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europe - Page 3

  • Le bonneteau européen

     

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    Ce n'est pas la belle Maria Zakharova la directrice de l'information et de la presse du ministère des Affaires étrangères de Russie et la porte-parole de ce ministère qui l'affirme ou une publicité de Gazprom mais bien la Money Power en l'occurence Goldman Sachs qui l'annonce :

    Goldman prévoit une augmentation de 2 000 milliards de dollars des factures d’énergie en Europe d’ici 2023

    • Les plafonds de prix de la production d’électricité sont probables en réponse, selon les analystes

    • Les factures d’énergie représenteront 15% du PIB européen, disent-ils

     À notre avis, le marché continue de sous-estimer la profondeur, l’ampleur et les répercussions structurelles de la crise », ont-ils écrit. « Nous pensons que ceux-ci seront encore plus profonds que la crise pétrolière des années 1970. »

    L’augmentation des factures d’énergie a incité les gouvernements à se précipiter pour alléger les pressions sur les coûts des ménages et des entreprises. Les ministres de l’énergie de l’UE se réuniront vendredi pour discuter de mesures telles que les plafonnements des prix du gaz naturel et la suspension de la négociation de produits dérivés de l’énergie. 

    Les plafonds de prix ne résoudraient pas complètement le problème de l’abordabilité, ce qui signifie qu’un déficit tarifaire pourrait être nécessaire pour étaler la flambée des factures sur 10 à 20 ans,

    Logique puisque comme je le dis toujours une mutation, c'est 20 ans donc la recette traditionnelle l'endettement des générations futurs

  • EUROPE PAS SI UNIE QUE CELA

     

     

    guerre,guerre sans guerre,armement,charbon,energie,europe,futur criseBloomberg a confirmé qu’au moins quatre opérateurs européens, dont l’allemand Uniper et l’autrichien OMV, ont accepté les conditions fixées par le Kremlin et payé les fournitures en roubles. Plus. L’agence de presse américaine confirme toujours comment dix entreprises européennes ont ouvert des comptes auprès de Gazprombank afin de donner vie au jeu rond sur les paiements, utilisant ainsi des euros ou des dollars et laissant le géant financier convertir en roubles et organiser le transfert à Gazprom Export. Un financement détourné pour sauver la face mais qui, au final, trahit une fracture exaltante au sein de l’Europe. Qui, en fait, à ce jour, n’a pas encore lancé le nouveau paquet de sanctions annoncé après le second tour Français et qui aurait dû inclure immédiatement le pétrole et le charbon russes.



     

  • Où grincent les chimères

    Les économies des pays pauvres sont divisées entre un secteur « moderne » étroit qui utilise des technologies de pointe et un secteur «traditionnel » beaucoup plus vaste caractérisé par une productivité extrêmement faible. On appelle cela le dualisme productif.

    Aujourd'hui le dualisme productif est également devenu une caractéristique critique et visible des économies avancées, nécessitant des remèdes qui sortent directement de la boîte à outils de la politique de développement.

    Il n'y a pas hélas que l'excellent Christophe Guilluy a avoir analysé la France périphérique et la fin des classes moyennes.

    Dans son livre de 2017 The Vanishing Middle Class, la disparition de la classe moyenne L'historien de l’économie du MIT Peter Temin a souligné que le modèle Lewis d’une économie duale était devenu de plus en plus pertinent pour les conditions aux États-Unis. Une combinaison de forces – la désindustrialisation, la mondialisation, les nouvelles technologies qui ont favorisé les professionnels et les capitalistes, et le déclin des protections pour le travail – ont en effet produit un fossé grandissant entre les gagnants et ceux qui sont laissés pour compte. La convergence entre les secteurs pauvres et riches de l’économie a été arrêtée, le niveau d’éducation a polarisé de plus en plus les marchés du travail et les disparités régionales se sont creusées.

    En Europe, l’augmentation des inégalités n’a pas été aussi marquée, en raison d’un État-providence plus fort, mais les mêmes forces y opéraient aussi. Les écarts entre les dirigeants et les retardataires entre les entreprises et les régions se sont creusés, et la classe moyenne s’est réduite

    En conséquence, les décideurs des économies avancées sont maintenant aux prises avec les mêmes questions qui préoccupent depuis longtemps les économies en développement: comment attirer les investissements, créer des emplois, accroître les compétences, stimuler l’esprit d’entreprise et améliorer l’accès au crédit et à la technologie – en bref, comment combler l’écart avec les parties les plus avancées et les plus productives de l’économie nationale.

    L’industrialisation a été le véhicule traditionnel pour surmonter le dualisme; à mesure que les travailleurs sont absorbés dans des activités manufacturières plus productives, les salaires augmentent et la productivité globale de l’économie augmente. Mais, dans les économies en développement et avancées, l’industrie manufacturière a perdu sa capacité à créer de nombreux emplois, en raison de l’automatisation et d’autres innovations permettant d’économiser de la main-d’œuvre. L’emploi manufacturier a diminué (en proportion de l’emploi total) même dans les pays qui ont maintenu des secteurs industriels forts, comme la Corée du Sud ou l’Allemagne.

    Ce n'est pas avec le pipoti pipota de Lemaire sur la réindustrialisation qui sera surtout de l'automatisation et de la robotisation que l'on y parviendra. Il faut se souvenir que depuis les années 80 le capitalisme dans l' hyper concurrence de la mondialisation n'arrivait plus à extraire la plus-value du travail de l'homme raison pour laquelle les délocalisations vers les pays pourvoyeurs de main d’œuvre bon marché ont eu lieues et que le capitalisme financier a vu le jour comme planche de salut du capitalisme à l'ancienne. Posez-vous la question / quelles sont les conditions économiques formidables pour que les entreprises qui avaient délocalisées dans les années 80 pour exister encore dans la mondialisation puissent en ce moment revenir en France et être rentable ?

    Que le consommateur citoyen accepte de payer trois à cinq fois le prix au minimum pour avoir un bel autocollant Made in France ? Cela ne serait pas suffisant car il faut vendre à l'export aussi...

    Quant au consommateur citoyen que l'on exalte aujourd'hui, depuis toutes ces années, on lui a vendu un pacte faustien : ce qu'il allait gagner en tant que consommateur, il allait le perdre en tant que travailleur localisé dans une société de consommation de produits venus d'ailleurs.

    Depuis les années 80, la capitalisme avait compris qu'il y avait beaucoup plus d'argent à gagner de la propension des gens à acheter n'importe quoi qu'à les faire travailler plus. Et les gens seraient heureux car travailler moins le ferait consommer plus et que le futur c'étaient les sociétés de loisir...

    Quarante après, il faut lui expliquer l'inverse...que ce qu'il va perdre en tant que consommateur il va le récupérer...en travaillant plus....Quel foutage de gueule...

     

    Les pays développés ressemblent de plus en plus à ceux des pays pauvres.