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ukraine

  • C le cocu qui paye la chambre

     Il n’est pas facile d’admettre que nous avons été utilisés puis abandonnés comme des chaussettes. Deux années d’automutilation russophobe étayée par 17 paquets de sanctions qui ont exposé le Vieux Continent à la nouvelle crise énergétique que nous connaissons et entraîné l’Allemagne dans une récession industrielle encore pire que celle du Covid. Et, maintenant, exclu de la table qui compte. Qui plus est, ils sont même destinés à payer la facture de la pax americana imposée par Donald Trump sans confrontation ni contradiction et que Vladimir Poutine vit comme une victoire sur tous les fronts.

    La Russie devait faire défaut et le rouble devait être réduit à la monnaie du Zimbabwe. Et au lieu de cela, il y a même un retour au G7 qui est évoqué. D’ailleurs, nous avons également assisté à la volte-face retentissante de l’OTAN sur l’entrée de Kiev dans l’Alliance et à l’hyperuranium diplomatique d’une Maison Blanche qui s’aventure dans des scénarios géopolitiques futurs dans lesquels non seulement un territoire, mais l’ensemble de l’Ukraine pourraient revenir sous le contrôle de Moscou.

     Bloomberg, explique à travers les mots d’anonymat de responsables américains – comment ce seront les autorités européennes et les pays qui paieront la facture de la paix et de la reconstruction. Un projet de loi qui, à ce jour, est budgétisé à environ 3 trillions de dollars entre investissements directs et coupes dans les dépenses sociales en faveur des dépenses militaires. Un chef-d’œuvre que seule l’UE pouvait rendre possible.

  • Guerre et planche nucleaire

    Pour la première fois, ici à Varsovie, les cinq plus grands pays européens s’accordent sur la nécessité d’obligations de défense européennes, c’est un tournant très important, a déclaré mardi le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, à l’issue de la réunion avec l’Italie, la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’UE.

    Bref la guerre réussit le miracle de mettre tout le monde d’accord sur la nécessité d’émissions communes. Par coïncidence, au milieu d’une campagne anxiogène de la Troisième Guerre mondiale qui voit la Pologne comme la ligne de front d’une offensive nucléaire russe imaginaire. Et avec les pays scandinaves qui distribuent déjà des brochures à leurs citoyens pour survivre au lendemain.
    Bref, il fallait trouver un moyen de réactiver l’imprimerie de Francfort. Et, ce n’est pas un détail secondaire, un secteur suffisamment vaste et pas trop différent dans les tâches pour pouvoir amortir les retombées presque évidentes de la crise automobile sur l’emploi
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  • Parlez d'avenir à des verts de terre...

    La Russie de Vladimir Poutine est-elle le meilleur des mondes et des modèles possibles ? Mais nos sanctions l’ont renforcée. Et nous a affaiblis, nous Européens, comme jamais auparavant. Ce qui peut être désagréable, je l’avoue. Parce que cela certifie que nous sommes des larbins. Et que ce que nous sommes sur le point de payer, représenté de manière flagrante par les chiffres allemands de ces dernières semaines, n’est que le résultat d’une politique à courte vue d’asservissement aux intérêts américains.

    Je vous l'avais écrit au début du conflit : ceux qui pensent que l'Ukraine va gagner la guerre peuvent éteindre la playstation. Zelensky le petit homme vert de guerre aura détruit les verts de terre. Il n'est pas responsable nous l'avons galvanisé avec des promesses que nous ne tiendrons jamais OTAN et intégration européenne. Il va désormais vivre une violente descente de coke. J'en veux pour preuve que Orban a anticipé certains des enjeux du prochain Conseil européen, annonçant un tournant imminent auquel l’Occident devra faire face à court terme, notamment avec un Trump qui exprime sa volonté de mettre fin à la guerre en Ukraine le plus rapidement possible : « en ce qui concerne la paix à Kiev", conclut Orban en disant qu’il n’a pas le droit de représenter une position univoque, il faudra faire évoluer les mesures dès que possible. Surtout, il faut rediscuter à court terme du prêt de 50 milliards d’euros qu’Orban lui-même avait tenté à plusieurs reprises de bloquer ces derniers mois : « nous avons quelques doutes sur la façon dont il est organisé, c’est une question ouverte, surtout après les élections américaines ».