Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

récession - Page 22

  • Ecroulement ? vous avez dit écroulement un petit récap

    A Dan

    ecroulment,euro fin de partie,covid,coronavirus,catastrophe économique,récession,dépression,futur

     

    La Banque centrale européenne a mis ainsi 750 milliards d’euros pour soutenir le marché de la dette. L’objectif n’est pas de financer directement les États (les règles de la BCE l’interdisent), mais en donnant confiance aux investisseurs qui savent qu’ils pourront toujours revendre leurs titres à l’institution monétaire, de permettre aux États d’émettre de la dette auprès des investisseurs à des taux d'intérêt au moins inférieur à 2%. En se donnant la possibilité de racheter sans limite des obligations d’État auprès des acheteurs de titres, la BCE met ainsi en œuvre des mesures de soutien de la demande sur le marché de la dette tout en cherchant à éviter la dépréciation des titres de dette des États dans le bilan comptable des banques systémiques. Le 20 mars, la Commission européenne, par la voix de Ursula von der Leyen, annonce l’impensable auparavant, la suspension du « Pacte de stabilité et de croissance », c’est-à-dire des règles de discipline budgétaire imposées aux États de la zone euro. Désormais, les États pourront se faire les relais de la « lutte contre la récession », sans plus avoir à respecter les limites de 3 % du PIB pour le déficit public et de 60 % du PIB pour la dette. La mesure est inédite et n’a même jamais été envisagée durant la crise financière de 2008 ou pendant la crise de la dette de la zone euro en 2011. En cas d’effondrement économique, les règles budgétaires notoires, y compris les freins à l’endettement dans la zone euro, sont ainsi suspendues afin de donner aux États membres une plus grande marge de manœuvre financière dans la lutte contre la crise. Des propositions qui, il y a quelques semaines, auraient signifié la fin d’une carrière politique, sont maintenant introduites dans la discussion comme une bouée de sauvetage. Le ministre allemand de l’économie, Peter Altmaier, a annoncé que, si nécessaire, les entreprises stratégiquement importantes seraient nationalisées afin de protéger les secteurs hautement sensibles de l’économie. On parle à nouveau de « l’argent-hélicoptère » comme moyen de contrer l’effondrement de la demande par l’impression directe de monnaie et le don d’argent liquide aux populations. La Banque centrale européenne depuis le début de la crise tente d’empêcher l’effondrement imminent du secteur financier italien, qui souffre d’une gigantesque montagne de dettes, de créances douteuses et d’un ratio d’endettement national d’environ 130 % du PIB. Une nouvelle poussée de crise dans la zone euro pourrait venir d’Italie. Le 9 avril, un autre tabou tombe : la Banque centrale d’Angleterre à travers son pouvoir de création monétaire, décide de financer directement l’État du Royaume-Uni sur certaines dépenses, afin de lui éviter une trop grande dépendance vis-à-vis du marché obligataire. Cette « monétisation de la dette » par la création monétaire, permettant aux États de se financer directement auprès de leur propre banque, comportant toujours le risque de faire s’effondrer la valeur des devises.

     

     

  • Le sacrifice classes populaires suite

    coro.pngSamedi 11 avril, les travailleurs français sont appelés par Geoffroy Roux de Bézieux, le grand chef des figures de pain sucé du MEDEF, à mettre « les bouchées doubles » quand l’économie reprendra. « L’enjeu est de reprendre le travail plein pot » martèle la secrétaire d’État à l’Économie, Agnès Pannier-Runacher. « Il faudra probablement travailler plus que nous ne l’avons fait avant » poursuit-elle, pour « rattraper la perte d’activité induite par le confinement." 

    La fuite dans la cogestion de la crise  ne peut que conduire à la complicité avec le sacrifice humain, qui est objectivé et finalement réalisé consciemment ; non plus comme un sacrifice de l’énergie abstraite du travail jusqu’à ce que le matériel humain usé tombe mort, mais conséquence de l’obsolescence objective de cette coercition, pure ‘‘euthanasie’’ bureaucratique des masses des inutiles du capitalisme, qui prendra des caractéristiques anomiques. Si les métamorphoses de l’argent menant du sacrifice humain à l’objet symbolique de substitution étaient un processus partiel de civilisation sur le terrain non résolu des rapports fétichistes, le fétiche du capital, quant à lui, a mis en route un processus sacrificiel objectivé, qui de ce fait annihile tous les éléments civilisateurs de l’histoire humaine. Les prêtres de sang aztèques étaient bien inoffensifs, voire philanthropes comparés aux bureaucrates sacrificiels du fétiche capital mondial ayant atteint sa borne interne historique.

  • Déflation Power et distanciation sociale du consommateur


    Une synthèse d’un excellent texte de mes amis déflationnistes de deflation.com que je partage évidemment.
    La pièce de Shakespeare Macbeth est réputée pour être maudite après avoir eu des acteurs mourants et des émeutes associées à diverses performances au cours des siècles. Dire le nom Macbeth à l’intérieur d’un théâtre est pensé pour être très mauvais karma et si les gens se réfèrent à elle comme «la pièce écossaise» ou «la pièce du Barde» pour éviter la malédiction.
    Nous nous demandons si le mot déflation va de la même façon que Macbeth. Dans un article de Bloomberg, un gestionnaire de fonds obligataires de premier plan a déclaré : « Il est probable que nous ayons une impression négative d’inflation dans les prochains mois... » Inflation négative ? Est-ce que prononcer le mot d est maintenant susceptible d’entraîner une catastrophe?
    Eh bien, je suppose que c’est peut-être un pas dans la bonne direction de reconnaître que la hausse et la baisse des prix ne sont pas réellement l’inflation et la déflation. L’inflation et la déflation devraient se référer strictement à l’expansion et à la contraction de l’argent et du crédit dans une économie, mais nous avons été conditionnés à ne penser qu’aux prix à la consommation dans ce contexte. Le gestionnaire de fonds en question mise gros sur le fait que les attentes de baisse des prix à la consommation, en particulier au cours de la prochaine année, sont trop extrêmes. Un autre stratège de premier plan pour une grande société de gestion d’actifs déclare dans un article : «Lorsque les restrictions de séjour à la maison sont supprimés, la demande va rugir en arrière. Les familles afflueront vers les restaurants, les magasins, les spectacles et les mini-pauses - tout sauf rester dans les maisons où ils ont été confinés. Dans de nombreux cas, les ménages auront accumulé des économies pour financer une telle frénésie.
    Nous sommes très heureux de prendre l’autre côté de ces positions. Le krach boursier de mars 2020, qui se détache directement des sommets de nombreux marchés, est le plus susceptible d’être le début d’un processus déflationniste plutôt que la fin. Les taux de défaut augmentent sur les marchés du crédit et la déflation de la dette du secteur privé est en cours. Cela, en soi, devrait maintenir la pression à la baisse sur les prix, mais considérez cela aussi - Lorsque les blocages vont se terminer, comment le stock de détail excédentaire qui aurait été en mouvement va maintenant se déplacer? La réponse.des prix plus bas. Comment les entreprises de voyages attirent-elles les gens à voyager? Des prix plus bas. 
    Le fait est que l’humeur sociale est en train de changer pour une tendance purement négative où les gens sont conservateurs et réticents. La distanciation sociale est un moyen idéal de décrire cette nouvelle tendance post-virus, négative et déflationniste.

    Comme je le dit souvent, je suis négatif en guise d’apéritif …