plus élevé que le taux d’intérêt sur des actifs sans risque comme les bons du Trésor américain. Mais Blanchard fait valoir qu’il n’est pas aussi élevé que beaucoup semblent le croire.

     Autrement dit chers amis nécronomistes, il est clair que le capitalisme n’arrive plus à extraire sa plus value de l’économie réelle. Nous ne pouvons compter que sur l’investissement public et cela ne peut passer que par une augmentation des impôts des plus riches et une destruction des paradis fiscaux. Faute de quoi, nous resterons dans une économie à la Madoff.

     

     

     

     

     

     

  • Le double dong nécro est de retour !!!

    Vous le savez chers amis, j'ai évoqué à de nombreuses reprises dont dans l'inteview sans filet à la sortie de Crise et Mutation le double dong nécronomique qui peut prendre plusieurs formes tant il est élastique.

    D'après Euler Hermes une hausse record de +35% en moyenne en 2021 des défaillances dans le monde. Il s'agit d'une véritable "bombe à retardement "2020 sera une année en trompe l'oeil". Si l’économie mondiale met plus de temps que prévu à se remettre du choc, la hausse des défaillances pourrait même dépasser les 50%.En France au moins + 25%. Seul façon de tenir pour les entreprises (tout comme les Etats) accroitrent leur endettement mais voilà

    On ne parle plus aujourd hui de la règle des 3 D mais de la règle des 7 D

    Debt-Deflation Double-Down

    Depôt de bilan-Divorce-Dépression

    Les faillites ou les faillites privées vont augmenter à mesure que les entreprises doubleront leur dette.

    Le score Z Altman est une formule élaborée en 1968 par Edward Altman, qui était professeur adjoint de finance à l'Université de New York. Le score Z utilise plusieurs revenus d'entreprise et valeurs de bilan pour mesurer la santé financière d'une entreprise, et il est utilisé pour prédire la probabilité de faillite et de défaut de paiement. Ce même Edward Altman est maintenant professeur émérite à la Stern School of Business de NYU et, selon un rapport de Bloomberg, il avertit que les faillites aux États-Unis vont exploser.

    Altman est préoccupé par le niveau des nouvelles émissions de dette des entreprises depuis mars, qui "ouvre la voie" pour de nombreuses entreprises, espérant simplement que l'économie et leur situation s'amélioreront. Les émissions mondiales de titres de créance de sociétés cette année dépassent les 2 billions de dollars, dont la moitié proviennent d'emprunteurs américains. Tout cela fait partie du tableau de bord pour les liquidités qui surviennent au début de la déflation, sauf dans ce cas, il s'agit d'emprunts utilisés pour rembourser des prêts à court terme qui ont été prélevés en mars et avril. Ces sociétés jouent simplement à la roulette russe avec des dettes maintenant, priant pour que la chambre chargée ne s'arrête pas à leur tête.
     
    Nécronomiquement votre