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  • Chroniques d’un capitalisme terminal : Tel-Aviv, Tesla & Transes boursières

    1000031435.jpgExplosion médiatico-charnelle : Trump contre Musk,
    match de catch quantique sur fond de kétamine algorithmique et de sueur nation-Etat.
    Rien. Puis tout.
    Le vide d’abord — puis Tesla grimpe de 22 %, comme un zombie shooté au greenwashing qui a flairé la chair fraîche du spectacle.
    Un bond.
    Une morsure dans le réel.

    Pendant que les civils crament dans l’arrière-plan — le bain de sang que vos journaux étalent comme un bon vieux porno de guerre —
    les marchés, eux, s’agitent comme des vers dans une cervelle ouverte.
    Wall Street rit.
    La cloche sonne : Triomphe.
    Money Shot.
    Tout est un jeu vidéo, avec options d’achat intégrées.

    Pendant ce temps, dans les salons transhumains de JP Morgan, des prophètes snifflent des modèles prédictifs :

    « Si Tel-Aviv continue, on vous met le baril à 120 dollars. »
    Today ?
    — 68,97 $.
    Un écart.
    Un gouffre à combler avec du sang, du pétrole et de l’audience.

    À quoi sert l’escalade ?
    Bonne question, citoyen.

    Imagine un monde en flammes — et toi, petit porteur de portefeuille,
    que fais-tu ?
    Tu mises.
    Tu achètes la guerre.
    Tu achètes le dollar.
    L’actif refuge est la carte de l’Oncle Sam, trempée dans le napalm, recyclée en contrat à terme.

    Le système applaudit.
    Il est Faust.
    Il est Loto.
    Il est parfait.

    Un ballet nucléaire écrit par des IA cocaïnomanes,
    avec une BO signée BlackRock et des figurants payés en munitions.

    À la veille d’un chef-d’œuvre.
    Financier.
    Apocalyptique.
    Brillant.

  • La menace fantôme ? les allemands ont choisi la relance

    Ursula von der Leyen a saisit l’occasion : l’Europe doit recommencer à s’armer jusqu’au bout. Et à la vitesse de la lumière. L’Ukraine nous le demande. Et, peut-être, l’histoire. Certainement, l’Allemagne ...

    En un temps record et grâce à une Grosse Koalition entièrement empreinte par le sens des responsabilités et de l’État et sans hésitation pro-russe, la CDU et le SPD ont inclus dans les pourparlers pour la formation du nouvel exécutif la création de deux fonds spéciaux pour financer la défense et les infrastructures. Le premier fond doté de 400 milliards et la second de 400 à 500 milliards.

    En attendant, l’Allemagne en crise fatale peut mettre en place une opération Covid 2.0 avec un effet de levier 4X sur ses comptes publics. Sans que personne ne dise rien. Il est nécessaire de s’armer avant que l’Armée rouge n’atteigne Lisbonne. Pour tous les autres, des miettes d’euro-obligations. laissant dépenser 4 fois ce qui était déjà mis en place en 2022. Sans contraintes, ni coordination, ni fiscalité commune. L’Allemagne de Friedrich Merz. Ancien Blackrock

    Money Power…

  • C le cocu qui paye la chambre

     Il n’est pas facile d’admettre que nous avons été utilisés puis abandonnés comme des chaussettes. Deux années d’automutilation russophobe étayée par 17 paquets de sanctions qui ont exposé le Vieux Continent à la nouvelle crise énergétique que nous connaissons et entraîné l’Allemagne dans une récession industrielle encore pire que celle du Covid. Et, maintenant, exclu de la table qui compte. Qui plus est, ils sont même destinés à payer la facture de la pax americana imposée par Donald Trump sans confrontation ni contradiction et que Vladimir Poutine vit comme une victoire sur tous les fronts.

    La Russie devait faire défaut et le rouble devait être réduit à la monnaie du Zimbabwe. Et au lieu de cela, il y a même un retour au G7 qui est évoqué. D’ailleurs, nous avons également assisté à la volte-face retentissante de l’OTAN sur l’entrée de Kiev dans l’Alliance et à l’hyperuranium diplomatique d’une Maison Blanche qui s’aventure dans des scénarios géopolitiques futurs dans lesquels non seulement un territoire, mais l’ensemble de l’Ukraine pourraient revenir sous le contrôle de Moscou.

     Bloomberg, explique à travers les mots d’anonymat de responsables américains – comment ce seront les autorités européennes et les pays qui paieront la facture de la paix et de la reconstruction. Un projet de loi qui, à ce jour, est budgétisé à environ 3 trillions de dollars entre investissements directs et coupes dans les dépenses sociales en faveur des dépenses militaires. Un chef-d’œuvre que seule l’UE pouvait rendre possible.