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évolution - Page 17

  • Une seule solution : l'autoréduction

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    Voici le genre d'action que les Gilets jaunes et que nous tous pouvons mener.

    L'exemple italien !

    Le terme d’ « autoréduction » apparaît pour désigner le fait pour un groupe d’usagers ou de consommateurs de refuser de payer une partie ou la totalité du prix d’un produit ou d’un service. À Rome, les autoréductions d’électricité sont organisées par le Comité Politique de l’ENEL. D’après Vincenzo Miliucci, le comité de l’ENEL rassemblait en 1974 entre 200 et 300 personnes et était capable de mobiliser 4 000 ouvriers en cas de grève. L’autoréduction est théorisée comme un moyen pour les ouvriers de socialiser le rapport de forces conquis sur les lieux de travail (en l’étendant à l’extérieur de l’usine) et d’empêcher que les gains acquis en termes de hausse de salaires ne soient perdus dans l’inflation. Le mot d’ordre de l’autoréduction s’étend au-delà de la question des loyers à partir de 1969. Ce mot d’ordre d’autoréduction généralisée est d’abord popularisé par le PSIUP (Parti Socialiste Italien d’Unité Prolétarienne) , qui à Turin appelle à faire en sorte que l’insigne des ouvriers de la Fiat soit considéré comme une « carte de ravitaillement » .

    Imaginez un peu, les consommateurs qui font le prix, c'est ça le vrai consommacteur pas celui que l'on voudrait nous vendre et qui fait son choix devant le linéaire !!!

  • Américanisation et barbarie

     

     

    ntih.jpgAprès la mort de deux adolescents en un mois dans le ghetto ou je réside, LCI a consacré une heure d’émission au sujet en invitant le philosophe Roger-Pol droit pour qu’il éclaire de ses lumières savantes le mystère des banlieues de sécurité prioritaire qui génère des « barbares »
    Comme d’habitude et rien de nouveau sous le soleil, le philosophe, qui doit lire Nécronomie, a stigmatisé comme cause l’incommunicabilité avec les barbares qui a fait verser tant de flots d’encre à la meute journalistique et sociologique. Ainsi que l’absence de mots et de langage chez les barbares permettant une médiation quelconque.

    Analyse nécronomique :

    Qui ne vit pas avec moi et comme moi veut se suicider.
    Qui ne parle pas comme moi, qui ne s’habille pas comme moi, n’est pas intégrable.
    Tel est l’enseignement que l’Empire sème.
    Mais les barbares sont sourds à des avertissements aussi puérils, Ces barbares ne parlent pas et ne comprennent pas la langue de l’Empire, et, ne veulent pas l’apprendre. Ils ne savent pas que faire de la structure sociale de l’Empire, de la laïcité, des actuels moyens de production, des papiers d’identité ou du RSA. Ils n’ont rien à demander aux fonctionnaires impériaux, ni rien à leur offrir.. Ils n’ont pas le temps de se demander si le capitalisme permet l’ascension sociale. Contrairement aux sujets mécontents qui voudraient devenir des sujets contents, la possibilité d’un monde plus juste et plus social n’intéresse pas ces barbares

    Aujourd’hui, les barbares ne campent plus aux portes de la Cité. Ils se trouvent déjà à l’intérieur, ils y sont nés. Elles n’existent plus, les froides terres du Nord ou les steppes dénudées de l’Est, d’où faire jaillir les invasions. Il faut prendre acte que les barbares proviennent des rangs des sujets de l’Empire eux-mêmes. Ce qui revient à dire que les barbares sont partout. Pour les oreilles habituées à la langue de la cité, il est facile de les reconnaître puisqu’ils s’expriment avec un fort accent qui mixe l’arabe, le français souvent en verlan et l’anglais. Mais il ne faut pas se laisser abuser par cette novlangue, il ne faut pas confondre celui qui est dépourvu de langue avec celui qui parle une langue autre. Beaucoup de barbares sont en fait privés d’un langage usuel, rendus analphabètes par la suppression de leur propre conscience individuelle – conséquence de l’extermination de la signification réalisée par l’Empire. Si l’on ne sait pas comment dire, c’est parce que l’on ne sait pas quoi dire, et vice versa. Et l’on ne sait pas quoi dire, ni comment, parce que tout est banalisé, réduit au signe même, à l’apparence
    Et quoi dire, que faire au milieu du désert ? nombre de sujets deviennent barbares dans leurs gestes. Une fois paralysée la langue, ce sont les mains qui frémissent pour trouver un soulagement à la frustration. Inhibée dans sa manifestation, la pulsion de la joie de vivre se renverse en son contraire, l’instinct de mort. La violence explose et, étant sans signification, elle se manifeste d’une façon aveugle et furieuse, contre tout et tous, ruinant tous les rapports sociaux. C’est n’est pas une révolution, même pas une révolte, c’est un massacre généralisé accompli par les sujets rendus barbares par un monde sans sens parce que à sens unique. Cette violence sombre et désespérée gêne l’Empire, troublé dans sa présomption de garantir la paix des esprits, mais cela ne le préoccupe pas. En soi, elle ne fait qu’alimenter et justifier la recherche d’un meilleur ordre public. Cependant, bien que facilement récupérable une fois montée à la surface, elle montre toute l’inquiétude qui agite en profondeur cette société, toute la précarité de la contention par l’Empire des vicissitudes du monde moderne.
    La furie des barbares inspire de la terreur jusque parmi beaucoup d’ennemis de l’Empire comme Besancenot ou Mélenchon, désireux de vaincre mais avec les bonnes manières. En braves civilisés, ceux-là partagent le désaccord mais pas la haine ; ils comprennent l’indignation mais pas la rage ; ils lancent des slogans de protestation mais ne hurlent pas à la guerre ; ils sont prêts à verser la salive mais pas le sang.

    Ce qui fait une grosse différence à l'arrivée….

     

  • Taux négatifs à l'apéritif

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    Déclaration de guerre pour le dessert

    En relisant les raisins de la colère de Steinbeck, je me suis pris à nouveau un uppercut dans la gueule. Quel Talent. Steinbeck, l’écrivain de la Très Grande Dépression…
    La migration de centaines de milliers de gens contraints de prendre la route en abandonnant tout pour se rendre en Californie pour espérer survivre sous l’impact d’une crise économique et écologique.
    Des paysans qui n’en étaient plus, transformés en ouvrier avec l’arrivée des tracteurs. Un Etat qui les avait poussés à s’endetter toujours plus lourdement dans le productivisme. De pauvres âmes qui ne souhaitaient juste qu’à être propriétaire de leur maison. La dette, on peut s’y pendre pas s’y suspendre…
    Tous leurs biens seront saisis par des banques. Tout cela, on le retrouvera en partie bien évidemment dans l’histoire des subprimes mais on le retrouvera également lorsque la bulle immobilière explosera. Ce moment où les gens prendront conscience qu’ils ont acheté très chers à des taux très faibles. Le sentiment de richesse qui s’évapore psssiiiitttt. L’absence de travail à l’endroit où ils vivent. Tout cela résonne en nous avec les Gilets Jaunes et le ralentissement économique mondial et l’inévitable déflation par la dette suspendue au-dessus de notre tête.
    Les raisins de la colère se terminent avec une image terrible. Une image d’humanité et de déshumanité :
    Une femme qui allaite un mourant.
    Toute comparaison mis à part, c’est ce que fait la BCE dont on dit qu’elle a, avec Draghi, empêché une Très Grande dépression. Même si aujourd’hui, les avis sont partagés puisque des voix s’élèvent pour dire qu’elle n’a fait que retarder avec les taux négatifs l’inéluctable.
    Nos vies ne sont plus que le scenario de banquiers centraux non élus. Est cela la démocratie ?