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gaz - Page 6

  • BIOPOLITIQUE

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    il ne s’agit pas d’un faux fabriqué par la Russie, mais d’une capture d’écran du site Web de l’ambassade américaine en Ukraine, à partir de laquelle il est clair que Washington a publiquement admis sa collaboration avec Kiev sur le sujet. En effet, revendiquer l’existence d’un programme ad hoc. Et en parcourant l’article, nous découvrons, par exemple, comment le partenariat est également renforcé par les structures construites spécifiquement dans le cadre du programme de réduction de la menace biologique, les deux dernières qui n’ont vu le jour qu’en 2019 respectivement à Kiev et Odessa. Pourquoi nier ce qu’un bureau diplomatique prétend en plein air sur son site institutionnel ?

    Mais c’est le moins. Car la veille de la conférence de presse alarmée de Jen Psaki - coïncidence fortuite du temps, bien sûr et réticence à submerger l’écho du retour -, la Commission des relations étrangères du Sénat américain avait accueilli l’audition de la sous-secrétaire d’État aux Affaires politiques, Victoria Nuland, précisément sur l’affaire ukrainienne. Interrogée sur la question des bio-laboratoires par le sénateur de Floride, Marco Rubio, Nuland a étonné tout le monde: non seulement en admettant leur existence, mais aussi, en fait, l’importance stratégique, car à son avis, il fallait tout faire pour éviter qu’ils ne se retrouvent entre les mains des Russes pendant l’opération militaire. Comme les mots de Psaki, puisqu’il s’agit d’un acte public, l’audience a été enregistrée et est facilement récupérable sur YouTube. Qui ment ?

    Voici la partie centrale de l’intervention: les Ukrainiens sont équipés d’installations pour la recherche biologique. Aujourd’hui, nous sommes en fait très inquiets de l’hypothèse selon laquelle les troupes russes, les forces armées russes pourraient essayer de prendre le contrôle ... À cette fin, nous travaillons avec les Ukrainiens sur la façon d’empêcher les matériaux résultant de cette recherche de se retrouver entre les mains de l’armée russe, simultanément à l’avancée de l’armée de Moscou. En bref, un très haut responsable de la diplomatie américaine (et, en fait, du renseignement) a clairement déclaré, sous serment devant un comité du Sénat, que les États-Unis collaboraient avec les Ukrainiens sur la recherche biologique et qu’ils coordonnaient maintenant les efforts pour empêcher que le fruit de ces études ne se retrouve entre les mains des Russes. À peine 24 heures plus tard, une source aussi autorisée que la porte-parole de la Maison Blanche a tout nié et a tourné l’omelette, offrant à la presse le repas gratuit d’une probable attaque chimique russe.

    Pourquoi les médias ne se sont-ils pas sentis obligés de rapporter les deux nouvelles, compte tenu de l’autorité des deux sources? Ou, du moins, de souligner le moins du monde les divergences entre les deux versions ? Peut-être qu’une sous-secrétaire d’État ne doit pas être considérée comme crédible, pas même pour ce qu’elle déclare lors de l’audience du jury au Sénat? Ce serait grave. Très grave. Ou peut-être que ce qu’il y a à craindre est autre chose ? C’est-à-dire le contenu de ces bio-laboratoires. Surtout, compte tenu de l’écho de la pandémie encore fort et des versions liées à l’expérience de laboratoire qui est devenue incontrôlable (au mieux) encore dans l’air.

  • Les dessous de la morale ET LE GONFLAGE DE JOUES

     L’Europe, pour sa part, a non seulement offert à la BCE (qui se réunit aujourd’hui) l’opportunité de reporter l’ajustement des taux et la fin des achats d’obligations (prévue pour le 31 mars) mais a également mis en place un méga plein de soutien par l’émission de nouvelles euro-obligations. Exactement comme cela a été fait pour contrer la pandémie. En fait, le déficit d’avalanche. Bref, moins de quinze jours de guerre ont effacé le pire cauchemar du tableau noir des devoirs des banques centrales.

    Sans surprise, les marchés célèbrent comme des fous.

     si le cours des crises structurelles nécessaires pour maintenir en vie ce système dysfonctionnel d’endettement et d’endettement est progressif en termes d’intensité et de conséquences, à quoi devons-nous nous attendre et quelle sera la prochaine crise et à quel prix cela entraînera-t-il, afin de s’assurer que la roue du système continue et tourne et que le hamster court et ne se rebelle pas?

    Dès que la menace américaine de bloquer l’importation de pétrole brut en provenance de Russie et de préparer un embargo à grande échelle a fait passer le prix du baril à 139 dollars et celui du gaz à quelque chose comme 310 euros par mégawattheure, Berlin a mis fin à la pression en place dans l’UE et a annoncé qu’il n’avait pas l’intention d’adhérer à une telle escalade des sanctions.

    En bref, tant qu’il s’agit d’inclure sept banques dans la liste noire swift (en prenant soin de ne pas inclure Gazprombank), c’est bien, mais maintenant le risque d’un effondrement du PIB devient vraiment concret, compte tenu de ces évaluations des produits énergétiques et de l’inexistence d’un approvisionnement alternatif réel et crédible.