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fin europe

  • La Nécro c'est gonzo...

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    Si vous arrivez là par hasard et si vous avez l'intention de lire cette note et que vous n'aimez pas la punk économie, alors laissez tomber la lecture et reprenez une activité de normauxpathe comme regarder les chaînes infos..

    Coincée entre le rêve français nationaliste du Puy du fou pour les pauvres et le Choose France «si je veux» pour les riches comme Bernard Arnault, la France glissait sur le grand toboggan celui qui mène au grand splaash la piscine des ténèbres de l'économie.

    Gueule de bois de la petite maison dans la grande prairie de la mondialisation. Coincée entre la Chine et les USA qui jouent les gros bras...Le fameux trilemme de Rodrik dont je n'ai eu de cesse de parler depuis des années.

    Le pays de la désolation constante s'aperçoit soudain que nous jouons dans un jeu dont nous n'avons pas écrit le scénario. We play together, we pay together...et c'est Trump qui décide....Fin de notre modèle qui finalement n'a jamais existé si ce n'est dans l'arrogance de nos dirigeants. Le pays me fait penser à ce mec croisé aux urgences, un jour où j'avais accompagné mon indéfectible ami Marcel la feignasse qui avait bu sans modération ce qui n'avait rien d'étonnant sa philosophie étant de dire toujours Oui au prochain excès. En chutant lourdement, il s'était luxé l'épaule.

    Ce jour là, nous avions vu arriver un mec à la démarche peu assurée à qui nous avions proposer de s'asseoir et qui avait refusé. Nous n'allions pas tarder à comprendre pourquoi. En prenant sa douche nous avait-il dit, il avait glissé et avait chuté sur un flacon de shampooing lubrifié et hop en plein dans le mille. Il nous avait fallu à Marcel et à moi faire appel à nos grands talents d'acteurs et de faux témoins pour prendre une mine compatissante et crédule en se retenant de rire. Marcel avait débourré direct. L'imagerie du vécu dépassant toute logique basée sur un raisonnement, nous avions l'illustration du châtiment des neufs orifices. Vous serez punis par tous les orifices avec lesquels vous avez consommé...

    « Cela devait être du shampooing Dope, celui qui rend les cheveux raides » m'avait sussuré Marcel toujours à l’affût de la vanne qui tue...

    Au pays de la désolation constante, personne n'est jamais responsable de rien et personne même les experts ne voient jams rien venir. Pratiquer la politique de l'autruche, la tête dans le sable peut entraîner l'histoire du flacon de shampooing. Trump est là pour nous le rappeler. Fin de la vassalisation tranquille....

  • La main invisible du capitalisme

    L’administration Biden travaille déjà sur un ensemble de sanctions préventives contre la Chine afin de mettre immédiatement en place un mur de dissuasion économique au projet d’invasion de Taiwan. Et non seulement la stratégie serait si avancée que les responsables de Taipei seraient invités à Washington pour travailler sur le projet, mais il s’avère que l’Union européenne serait déjà sur la bonne voie pour adopter les mêmes mesures d’interdiction et de restriction contre Pékin. Bref, alors qu’elle commence seulement à accepter douloureusement le coût énergétique des sanctions contre la Russie, Bruxelles se préparerait à en adopter de nouvelles contre la Chine.

    EXCLUSIF Taïwan accueille des dizaines de législateurs étrangers à Washington pour imposer des sanctions | Reuters

    Et le silence qui a accompagné cette nouvelle semble décidément étrange, compte tenu des rivières d’indignation pour la spéculation en cours sur le gaz à la Bourse d’Amsterdam. Si l’indiscrétion était confirmée, en fait, nul autre que la présidence américaine opérerait comme une main visible sur un marché financiarisé et géopolitiquement stratégique comme celui du pétrole brut,

    l’objectif ultime: réduire mortellement la taille de l’économie européenne, en frappant au cœur de sa locomotive, déjà fortement affaiblie par l’énergie coûteuse. Et le tableau d’ensemble semble décidément sans prétention à l’interprétation : les États-Unis n’ont subi aucun impact direct de la crise énergétique actuelle au niveau du PIB, tandis que l’Allemagne, l’Espagne, la Grèce et l’Italie paient un prix infiniment plus élevé que celui imposé par que celui imposé par les crises énergétiques de 1974 et 1979.

  • L'Etau négatif (suite)

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    Dans un mémorandum publié par Bloomberg des anciens gouverneurs des banques de France, d’Allemagne et d’Autriche hurlent leur désarroi face à la situation actuelle et les taux négatifs. Mémorandum signé par
    Jacques de la Rosière, a former governor of the Bank of France
    • Herve Hannoun, former first deputy governor of the Bank of France
    • Otmar Issing, former member of the ECB’s Executive Board
    • Klaus Liebscher, former governor of the Austrian central bank
    • Helmut Schlesinger, former president of Germany’s Bundesbank
    • Juergen Stark, former member of the ECB’s Executive Board
    • Nout Wellink, former governor of the Dutch central bank

    Les mauvaises langues diront que ceux qui ont signé ce memorandum sont des allemands dont Draghila a ruiné l’épargne et des autrichiens qui sont dans une situation enviable économiquement et des vieux français.

    Voici en résumé ce qu’ils écrivent

     

    . L'impact négatif de l'environnement d'intérêt ultra-faible s'étend du système bancaire, en passant par les compagnies d'assurance et les caisses de retraite, à l'ensemble du secteur financier.
    Les effets de re-distribution en faveur des propriétaires d'actifs réels créent de graves tensions sociales.
    Les jeunes générations se considèrent privées de la possibilité de subvenir à leurs besoins en vieillesse par des investissements sûrs portant intérêt.
    Les prêts importants à des taux d'intérêt extrêmement bas maintiennent à flot les banques faibles et, indirectement par le biais de leurs prêts, les entreprises faibles. Ceci est réalisé notamment par le biais d'opérations ciblées de refinancement à long terme (TLTRO), qui ont considérablement augmenté en 2018. Les effets négatifs significatifs des taux d'intérêt très bas ou négatifs comprennent également une "zombification" de l'économie, qui, selon les études de l'OCDE et de la BRI, a déjà atteint un niveau considérable dans certains pays et contribue à la baisse de la productivité croissance.
    En élargissant et en renforçant davantage les orientations à venir, la BCE s'engage fermement à une politique monétaire ultra-lâche pour l'avenir, ce qui entrave considérablement la sortie de cette politique.
    Il y a dix ans, la politique monétaire de la BCE a contribué de manière significative à surmonter la grave récession et à consolider la croissance par la suite. Cependant, plus la BCE reste longtemps sur sa voie extrêmement accommodante, plus les effets négatifs prévalent. Les taux d'intérêt ont perdu leur fonction de direction et les risques de stabilité financière ont augmenté. Plus la politique de taux d'intérêt ultra-faible ou négatif et l'inondation des liquidités des marchés se poursuivent, plus le risque de recul est grand. Si une crise majeure devait frapper, elle serait de dimensions très différentes de celles que nous avons vues auparavant. Comme d'autres banques centrales, la BCE est menacée de la fin de son contrôle sur la création monétaire. Ces développements impliquent un risque élevé pour l'indépendance de la banque centrale…

    Bref à travers cette déclaration, vous comprenez pourquoi, Macron dans un système où les banques et les assurances sont très fragilisés, offrir à ses potes des nouveaux produits de retraites complémentaires. En clair une retraite par capitalisation destinée a terme à suppléer notre système devenu impratiquable avec les taux négatifs.
    Comme dab, la priorité est de sauver las banquiers et les assureurs. Par ailleurs, les anciens gouverneurs mettent en garde sur la fin de l’indépendance de la BCE et sa possibilité de création monétaire à l’instar de ce qui passe aux USA où il ne se passe pas une semaine sans que Trump vilipende Powell et la FED.