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depression - Page 16

  • LE POINT NECRONOMIQUE

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    récession,dépression,covid 19,coronavirus,reprise économique,avenir capitalisme,liberalismenmacron,futurLa politique monétaire (les taux d’intérets) en tant que telle est largement inefficace pour corriger un choc négatif venant du côté de l’offre, comme celui qui survient quand les conditions de production changent soudainement. En effet, les politiques monétaires ne peuvent pas remettre en marche les chaînes d’approvisionnement, ni empêcher les entreprises de stopper leur production et de mettre leurs travailleurs au chômage, quand la demande pour leurs produits ou services disparait. De même, ce genre de politiques ne peut pas résoudre un choc négatif imprévu venant du côté de la demande, simplement en réduisant les taux d’intérêt, surtout quand ceux-ci sont déjà très bas ou négatifs.
    En effet, lorsque les consommateurs voient leurs revenus chuter et quand ils perdent confiance, ou lorsqu’ils ne peuvent pas sortir pour dépenser, après avoir été mis en quarantaine, il ne faut pas compter sur une simple baisse des taux d’intérêt pour relancer les dépenses de consommation.

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    Ajoutons que lorsque les taux d’intérêt réels sont négatifs, résultat d’une tentative de stimuler la croissance économique par des moyens financiers, comme cela a été tenté au Japon et en Europe aux cours des dernières années, il en résulte d’importantes conséquences économiques.
    À la longue, en effet, des taux d’intérêt réels négatifs exercent une influence déflationniste sur l’économie. En effet, quand les taux d’intérêt nominaux sont inférieurs au taux d’inflation anticipé, [la définition des taux d’intérêt réels négatifs], les personnes retraitées et les épargnants en général sont de grands perdants. Leurs revenus et leurs dépenses se contractent, ce qui peut avoir un effet à la baisse sur les prix.
    Des taux d’intérêt réels négatifs menacent également la viabilité financière des fonds de retraite comme c’est le cas en Allemagne et des compagnies d’assurance, en les obligeant à investir dans des actifs financiers plus risqués. Ils encouragent également les entreprises à investir dans des projets qui ne seraient pas rentables autrement.
    Si il parait établi qu’en période de crise économique et financière, une banque centrale doit avancer des fonds illimités, c’est-à-dire prêter autant d’argent aux institutions attitrées que nécessaire, afin d’éviter des faillites en cascade et des fermetures. Cela doit se faire, cependant, contre des garanties collatérales afin d’éviter d’enrichir les banques en difficulté et leurs propriétaires avec de l’argent public, et afin d’éviter de créer un risque accru dans l’économie, C’est le sens de l’intervention de la BCE et des 750 milliards d’achat de dettes qu’elle va mettre sur la table. Reste à espérer que le bilan des banquiers centraux ne va pas se gonfler de créances pourries comme en 2008. On peut en douter…

    Aujourd’hui, il y a un consensus quant au besoin de recourir à la politique budgétaire pour juguler la crise.
    En France, nous serons au minimum à – 4% à la fin de l’année selon Lemaire, si l’on se souvient qu’en 2009 après les subprimes, nous étions à -7%, nous serons selon moi au moins à -5% peut être plus.
    Dans ce contexte, il est donc évident que la chute de l’économie exige des interventions budgétaires fortes, pour soutenir les besoins de trésorerie des personnes et des entreprises touchées par la crise, en particulier les petites et moyennes entreprises. En Italie par exemple, on annonce déjà 12% de faillite chez les PME.

    Mais, par quels moyens et comment, à un moment où les déficits publics sont déjà élevés?
    C’est une réalité indéniable que des millions de gens, sont temporairement mis à pied, et plusieurs d’entre eux comme les auto-entrepreneurs en France ou les travailleurs indépendants se retrouvent soudain sans revenus. Une première intervention publique consisterait à assouplir les critères et les conditions d’admissibilité aux prestations d’assurance-chômage, afin de couvrir le plus grand nombre possible de chômeurs involontaires. Ce qui ne va pas dans le sens dela récente réforme.
    Mais quand la plupart des personnes et des familles, à des degrés divers, voient leur situation financière se détériorer pendant la crise, il y a là un problème économique et social important.
    C’est ce à quoi, nous allons être confrontés d’où l’importance de la mise en place d’un revenu universel et en attendant d’helicopter money (distribution de cash) comme cela se fait à Hong Kong à tous les citoyens de la zone euro. Même Trump qui y était pourtant farouchement hostile expliquant que cela risquait de créer de l’inflation envisage cette mesure.
    Nous en sommes là…

    Nécronomiquement votre

     

  • Retour au réel par la case désastre

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    Si l’on tend l’oreille et que l’on écoute le discours sous-jacents des politiques impuissants, la crise sera salutaire : elle constituera certes une saignée dans un corps exsangue mais elle forcera les hommes et les institutions à revoir leurs habitudes nocives à coups de planche à billets.
    Axiome nécronomique : en période de crise même les billets font la planche…
    Ainsi, chacun espère un « capitalisme vert » comme moteur d’un nouveau régime d’accumulation et générateur d’emplois. L’affaire est entendue : la crise est l’occasion d’une amélioration du capitalisme, pas d’une rupture avec lui.
    Ceux qui naïvement croient ce discours risquent d’être déçus puisque dans le contexte de la crise, des réactions tout à fait opposées sont en train de se produire.
    Voyez-vous poindre des mesures écologiques ??? Certes non, ce dont on parle, c’est plutôt d’accroitre la productivité en sortie de crise du coronavirus et s’attaquer aux protections existantes elles-mêmes au nom de la « relance de la croissance » comme les soixante heures, le travail le dimanche, les congés forcés etc…Pour le reste le message d'un conseiller de Macron est clair vis à vis des assistés "Nous avons beaucoup d'aides sociales, mais pas assez d’argent dans les services publics"

    C"est donc les plus en difficultés qui paieront. Rien de nouveau sous le soleil...


    Quant à la start up Nation si certains parviennent à s’extasier devant cette « virtualisation » du monde et lui pronostiquent un grand avenir. Seule une conscience entièrement post-modernisée est capable de croire qu’une virtualisation sans bases réelles pourra durer toujours. Il est sûr que cela arrangerait beaucoup de monde de démontrer que la fiction vaut autant que la réalité, tout en étant beaucoup plus ouverte à nos désirs.
    La réalité ne dépasse pas la fiction, elle dépasse l’affliction comme à coutume de dire mon ami Vince.
    Il n’est cependant pas nécessaire d’être un grand prophète pour prévoir que les « dénis de la réalité » prononcés avec des sourires suffisants n’ont plus beaucoup d’avenir dans une époque de crises réelles.
    Ce dont nous avons besoin, c’est de masques, de textiles et de gel hydro-alcoolique. Pas une once de techno dans les produits de première nécessité qui nous manquent tant.
    Nous sommes aujourd'hui clairement dans une phase B d'un cycle de Kondratiev
    Dans une phase A, le profit est généré par la production matérielle, industrielle ou autre ; dans une phase B, le capitalisme doit, pour continuer à générer du profit, se financiariser et se réfugier dans la spéculation. Depuis plus de quarante ans, les entreprises, les États et les ménages s'endettent, massivement.
    Nous entrons désormais dans la dernière partie d'une phase B de Kondratiev, lorsque le déclin virtuel devient réel, et que les bulles explosent les unes après les autres : les faillites se multiplient, la concentration du capital augmente, le chômage progresse, et l'économie connaît une situation de déflation réelle.
    Nous en sommes bientôt là et cette réalité apparaitra au grand nombre dès que le projecteur se déplacera du coronavirus à l’économie et ses décombres.

    ALLEMAGNE – Le ministre des Finances de Hesse (Allemagne), Thomas Schaefer, “profondément inquiet” des répercussions de l’épidémie du coronavirus sur l’économie, s’est suicidé, a annoncé ce dimanche 29 mars le Premier ministre de ce land allemand, Volker Bouffier.
    Thomas Schaefer, âgé de 54 ans, marié et père de deux enfants, a été retrouvé mort samedi près d’une voie de chemin de fer. Le parquet de Wiesbaden a indiqué privilégier l’hypothèse d’un suicide.
    Thomas Schaefer était responsable depuis dix ans des finances de ce land où se trouve Francfort, le centre financier allemand, siège de la Banque centrale européenne et de grandes banques allemandes.
    “Dans ces moments difficiles (…) nous aurions eu besoin de quelqu’un comme lui”
    Il travaillait “nuit et jour” pour aider les entreprises et employés à s’adapter aux répercussions économiques de la pandémie, a indiqué Volker Bouffier, se disant “sous le choc”, dans une déclaration enregistrée ».

    Il est à noter qu'en France, personne de ce genre ne s'est suicidé et on nous dit que nous sommes pessimistes !!! En attendant les Allemand ont refusé les coronabonds au grand désespoir de Conte et de Macron. Les allemands ne veulent pas mutualiser leurs intérêts avec les pays du"club MED" (Europe du sud cette nade de feignasse...)

    ça existe vraiment l'Europe à part une union monétaire ???


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_Kondratiev

     

  • La synthèse du Docteur DOOM

    L'avis du Docteur Doom

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    Le choc causé à l'économie mondiale par COVID-19 a été à la fois plus rapide et plus grave que la crise financière mondiale (GFC) de 2008 et même la Grande Dépression. Au cours de ces deux épisodes précédents, les marchés boursiers se sont effondrés de 50% ou plus, les marchés du crédit ont gelé, des faillites massives ont suivi, les taux de chômage ont grimpé au-dessus de 10% et le PIB s'est contracté à un taux annualisé de 10% ou plus. Mais tout cela a pris environ trois ans pour se concrétiser. Dans la crise actuelle, des résultats macroéconomiques et financiers tout aussi désastreux se sont matérialisés en trois semaines.

    À moins que la pandémie ne soit stoppée, les économies et les marchés du monde entier poursuivront leur chute libre. Mais même si la pandémie est plus ou moins contenue, la croissance globale pourrait ne pas revenir d'ici la fin de 2020. Après tout, d'ici là, une autre saison virale est très susceptible de commencer avec de nouvelles mutations; les interventions thérapeutiques sur lesquelles beaucoup comptent peuvent se révéler moins efficaces que prévu. Ainsi, les économies se contracteront à nouveau et les marchés s'effondreront à nouveau.

    En outre, la réponse budgétaire pourrait se heurter à un mur si la monétisation de déficits massifs commence à produire une inflation élevée, en particulier si une série de chocs d'offre négatifs liés au virus réduit la croissance potentielle. Et de nombreux pays ne peuvent tout simplement pas effectuer de tels emprunts dans leur propre monnaie. Qui va renflouer les gouvernements, les entreprises, les banques et les ménages dans les marchés émergents?
    Plus tôt ce mois-ci, il n’a fallu que 15 jours à la bourse américaine pour s’effondrer en territoire baissier (une baisse de 20 % par rapport à son sommet), soit la baisse la plus rapide jamais enregistrée. Aujourd’hui, les marchés sont en baisse de 35 %, les marchés du crédit se sont emparés et les écarts de crédit (comme ceux des obligations à la jonque) ont grimpé à leurs niveaux de 2008. Même les grandes sociétés financières telles que Goldman Sachs, JP Morgan et Morgan Stanley s’attendent à ce que le PIB américain baisse de 6 % au premier trimestre et de 24 % à 30 % au deuxième trimestre. Le secrétaire américain au Trésor Steve Mnuchin a averti que le taux de chômage pourrait monter en flèche à plus de 20% (deux fois le niveau de pointe au cours de la crise de 2008).
    En d’autres termes, chaque composante de la demande globale - consommation, dépenses en capital, exportations - est en chute libre sans précédent. Alors que la plupart des commentateurs égoïstes anticipaient un ralentissement en forme de V - avec une production en forte baisse pendant un quart, puis se rétablissant rapidement le prochain - il devrait maintenant être clair que la crise COVID-19 est tout autre chose. La contraction qui est en cours ne semble pas être en forme de V, ni U, ni de L (un net ralentissement suivi d’une stagnation). Au contraire, il ressemble à un I: une ligne verticale représentant les marchés financiers et l’économie réelle en chute libre.
    Prévenir l’effondrement du secteur privé
    Même pendant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale, l’essentiel de l’activité économique n’a pas littéralement fermé, comme c’est le cas en Chine, aux États-Unis et en Europe aujourd’hui. Le meilleur scénario serait un ralentissement plus grave que 2008 (en termes de production mondiale cumulative réduite) mais à vie plus courte, ce qui permettrait un retour à une croissance positive d’ici le quatrième trimestre de cette année. Dans ce cas, les marchés commenceraient à se redresser lorsque la lumière au bout du tunnel apparaît.
    Mais le meilleur scénario suppose plusieurs conditions. Premièrement, les États-Unis, l’Europe et d’autres économies fortement touchées devraient déployer des mesures généralisées de dépistage, de recherche et de traitement du COVID-19, des quarantaines forcées et un verrouillage à grande échelle du type que la Chine a mis en œuvre. Et, parce qu’il pourrait prendre 18 mois pour qu’un vaccin soit mis au point et à produire à l’échelle, les antiviraux et autres thérapeutiques devront être déployés à grande échelle.
    Les gouvernements doivent déployer des mesures de relance budgétaire massives
    Deuxièmement, les décideurs monétaires - qui ont déjà fait en moins d’un mois ce qui leur a pris trois ans à faire après 2008 - doivent continuer à jeter l’évier de cuisine de mesures non conventionnelles à la crise. Cela signifie des taux d’intérêt nuls ou négatifs; des orientations prospectives améliorées; l’assouplissement quantitatif; et l’assouplissement du crédit (achat d’actifs privés) pour soutenir les banques, les non-banques, les fonds du marché monétaire et même les grandes sociétés (papier commercial et obligations d’entreprise). La Réserve fédérale américaine a élargi ses lignes de swap transfrontaliers pour faire face à la pénurie massive de liquidités en dollars sur les marchés mondiaux, mais nous avons maintenant besoin de plus de facilités pour encourager les banques à prêter aux petites et moyennes entreprises encore solvables.
    Troisièmement, les gouvernements doivent déployer des mesures de relance budgétaire massives, notamment par le biais de «  d’hélicoptère money » de décaissements directs de liquidités aux ménages. Compte tenu de l’ampleur du choc économique, les déficits budgétaires dans les économies avancées devront passer de 2 à 3 % du PIB à environ 10 % ou plus. Seuls les banquiers centraux ont des bilans suffisamment importants et solides pour empêcher l’effondrement du secteur privé.
    Risque d’une nouvelle Grande Dépression
    Mais ces interventions financées par le déficit doivent être pleinement monétisées. S’ils sont financés par la dette publique standard, les taux d’intérêt augmenteraient fortement, et la reprise serait étouffée dans son berceau. Compte tenu des circonstances, les interventions longtemps proposées par les gauchistes de l’école de théorie monétaire moderne, y compris les gouttes d’hélicoptère (distribution de cash à la population), sont devenues courantes.
    À moins que la pandémie ne soit stoppée, les économies et les marchés du monde entier continueront leur chute libre
    Malheureusement, dans le meilleur des cas, la réponse de la santé publique dans les économies avancées est loin de ce qui est nécessaire pour contenir la pandémie, et le paquet de politique budgétaire actuellement débattu n’est ni important ni assez rapide pour créer le conditions d’une reprise en temps opportun. En tant que tel, le risque d’une nouvelle Grande Dépression, pire que l’original - une plus grande dépression - augmente de jour en jour.

    En tout état de cause, même si la pandémie et les retombées économiques étaient maîtrisées, l'économie mondiale pourrait encore être soumise à un certain nombre de risques de queue de «cygne blanc». À l'approche des élections présidentielles américaines, la crise du COVID-19 cédera la place à de nouveaux conflits entre l'Occident et au moins quatre puissances révisionnistes: la Chine, la Russie, l'Iran et la Corée du Nord, qui utilisent déjà tous une cyberguerre asymétrique pour saper les États-Unis. de l'Intérieur. Les cyberattaques inévitables contre le processus électoral américain peuvent conduire à un résultat final contesté, avec des accusations de «truquage» et la possibilité de violence pure et simple et de troubles civils.
    De même, comme je l'ai expliqué précédemment, les marchés sous-estiment largement le risque d'une guerre entre les États-Unis et l'Iran cette année; la détérioration des relations sino-américaines s'accélère alors que chaque partie reproche à l'autre l'ampleur de la pandémie de COVID-19. La crise actuelle devrait accélérer la balkanisation et l'effondrement de l'économie mondiale en cours dans les mois et les années à venir.
    Ce tiercé de risques - pandémies incontrôlées, arsenaux économiques insuffisants et cygnes blancs géopolitiques - suffira à faire basculer l'économie mondiale dans une dépression persistante et un effondrement des marchés financiers. Après le krach de 2008, une réponse énergique (quoique différée) a tiré l'économie mondiale de l'abîme. Nous ne serons peut-être pas aussi chanceux cette fois.