Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

capitalisme vert

  • ne vous lavez plus, gardez le même caleçon

    Le vice-président de la Commission européenne avait suggéré que les citoyens européens soutiennent les embargos de l’UE contre la Russie en se douchant moins et en aérant leurs vêtements au lieu de les laver. Pas facile quand on a un pote qui squatte chez vous comme Marcel la feignasse que l'on a finit par surnommer l'homme de l'atlantide en raison de son calbut jaune...lié à ses problèmes de prostate...

    Frans Timmermans, le vice-président néerlandais de l’organe exécutif de l’Union, avait fait ces remarques bizarres lors d’une réunion de la commission de l’environnement du Parlement européen.

    « Chauffez moins, faites du vélo et aérez vos vêtements au lieu de les laver »,



    Face à la crise énergétique actuelle, qui menace de mettre l’Europe à genoux au plus tard cet hiver, les restrictions ne peuvent manquer d’apparaître comme le moyen le plus « pratique » de réaliser des économies d’énergie à grande échelle. Les restrictions sociales permettent non seulement de maîtriser l’inflation, mais aussi de nous aider, nous les citoyens consciencieux, à « faire notre part » contre le changement climatique ainsi qu'une contribution à la guerre sans guerre et à la défense (la défonce) du monde libre.

    Les restrictions, les interdictions deviennent des outils de défense de la démocratie contre l'autocratie...Paradoxe non ???

    En alimentant la noble illusion qu’un « Green New Deal » sans filet – soutenu bien sûr par des chèques énergétiques ou des primes diverses en attendant le retour de la planche à billets (c’est-à-dire plus de dette) – déclenchera une nouvelle ère de croissance capitaliste. La bulle verte au secours de la démocratie flageolante.

    L’adoption de politiques de restrictions pourrait bien être le seul moyen pour le « capitalisme vert » de s’affirmer, car le système doit garder à la fois la spirale inflationniste et les masses appauvries sous contrôle. Le point clé ici est que la « croissance durable » grâce aux technologies vertes reste une pieuse illusion pour un système qui nécessite des niveaux croissants de production à forte intensité de main-d’œuvre pour générer une valeur économique réelle. Chaque saut dans l’innovation technologique postindustrielle impulsée par le capital, aussi verte ou souhaitable soit-elle, entraînera une augmentation du chômage et de la pauvreté, ainsi que l’imposition de mesures répressives généralisées à des populations entières.OIP.jpg

  • Retour au réel par la case désastre

    unnamed.jpg

    Si l’on tend l’oreille et que l’on écoute le discours sous-jacents des politiques impuissants, la crise sera salutaire : elle constituera certes une saignée dans un corps exsangue mais elle forcera les hommes et les institutions à revoir leurs habitudes nocives à coups de planche à billets.
    Axiome nécronomique : en période de crise même les billets font la planche…
    Ainsi, chacun espère un « capitalisme vert » comme moteur d’un nouveau régime d’accumulation et générateur d’emplois. L’affaire est entendue : la crise est l’occasion d’une amélioration du capitalisme, pas d’une rupture avec lui.
    Ceux qui naïvement croient ce discours risquent d’être déçus puisque dans le contexte de la crise, des réactions tout à fait opposées sont en train de se produire.
    Voyez-vous poindre des mesures écologiques ??? Certes non, ce dont on parle, c’est plutôt d’accroitre la productivité en sortie de crise du coronavirus et s’attaquer aux protections existantes elles-mêmes au nom de la « relance de la croissance » comme les soixante heures, le travail le dimanche, les congés forcés etc…Pour le reste le message d'un conseiller de Macron est clair vis à vis des assistés "Nous avons beaucoup d'aides sociales, mais pas assez d’argent dans les services publics"

    C"est donc les plus en difficultés qui paieront. Rien de nouveau sous le soleil...


    Quant à la start up Nation si certains parviennent à s’extasier devant cette « virtualisation » du monde et lui pronostiquent un grand avenir. Seule une conscience entièrement post-modernisée est capable de croire qu’une virtualisation sans bases réelles pourra durer toujours. Il est sûr que cela arrangerait beaucoup de monde de démontrer que la fiction vaut autant que la réalité, tout en étant beaucoup plus ouverte à nos désirs.
    La réalité ne dépasse pas la fiction, elle dépasse l’affliction comme à coutume de dire mon ami Vince.
    Il n’est cependant pas nécessaire d’être un grand prophète pour prévoir que les « dénis de la réalité » prononcés avec des sourires suffisants n’ont plus beaucoup d’avenir dans une époque de crises réelles.
    Ce dont nous avons besoin, c’est de masques, de textiles et de gel hydro-alcoolique. Pas une once de techno dans les produits de première nécessité qui nous manquent tant.
    Nous sommes aujourd'hui clairement dans une phase B d'un cycle de Kondratiev
    Dans une phase A, le profit est généré par la production matérielle, industrielle ou autre ; dans une phase B, le capitalisme doit, pour continuer à générer du profit, se financiariser et se réfugier dans la spéculation. Depuis plus de quarante ans, les entreprises, les États et les ménages s'endettent, massivement.
    Nous entrons désormais dans la dernière partie d'une phase B de Kondratiev, lorsque le déclin virtuel devient réel, et que les bulles explosent les unes après les autres : les faillites se multiplient, la concentration du capital augmente, le chômage progresse, et l'économie connaît une situation de déflation réelle.
    Nous en sommes bientôt là et cette réalité apparaitra au grand nombre dès que le projecteur se déplacera du coronavirus à l’économie et ses décombres.

    ALLEMAGNE – Le ministre des Finances de Hesse (Allemagne), Thomas Schaefer, “profondément inquiet” des répercussions de l’épidémie du coronavirus sur l’économie, s’est suicidé, a annoncé ce dimanche 29 mars le Premier ministre de ce land allemand, Volker Bouffier.
    Thomas Schaefer, âgé de 54 ans, marié et père de deux enfants, a été retrouvé mort samedi près d’une voie de chemin de fer. Le parquet de Wiesbaden a indiqué privilégier l’hypothèse d’un suicide.
    Thomas Schaefer était responsable depuis dix ans des finances de ce land où se trouve Francfort, le centre financier allemand, siège de la Banque centrale européenne et de grandes banques allemandes.
    “Dans ces moments difficiles (…) nous aurions eu besoin de quelqu’un comme lui”
    Il travaillait “nuit et jour” pour aider les entreprises et employés à s’adapter aux répercussions économiques de la pandémie, a indiqué Volker Bouffier, se disant “sous le choc”, dans une déclaration enregistrée ».

    Il est à noter qu'en France, personne de ce genre ne s'est suicidé et on nous dit que nous sommes pessimistes !!! En attendant les Allemand ont refusé les coronabonds au grand désespoir de Conte et de Macron. Les allemands ne veulent pas mutualiser leurs intérêts avec les pays du"club MED" (Europe du sud cette nade de feignasse...)

    ça existe vraiment l'Europe à part une union monétaire ???


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_Kondratiev