Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Crise et Mutation - Page 58

  • Les aventures de Marcel la feignasse et de JPC

    marcel.jpg

    Je suis un économiste de rue.

    Je ne présente plus mon ami Marcel la feignasse Président de l'Inaction Française que les habitués du blog connaissent bien.

    Marcel est un activiste de la non-action donc ne se considère pas comme un chômeur. Sur ce point, il a parfaitement raison car Macron comme le prouve son Ministère du plein emploi est un négationniste du chômage. Il pense que les milliers d'emplois non pourvus dans l’hôtellerie et la restauration par exemple sont dus au fait que les français sont des fainéants et des assistés. Raison pour laquelle, il veut que les gens au RSA travaillent quinze heures par semaine ceci pour les pousser à accepter des emplois non pourvus.

    Pour démonter le ridicule de cette idée zombie, je me suis rendu avec Marcel dans un resto concerné par cette pénurie de main d’œuvre. Marcel y est connu par sa preoccupation écologique de la fonte des Glaçons.

    Le patron qui doit regarder Cnews en boucle m'a directement accosté sur le sujet : Les jeunes ne veulent plus travailler....

    Je lui ai demandé si il ne croyait pas que si il augmentait fortement le salaire proposé, il trouverait sans difficulté. Il m'a répondu que ce n'était pas possible financièrement et que si il ne trouvait pas, il allait vendre son établissement. Quelques minutes après, surexcité, il m'avouait même qu il l'avait déjà mis en vente mais qu'il ne trouvait pas d'acquéreur.

    En résumé, ile ne trouvait pas de personnel mais il ne trouvait pas d'acheteur non plus.

    C'est alors que Marcel égal à lui même lui a proposé de débloquer la situation :

    «  Je suis acquéreur, je vous en donne dix euros... »

    Le patron s'est marré sans même prendre conscience que sa problématique n'était que les deux faces de la même pièce. Il ne trouvait pas de personnel car il ne payait pas assez et il ne pouvait pas vendre car il demandait trop. Tout cela parce que le prix qu'il escomptait n'était pas le fruit d'un travail ou d'un chiffre d'affaire et d'un bénéfice mais d'un emplacement dans un contexte de croissance du Marché immobilier.

    La situation est bloquée...L'acquéreur potentiel trouvant que c'est trop cher compte tenu du fait qu'il devrait mieux payer son personnel et donc diminuer sa marge et sa rentabilité pour reprendre l'établissement dans un contexte où le coût du crédit augmente et où l'immobilier par conséquent ne monte plus , problème d'abordabilité...

    En vérité, ce n'est pas le travail le problème ou le chiffre d'affaire mais la valorisation d'un  capital fictif lié à un Marché d'actif gonflé à la planche à billet. Donc la valo de l'immobilier. Dans le business, l'addition doit être payé par les clients et non pas sur les salariés que l'on sous paye. Un resto n'est pas une société de plateforme comme Uber malgré la proposition du patronat d'ouvrir le secteur à des auto-entrepreneurs sur lesquels on ne paye pas de charge. Le nouveau lumpenprolétariat...

    Mais bientôt avec l'effondrement largement prévisible mais que personne ne veut voir ; une nouvelle possibilité s'ouvrira : celle de celui qui veut vendre son âme au diable mais dont le diable ne veut pas car elle perd chaque jour de la valeur.

    C'est ça la déflation...

  • Résumé et prévision nécro Lagarde toujours Hagarde

     

    inflation,lagarde,hagarde,bce,prix,salaires,effondrement,crise

     

    Chacun sait sur ce blog que nos vies ne sont que le fruit de scénarios de banquiers centraux non élus avec un dans la bande qui a tout le pouvoir de l'autre coté de l'Atlantique We play together we pay together.

    Préparons-nous à un monde qui devra bientôt revoir à la hausse de l’ordre de 3% au moins l’objectif des banques centrales dans la dynamique de stabilité des prix, compte tenu des niveaux structurellement maintenus à la hausse en raison de la nécessité absolue de compression de l’inflation artificielle -gonflée- d’un stock de dette publique et privée désormais insoutenable.

    Aujourd'hui le mandat de la BCE  est de 2% mais vous savez comme moi que lorsque on arrive pas à résoudre un problème, on en change l’énoncé. Ou alors on change le sens via un glissement sémantique comme la vidéo surveillance devenue vidéo protection. L'essentiel est maintenant de les décompléxer dans l'usage de la planche dont les démocraties de Marché ont besoin pour survivre.

    Ce monde a besoin d’un QE pérenne (planche à billet moderne) pour maintenir le système en marche. Et les salaires bénéficieront-ils d’une réévaluation automatique et constante ? Cela n'en prend pas le chemin.

    Le régime est aujourd’hui celui d’une érosion structurelle du pouvoir d’achat, en fait adoucie cycliquement par des aides au revenu qui seront non seulement garanties par les crises systémiques nécessaires au fonctionnement du carrousel mais aussi financées en déficit, vendant au public la bêtise de la monétisation sans frais

    A part nos amis allemands ordolibéraux qui considère que Lagarde les ruine et qui jouent solo maintenant tous les autres pays sont contre la hausse des taux mais aussi pour le retour de la planche en niant que la planche alimente l'inflation. 

    Quant à Hagarde, elle vient une nouvelle fois de stupéfier tout le monde en déclarant que l'inflation venait de nulle part ce qui a suscité ce type de réaction :

    Inflation came from nowhere” - European Central Bank President Christine Lagarde (Aka Madame Inflation) She has printed trillions of Euros and kept rates below 0% for years.

    Faut que les emmene au Japon le pays du QE permanent contre le chatîment des neufs orifices. C'est ce qui nous attends dans peu de temps dés qu on se rapprochera de 135 % d'endettement.

    Le Japon débloque 200 milliards d'euros pour financer des mesures face à l'inflation (msn.com)

    Christine Lagarde l'avoue : la BCE ne sait pas d'où vient l'inflation - Journal du Coin

  • Le Burn Out Sociétal

     

    849644764.jpg

    Dans le prolongement de l'llustre Robert E Lane (qui avait prophétisé en son temps la perte du bonheur dans les démocraties de Marché, livre hélas jamais traduit car trop noir qui n'avait reçu pour la même raison qu'un très modeste succès commercial), je continue dans les gonzonomics pour constater les dégâts. Parce qu'il faut aussi en rire, Après avoir été démonteurs d'illusions nous sommes devenus des épavistes en puissance...

    La nécronomie et son langage parfois opaque étant devenu au fil du temps une avant-garde. Je vous propose de prendre compte ce nouveau concept.

    Le sujet du Burn Out a fait l'objet de nombreux ouvrages et de nombreux travaux. Il est défini généralement comme un épuisement psychique résultant d'un stress chronique dans le cadre du travail.

    Avec ce blog, nous avons aussi l'ambition de démontrer qu'une grande partie de la population a vécu un Burn out sociétal.Ce Burn out sociétal est la conséquence de multiples facteurs qui se sont conjugués. Nous en examinerons ici le survol et les détails. Toutes les conséquences de ce phénomène ne peuvent être à ce jour connus. Elles sont et seront médicales et psychologiques mais aussi économiques. L'économie reposant sur la confiance. Nous sommes convaincus que le Burn Out sociétal est le préalable pour comprendre les événements qui se déroulent et comment ils sont reçus par un public qui s'est déconnecté de la narration officielle des gouvernants.

     

    Vous le vivez comme moi dans l'effondrement que nous vivons. Un monde qui oscille entre les faits d'hiver(doux) barbares et sanglants aussitôt instrumentalisés genre Lola contre Allah ou Justine où les malheurs de la vertu et la redécouverte de l'existence du mal sur les plateaux TV et la guerre sans guerre...

    Comment en sommes nous arrivés là ?

    C'est un débat nécronomique qu'ils nous faut avoir...nous croisons tous des gens burnoutés. Cela va tout simplement trop vite et cela fait trop d'informations à assimiler. La mondialisation est devenue une ennemi qu'elle réprésente des pandémies ou de l'immigration et des pénuries...

    On peut considérer que le capitalisme et ses crises avait été intégré par les populations. Le consommateur/producteur se relevait sans cesse et puis tel un enfant hydrocéphale retombait sous le poid de la tête (dette). Au fond de nous mêmes, nous avions intégré la destruction créatrice schumpeterienne non par la théorie mais par l'expérience ou la simple observation.

     

    Les événements récents liés à la crise économique puis la pandémie et maintenant le contexte géopolitique et le changement climatique qui précède une mutation d'une ampleur historique, ont bouleversé tout ça. Historique aussi, le désir de vouloir faire muter des populations en deux ou trois ans alors que pareille mutation se conduit sur vingt ans soit une génération, 

     

    L'ensemble des ces évènements a généré un burn out sociétal qui n'a pas encore été analysé et dont ce blog fait aussi l'objet dans le vai faux présent perpétuel.

    PS Conseil du jour, perdez pas votre temps avec les burnoutés et n'oubliez pas que certains sont très rancuniers, imaginez que vous êtes au théatre sans payer la place.