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récession - Page 92

  • Pas de pitié pour la croissance

    Faisant suite à ma note d'hier "La charia du marché" et aux hypothèses soumises par Daniel dans ses commentaires :

    a: inflation forte (hausse des actifs + des salaires-hé oui car sans les salaires ça ne marche pas!!!)
    b: déflation (baisse du prix des actifs et monnaie refuge)


    je me permets de signaler en tant que nécronomiste, qu' il existe une hypothèse médiane, celle dans laquelle nous nous trouvons en France bien que cela soit encore caché :
    La stagflation (stagnation + inflation)


    François Fillon a beau faire cocorico avec notre 1,9 % de croissance, qu'en serait-il réellement sans notre deficit budgétaire cette année de 48 milliards
    (idem pour l'an prochain)
    Quel serait notre taux de croissance sans ces 48 milliards de dépenses publiques et sociales qui soutiennent notre économie artificiellement ?
    En vérité, nous serions déjà en récession alors que nous sommes au tout début du krach mondial et que nous n'avons pas encore effectué une seule réforme de fond prisonnier que nous sommes des différents corporatismes.
    Tous pour un...Chacun pour soi...

    Mon cher Daniel, toi qui vis en Allemagne dont le budget 2007 est équilibré (donc une vraie croissance), n'oublies pas que
    Le théorème d'Helmut Schmidt, qui était chancelier social-démocrate d'Allemagne lorsqu'il le formula, est toujours vrai : les marges brutes d'aujourd'hui font les investissements de demain qui, à leur tour, font la croissance, le pouvoir d'achat et la consommation d'après-demain.
    NB marge brute = Différence entre le prix de vente d’un produit et le coût de revient qui ne comporte que le coût de production ou d’acquisition.
    (par extension marge avant paiement des salaires)

    Contrairement, à ceux que disent les media et les hommes politiques de droite et de gauche confondus, la France des entreprises , ce n'est pas le CAC 40, ce sont les indépendants,les artisans et commerçants, et TPE et les PME, or depuis trente ans bien qu'étant la vache à lait du pays, nous avons toujours été maltraités et considérés comme des sous-merdes, et cela continue, écrasés que nous sommes par les charges, taxe professionnelle et autres rackets... car on ne fait pas la différence entre les gros et les petits...Pire que cela, on préfére nous voir rmiste qu'indépendant...Un rmiste , on le controle...il suffit de s'être rendu une fois dans un Ursaaf où l'on est limite traité comme un voyou pour s'en rendre compte (keskiveu cmec là, y va chercher à nous entuber...)

    Concrétement, les marges brutes des entreprises françaises hors CAC 40 n'arrêtent pas de décroitre et deviennent bien inférieures à celles de nos voisins allemands.

    Sans investissement, pas de croissance et sans croissance pas d'augmentation des salaires, c'est aussi con que cela...et le fameux paquet fiscal qui était censé générer de l'investissement et faire revenir les grosses fortunes en France n'a pas eu les résultats escomptés...c'est le moins que l'on puisse dire...

    Je ferai aussi remarquer que la France est seul pays du monde où les 40 premières valeurs sont les mêmes depuis trente ans.
    C'est pour cela que les sociétés changent de nom (Lyonnaise des eux devenue Veolia, Compagnie générale des eaux devenue Vivendi, France télécom devenue Orange etc...), afin de faire oublier que ce sont pour la plupart des ex monopoles et ajouter une touche de modernité.
    Alors qu'au même moment aux USA, on vivait des bouleversements complets dans l'indice DOW JONES (principales valeurs américaines) avec l'émergence de société comme Microsoft, INTEL etc...

    Une fois pour toute, Bill Gates, ce n'est pas possible dans un pays aussi structuré que la France, où ce sont toujours les mêmes qui rafflent tout et qui ne travaillent qu'entre eux...

    Restes en Allemagne, tu es bien mieux...mon ami (d'ailleurs l'Allemagne avec ses excédents commerciaux finira par se lasser de traîner un boulet comme la France...et le ptit Nicolas a beau s'agiter et être un super vendeur, il n'a rien à vendre à part le nucléaire civil et les Airbus (franco-allemands).
    Quoi d'étonnant dans un pays où les 2/3 tiers des députés de l'assemblée nationale (politiciens professionnels) ne savent pas lire un compte de résultat.
    Dépenser un budget, ce n'est pas la même chose que gagner de l'argent...

    Nécronomiquement tien
    (ouh là, j'suis nrv aujourd'hui (lol) Heureusement qu'en France, nous avons la politique de civilisation qui va nous apprendre que le bonheur n'est pas qu'économique et que l'on peut vivre heureux sans argent...Quelle trouvaille...

  • ZOMBIES

    Tout le monde veut aller au ciel de la consommation mais personne ne veut mourir...c'est pourquoi, lorsqu'il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre et mécaniquement se rendent dans les endroits qu'ils fréquentaient le plus de leur vivant.
    C'est pourquoi, en cas d'invasion des zombies, il faut éviter les supermarchés.

    Pour ceux qui l'ont loupé, cette vidéo hilarante (peut être devra t'on dire hillarante bientôt) de G.W Bush parlant de cette nouvelle menace.
    Nécronomiquement votre

    http://politicalhumor.about.com/od/bushvideos/youtube/bushzombies.htm

  • Bonne Année, Bonne santé, Bonne Récession

    Nous entrons dans un âge sévère.
    Un âge de crise ou la publicité ne suffira plus à remplir les coffres des média et à payer les équipages assoupis des agences de publicité.
    Car en pareille période, ce sont effectivement les dépenses de communication que l’on coupe en premier comme la guillotine la tête du condamné .
    Combien d’armada créatives verra t’on disparaître cet automne dans les brumes de la récession ?

    Oui, nous entrons dans un âge de glaciation de la séduction.
    Un âge ou le consommateur prendra le produit comme l’homme de goût, en une époque puritaine, prend la femme : debout contre un mur et habillée.
    Autrement dit sans artifice, sans séduction, sans design, sans packaging, sur l’étagère d’un linéaire, tout simplement parce que le dit produit est moins cher et que le consommateur achète un prix plus qu’un produit.

    En cet âge où les consommateurs prient sur l’autel du Hard Discount et du Low Cost, les modèles de l’instant s’appellent : Theodor et Karl Albrecht, les créateurs d’ALDI, les deux plus grosses fortunes d’Allemagne qui ont inculqué à leurs compatriotes un comportement d’achat tout droit issu de l’après-guerre dans un pays où 41 % des parts de marché dans l’alimentaire sont occupés par les hard discounters (contre 15 % encore seulement en France… eh oui ... il a fallu absorber l’Allemagne de l’est…)

    Luc Chatel, le secrétaire d’état à la consommation ne s’y est d’ailleurs pas trompé
    En commandant à Charles Beigbeider (Futur président du Medef) un rapport sur le low cost.
    «qui constitue un levier supplémentaire de croissance et de concurrence au bénéfice des consommateurs. »
    Car vous l’avez compris, le seul moyen d’augmenter notre pouvoir d’achat, c’est d’acheter moins cher des produits comparables.
    Vous l’avez constaté avec l’encombrant succès de Renault avec la Logan, d’abord destinée aux pays émergents, où elle est estampillée Renault ou Dacia (selon les pays), elle est arrivée en catimini en France en juin 2005. Depuis elle s’est écoulée à 50 000 exemplaires sous la marque Dacia, sans publicité.
    Pour le directeur du cabinet de marketing Acmé consultants, Jacques-Pierre Mariot, qui a travaillé sur le design de la Logan, il existerait un nouveau segment de consommateurs qui se moquent de dire : "Je roule en Logan".» Pour eux, la voiture ne serait plus un «moyen de dire qui on est».
    Bref, on s’en fout, du moment que cela répond au besoin premier : rouler…

    Et pour le constructeur réaliser 10 % de ses ventes totales en faisant fabriquer dans des pays ou les coûts salariaux sont inférieurs de 25 % et en supprimant les depenses de marketing, c’est évidemment très intéressant.

    En résumé, en période de récession, il existe encore un moyen de gagner beaucoup d’argent :

    Low cost =Max Profit

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