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ghetto - Page 5

  • Les citation du jour Piotr Pavlenski

    «Nous nous sommes intégrés et nous identifions aux Français, c'est pourquoi nous vivons comme les Français: nous ne travaillons pas et nous ne payons pas. Par exemple, l'immeuble où nous habitons — nous l'avons envahi.»

     

  • La zone

     

    surf.pngArnaque
    Les nuances politiques ne seront plus attribuées dans les communes de moins de 9.000 habitants, a décidé Castaner dans une circulaire qui a provoqué l'ire de l’opposition, indique Le Figaro. Celle-ci a dénoncé une «manipulation grossière» visant à «dissimuler l’absence totale d’ancrage total de LREM et leur défaite prochaine aux municipales».


    Des zones qui ont été abandonnées économiquement (zone rurale de petits fermiers, ghetto de travailleurs immigrés et d’assistés sociaux seront graduellement éliminées de tout autre réseau contrôlé par le spectacle de l’état, y compris son interface finale, la Police.
    Officiellement bien sûr cette ligne politique n’existera pas et l’état spectaculaire continuera de revendiquer sa juridiction et sa propriété sur ces zones — aucune autonomie politique ne sera permise, et des actes occasionnels de terreur seront diffusés largement dans le spectacle afin de fournir le vernis de la simulation du contrôle. Mais dans la réalité économique telle qu’elle est, ces zones auront été sacrifiées, comme des passagers jetés hors de la troïka de l’Histoire aux loups de la Mémoire. Vu que ce processus est déjà en cours, l’étude démographique fournit un indice pour le futur — où les classes partent-elles, où vont-elles ?. (Vu que la «culture» a un inconscient, elle déverse des signes magiques et des symboles — non la fumée d’offrandes immolées mais celle de voitures de flics en flammes.)
    Elles quittent dès qu’elles le peuvent ces territoires de désolation.

    Je crois que ce processus va s’accélérer jusqu’au point où, d’ici cinq à dix ans ce sera l’évidence même que des portions entières du pays ne se trouvent plus sur la carte. Elles ne produiront pas de «croissance», elles ne «consommeront» plus, et elles ne seront plus desservies par l’un quelconque de ces bureaux de «passe-passe» du spectacle — santé publique, armée/police, sécurité sociale, communication et éducation. Ces secteurs (économiques/sociaux/géographiques) cesseront d’exister pour tous les usages pratiques du contrôle. Les classes consommatrices quitteront ces secteurs et déménageront «ailleurs», soit socialement soit géographiquement soit les deux à la fois. Quant aux autres la gentrification les repoussera toujours plus loin. Ce qui en soit ne sera pas grave car on attendra plus d’eux aucune fonction productrice.

  • Chronique de l'hyperghetto

     

     

    ghetto,hyperghetto,antisemitisme,pas d'amalgame,banlieue,quartiers,misere socialeEntendu ce jour sur LCI, un ami de Macron dans une envolée lyrique déclarer « qu’il y a un antisémite au fond de nous tous » Et pourquoi pas un pédophile tapi en chacun d’entre nous ?
    Les politiques sont très mal à l’aise avec l’antisémitisme car ils ne veulent pas « stigmatiser » le fameux Padamalgam…
    Pourtant ce n’est pas à Jerusalem qu’il faut faire de grandes déclarations mais dans les quartiers en réalité.
    Cela fait maintenant bientôt trois ans qu’après avoir été gentrifié (néologisme JPC pour gentrification) et viré de Paris, que je vis dans ce qu’il est convenu d’appeler un Hyper-ghetto.
    Plusieurs constats et évidences :
    Ceux qui restent dans le ghetto ne peuvent pas créer par eux-mêmes des moyens de remplacement économiques ou politiques, substituts des moyens qui leur sont refusés par les Élites. Il en résulte que tandis que le ghetto dans sa forme classique agissait en partie comme bouclier protégeant de l’exclusion raciale brutale, l’hyper-ghetto a perdu ce rôle positif d’État tampon, se transformant en machinerie de mort pour la relégation sociale pure où les tensions ethniques sont quotidiennes.
    En mutant en Hyperghetto, le ghetto s’est transformé purement et simplement en un lieu dont pratiquement l’unique fonction est celle d’un dépotoir. Il est devenu une machinerie unidimensionnelle pour la relégation pure, un entrepôt humain où sont rejetés ces segments de la société urbaine, épaves humaines à la mauvaise réputation et dangereuses. J’en fais partie.
    À l’inverse du ghetto son prédécesseur, l’Hyperghetto sert non pas de réservoir de main-d’œuvre industrielle jetable, mais de simple décharge pour ceux d’entre eux pour lesquels la société environnante n’a aucun usage, économique ou politique. Dans l’Hyperghetto, point de Gilets jaunes ou de syndicalistes.
    Tous ces facteurs convergent pour produire un effet commun : l’identification du crime avec les « classes inférieures » (nécessairement locales) de la société ou bien, ce qui revient d’ailleurs au même, la criminalisation de la pauvreté. Aux yeux de l’opinion publique, les types classiques de criminels sont presque tous issus des «bas-fonds » de la société. Les ghettos urbains et les zones de non-droit sont vus comme les terrains d’élection du crime. Et, inversement, les sources de la criminalité (de la seule criminalité qui compte vraiment, celle qui est perçue comme une menace contre la sécurité des personnes et des biens) sont clairement locales et localisées mais la police n’y intervient plus tant que les habitants de l’Hyperghetto ne sortent pas de leur périmètre pour se rendre par exemple à Paris. Rien de sérieux n’est fait pour combattre l’économie parallèle. En vérité, elle est même tolérée puisque elle évite à l’État de consacrer des moyens.
    La seule chose qui inquiète le pouvoir est l’islamisation radicale qui crée des djihadistes dans les Hyperghettos où l’antisémitisme règne. La république laïque et indivisible a perdu. C’est un fait.