Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

hyperghetto

  • Justice des riches Justice des pauvres

    Hello

    ça y est j'a eu mon baptème en me rendant au tabac, cinq flics que je n'avais pas vu et qui étaient dissimulés dans l'Intermarché me sont tombés dessus, je me suis retrouvé face contre le mur, ils m ont passé la barre de détection puis m'ont demandé mon attestation; Je leur ai demandé où on pouvait la trouver, ils m ont dit sur Internet, je leur ai dit que je n'avais pas internet, ils m'ont dit sur votre téléphone, je leur ai dit que je n'avais de téléphone, alors ils m ont dit vous faites un papier. Je leur ai dit" je marque quoi ? "que je m'autorise à aller au tabac ?
    Enervé par mon interpellation car rien ne justifiait que l'on me fouille les mains en l'air, je les ai traité de connards (pas bien).
    heureusement j'habite dans une zone de non droit et tous les mecs de la contrebande de cigarettes sont venus me soutenir !! Ici on n'est pas habitué à voir des flics.

    Ce n'étaient pas des flics d'ici, ils devaient se dire que dans le quartier, il faut intervenir avec fermété, je doute fort que les bobos soient arrètés de la sorte.

    PS devant moi, il y avait une vielle dame qu'ils ont refoulé aussi. Le fait de ne pas avoir Internet ou un Smartphone devient limite du pénal. Justice des riches justice des pauvres

         

     

     zone grises.png

  • Chronique de l'hyperghetto

     

     

    ghetto,hyperghetto,antisemitisme,pas d'amalgame,banlieue,quartiers,misere socialeEntendu ce jour sur LCI, un ami de Macron dans une envolée lyrique déclarer « qu’il y a un antisémite au fond de nous tous » Et pourquoi pas un pédophile tapi en chacun d’entre nous ?
    Les politiques sont très mal à l’aise avec l’antisémitisme car ils ne veulent pas « stigmatiser » le fameux Padamalgam…
    Pourtant ce n’est pas à Jerusalem qu’il faut faire de grandes déclarations mais dans les quartiers en réalité.
    Cela fait maintenant bientôt trois ans qu’après avoir été gentrifié (néologisme JPC pour gentrification) et viré de Paris, que je vis dans ce qu’il est convenu d’appeler un Hyper-ghetto.
    Plusieurs constats et évidences :
    Ceux qui restent dans le ghetto ne peuvent pas créer par eux-mêmes des moyens de remplacement économiques ou politiques, substituts des moyens qui leur sont refusés par les Élites. Il en résulte que tandis que le ghetto dans sa forme classique agissait en partie comme bouclier protégeant de l’exclusion raciale brutale, l’hyper-ghetto a perdu ce rôle positif d’État tampon, se transformant en machinerie de mort pour la relégation sociale pure où les tensions ethniques sont quotidiennes.
    En mutant en Hyperghetto, le ghetto s’est transformé purement et simplement en un lieu dont pratiquement l’unique fonction est celle d’un dépotoir. Il est devenu une machinerie unidimensionnelle pour la relégation pure, un entrepôt humain où sont rejetés ces segments de la société urbaine, épaves humaines à la mauvaise réputation et dangereuses. J’en fais partie.
    À l’inverse du ghetto son prédécesseur, l’Hyperghetto sert non pas de réservoir de main-d’œuvre industrielle jetable, mais de simple décharge pour ceux d’entre eux pour lesquels la société environnante n’a aucun usage, économique ou politique. Dans l’Hyperghetto, point de Gilets jaunes ou de syndicalistes.
    Tous ces facteurs convergent pour produire un effet commun : l’identification du crime avec les « classes inférieures » (nécessairement locales) de la société ou bien, ce qui revient d’ailleurs au même, la criminalisation de la pauvreté. Aux yeux de l’opinion publique, les types classiques de criminels sont presque tous issus des «bas-fonds » de la société. Les ghettos urbains et les zones de non-droit sont vus comme les terrains d’élection du crime. Et, inversement, les sources de la criminalité (de la seule criminalité qui compte vraiment, celle qui est perçue comme une menace contre la sécurité des personnes et des biens) sont clairement locales et localisées mais la police n’y intervient plus tant que les habitants de l’Hyperghetto ne sortent pas de leur périmètre pour se rendre par exemple à Paris. Rien de sérieux n’est fait pour combattre l’économie parallèle. En vérité, elle est même tolérée puisque elle évite à l’État de consacrer des moyens.
    La seule chose qui inquiète le pouvoir est l’islamisation radicale qui crée des djihadistes dans les Hyperghettos où l’antisémitisme règne. La république laïque et indivisible a perdu. C’est un fait.