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recessıon - Page 11

  • Où grincent les chimères

    Les économies des pays pauvres sont divisées entre un secteur « moderne » étroit qui utilise des technologies de pointe et un secteur «traditionnel » beaucoup plus vaste caractérisé par une productivité extrêmement faible. On appelle cela le dualisme productif.

    Aujourd'hui le dualisme productif est également devenu une caractéristique critique et visible des économies avancées, nécessitant des remèdes qui sortent directement de la boîte à outils de la politique de développement.

    Il n'y a pas hélas que l'excellent Christophe Guilluy a avoir analysé la France périphérique et la fin des classes moyennes.

    Dans son livre de 2017 The Vanishing Middle Class, la disparition de la classe moyenne L'historien de l’économie du MIT Peter Temin a souligné que le modèle Lewis d’une économie duale était devenu de plus en plus pertinent pour les conditions aux États-Unis. Une combinaison de forces – la désindustrialisation, la mondialisation, les nouvelles technologies qui ont favorisé les professionnels et les capitalistes, et le déclin des protections pour le travail – ont en effet produit un fossé grandissant entre les gagnants et ceux qui sont laissés pour compte. La convergence entre les secteurs pauvres et riches de l’économie a été arrêtée, le niveau d’éducation a polarisé de plus en plus les marchés du travail et les disparités régionales se sont creusées.

    En Europe, l’augmentation des inégalités n’a pas été aussi marquée, en raison d’un État-providence plus fort, mais les mêmes forces y opéraient aussi. Les écarts entre les dirigeants et les retardataires entre les entreprises et les régions se sont creusés, et la classe moyenne s’est réduite

    En conséquence, les décideurs des économies avancées sont maintenant aux prises avec les mêmes questions qui préoccupent depuis longtemps les économies en développement: comment attirer les investissements, créer des emplois, accroître les compétences, stimuler l’esprit d’entreprise et améliorer l’accès au crédit et à la technologie – en bref, comment combler l’écart avec les parties les plus avancées et les plus productives de l’économie nationale.

    L’industrialisation a été le véhicule traditionnel pour surmonter le dualisme; à mesure que les travailleurs sont absorbés dans des activités manufacturières plus productives, les salaires augmentent et la productivité globale de l’économie augmente. Mais, dans les économies en développement et avancées, l’industrie manufacturière a perdu sa capacité à créer de nombreux emplois, en raison de l’automatisation et d’autres innovations permettant d’économiser de la main-d’œuvre. L’emploi manufacturier a diminué (en proportion de l’emploi total) même dans les pays qui ont maintenu des secteurs industriels forts, comme la Corée du Sud ou l’Allemagne.

    Ce n'est pas avec le pipoti pipota de Lemaire sur la réindustrialisation qui sera surtout de l'automatisation et de la robotisation que l'on y parviendra. Il faut se souvenir que depuis les années 80 le capitalisme dans l' hyper concurrence de la mondialisation n'arrivait plus à extraire la plus-value du travail de l'homme raison pour laquelle les délocalisations vers les pays pourvoyeurs de main d’œuvre bon marché ont eu lieues et que le capitalisme financier a vu le jour comme planche de salut du capitalisme à l'ancienne. Posez-vous la question / quelles sont les conditions économiques formidables pour que les entreprises qui avaient délocalisées dans les années 80 pour exister encore dans la mondialisation puissent en ce moment revenir en France et être rentable ?

    Que le consommateur citoyen accepte de payer trois à cinq fois le prix au minimum pour avoir un bel autocollant Made in France ? Cela ne serait pas suffisant car il faut vendre à l'export aussi...

    Quant au consommateur citoyen que l'on exalte aujourd'hui, depuis toutes ces années, on lui a vendu un pacte faustien : ce qu'il allait gagner en tant que consommateur, il allait le perdre en tant que travailleur localisé dans une société de consommation de produits venus d'ailleurs.

    Depuis les années 80, la capitalisme avait compris qu'il y avait beaucoup plus d'argent à gagner de la propension des gens à acheter n'importe quoi qu'à les faire travailler plus. Et les gens seraient heureux car travailler moins le ferait consommer plus et que le futur c'étaient les sociétés de loisir...

    Quarante après, il faut lui expliquer l'inverse...que ce qu'il va perdre en tant que consommateur il va le récupérer...en travaillant plus....Quel foutage de gueule...

     

    Les pays développés ressemblent de plus en plus à ceux des pays pauvres.



  • CORONAVIRUSSE instrument de financement de la transition écologique

    L'intérêt d'une guerre financière :

    Tout d’abord, la guerre financière évite les pertes et les cercueils à ramener à la maison. D’autre part, elle garantit des crédits bénis et des dépassements budgétaires en cette période de ralentissement mondial où l'on évoque la stagflation (stagnation et inflation) . Et, dans le cas des États-Unis, en outre, cela a un impact direct assez limité sur l’économie. Mieux les matières premières et le pétrole se payent en dollar et la guerre est pour eux l'occasion d'essayer de nous fourguer leur gaz liquéfié qu'hélas nous ne savons pas déliquéfier avant trois ans comme l'a dit le patron de Total énergie.

    Différent pour les autodestructeurs européens. Mais il faut toujours se rappeler qu’à Bruxelles il y a ceux qui jouent pour l’équipe adverse, portant des maillots double face. Deuxièmement, générer un choc baissier sur le marché totalement imputable aux vilains et mauvais Russes, afin de permettre aux banques centrales et particulièrement la BCE de Lagarde à vue – dont le conseil d’administration devraient se réunir demain de continuer les rachats massifs. Après les rallyes actions garanties par le Covid, une petite purge est bonne pour les indices totalement basés sur l’effet de levier et les multiples et avec des sous-jacents macro ridicules...

    Je me souviens qu’adolescent, je voyais ce gros type Raymond Barre dire au français : il va falloir se serrer la ceinture alors qu il avait un physique à sortir du resto tous les jours. Voilà ce qui nous attend, le coronavirusse va servir à justifier l'inflation via l'effort de guerre. En réalité à faire payer par les plus pauvres la transition écologique mes fesses...

    Certains appellent cela une forte correction, dans les milieux financiers on parle de réajustement et on est pas très inquiets. Après tout : qui a poussé les gens à se surendetter sur trente ans à des taux très bas.

    Les cours du pétrole peuvent continuer d'augmenter, idem pour le gaz, les gens ne se révolteront pas. Quant à changer d'approvisonnement, nos amis algériens doivent se marrer. Avec des candidats à la présidentielles qui se disent tous hostiles à l'immigration, le gaz algérién va pouvoir leur servir de négociation pour les visas.

    Dans les années 2000, j ai eu le plaisir de rencontrer un économiste russe qui avait été chargé de vendre la Perestroika aux dirigeants des USA. Il était  bardé de diplôme comme le sont certains russes du style Docteur en Economie, Docteur en Physique etc...Il me répétait tout le temps : "JP tu crois être dans le bizzness, mais le seul bizzness sur terre c'est l'énergie car tout ce que tu vois autour de toi a été rendu possible par l'énergie pas chère...."

    Le bien et le mal ne sont qu'une question de perspectives...et le cocu paye toujours la chambre...Les temps s'annonce très durs pour les plus pauvres d'entre nous...

    https://www.lemondedelenergie.com/gaz-russe-europe-totalenergies/2022/02/24/



  • Prédiction nécronomique

     prédiction necronomique,déflation,faillite,recession,crash,stagnaton séculaire,annulation dettes,restructuration dettes;futur

     

    Du troisième trimestre de 2019 au troisième trimestre de 2020, la dette mondiale a augmenté de 20 billions de dollars (20 000 milliards de dollars), soit un peu moins d'un quart du produit national mondial.

    La dette mondiale est estimée à 277 billions de dollars d'ici la fin de 2020.  Avec un produit national mondial d'environ 84 billions de dollars, cela correspond à environ 330% de la puissance économique mondiale. Si toutes les dettes devaient être remboursées, alors tous les travailleurs du monde devraient travailler pendant près de trois ans et demi sans salaires et traitements et donner toute valeur ajoutée aux créanciers.

    Étant donné que le 1% le plus riche de la population mondiale représente environ la moitié des actifs financiers, cela signifierait concrètement que les 90% les plus pauvres du monde devraient travailler  sans revenu pour rembourser c'est tout simplement impossible.

    La montagne d'argent et de dettes n'est plus couverte par le pouvoir économique

    Au cours des 14 dernières années, cependant, la montagne de monnaie a augmenté d'environ sept à huit fois plus que la puissance économique réelle, et les dettes ont également augmenté beaucoup plus que la production économique. En d'autres termes: aujourd'hui, il n'y a plus autant de puissance économique réelle par rapport aux billets de banque qu'auparavant, et les titres de créance ont également beaucoup moins de biens réels qu'auparavant. Cependant, les détenteurs de monnaie et de titres de créance croient toujours qu’un jour ils récupéreront leur argent en termes réels et l’échangeront contre des actifs réels. Mais cela est une illusion.

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    La monnaie fraîchement imprimée et la montagne croissante de dettes ne sont pas compensées par une production économique croissante. Au contraire, le pouvoir économique réel a chuté de façon spectaculaire d'environ 4,4% en 2020. Il s'agit du pire krach économique mondial depuis la fin de la guerre. À titre de comparaison: après la crise financière, la puissance économique mondiale n'a chuté que de 1,7% en 2009.  En bref: un très grand nombre de nouveaux papiers ont été lancés dans le monde en 2020, ce qui représente une revendication de performance économique qui n'existe même pas. De nombreux propriétaires de monnaie et d'actifs vivent donc dans une illusion, la croyance erronée que leur argent et leurs dépôts d'obligations sont toujours pleinement précieux. Mais ils ne le sont plus. Nous vivons dans un monde de croyants zombies.

    Qu'est-ce que cela signifie pour notre avenir?

    Continuer simplement à laisser les taux d'intérêt à zéro et les banques centrales continuent à imprimer de l'argent ?

    Qu'est-ce qui va à l'encontre du simple fait de laisser les taux d'intérêt des banques centrales à zéro au cours des prochaines décennies, comme cela a été le cas au cours des dernières années , et de continuer à imprimer de la monnaie en achetant des obligations aux banques centrales, comme c'est le cas depuis 2007? Est-ce que ce sera simplement notre nouvelle normalité? Où est le problème?

    Si les investisseurs perçoivent peu ou pas d'intérêts sur les obligations ou les comptes d'épargne à long terme, ils passeront progressivement à d'autres types d'investissement, notamment l'immobilier et les actions.

    Si les investisseurs pensent vraiment que les taux d'intérêt resteront nuls à long terme, alors les prix des actions et de l'immobilier monteront en flèche, c'est-à-dire qu'ils augmenteront de manière disproportionnée par rapport à la puissance économique et aux revenus de masse.

    Et c'est exactement ce que nous avons vu ces dernières années. Progressivement, les investisseurs acceptent de plus en plus que les taux d'intérêt resteront très bas à long terme. Les prix des actions et les prix de l'immobilier augmentent en conséquence, même ou surtout en période de blocage corona. Parce que ce sont précisément ces derniers qui obligent les banques centrales à maintenir des taux d'intérêt aussi bas.

    Où est le problème? Pourquoi les actions et les prix de l'immobilier ne devraient-ils pas continuer à augmenter et à des niveaux disproportionnés? Avec l'immobilier, vous pouvez le voir tout de suite: nous avons un problème de location. Les loyers deviennent de plus en plus chers et les revenus ne suivent pas. Tant que les prix de l'immobilier continueront d'augmenter, les loyers continueront d'augmenter également. Pour les nouveaux arrivants, par exemple les jeunes familles, le désir d'avoir leurs propres quatre murs devient de moins en moins abordable. Donc, si les taux d'intérêt restent à zéro pendant très, très longtemps, il y aura une bulle immobilière et boursière, c'est-à-dire une surévaluation toujours plus grande.

    Et un jour, il y aura un nettoyage, peut-être un crash. De tels développements se sont déjà produits à plusieurs reprises dans l'histoire économique, par exemple le krach immobilier japonais de 1980, la bulle immobilière espagnole en 2007 ou le nettoyage de la nouvelle bulle économique à partir de mars 2000.

    En bref: les politiques à long terme de taux d'intérêt zéro et d'achat d'obligations des banques centrales conduisent à une bulle d'actifs, suivie d'une crise d'ajustement. Les taux d'intérêt ne peuvent pas rester nuls sur le long terme, sinon nous allons rencontrer des problèmes de location et un krach boursier.

    Relever lentement les taux d'intérêt, réduire lentement la masse monétaire et réduire lentement la dette?

    Compte tenu du niveau actuel d'endettement par rapport à la puissance économique, une réduction notable du montant de la monnaie, qui ne peut avoir lieu qu'avec une augmentation simultanée des taux d'intérêt, est impossible. Dans certains pays, la dette nationale représente plus de 100% de la production économique. Si les taux d'intérêt (réels) atteignent, disons, 3%, de nombreux pays, y compris certains pays industrialisés, deviendront insolvables.

    Il en va de même pour de nombreuses entreprises et ménages. Certaines entreprises - entreprises zombies - et les ménages ont des dettes si élevées qu'une hausse significative des taux d'intérêt entraînerait des faillites de masse et une dépression économique. Donc: les banques centrales ne pourront pas aspirer de l'argent fraîchement imprimé et augmenter les taux d'intérêt réels de manière significative, car cela conduirait à un krach économique.

     

    Annulation de la dette nationale ?

    Étant donné qu'une grande partie des obligations d'État et une part considérable des obligations d'entreprises sont détenues par la BCE , il y a un débat constant sur la question de savoir si la suppression de ces titres de créance des livres de la BCE serait une solution.  Mais cela ne change pas le problème de base. Afin d'acheter les titres de créance, la BCE a ramassé de l'argent frais de dépôt qui a coulé dans les comptes chèques des banques. Ce dépôt fraîchement imprimé est là et y restera même si les obligations sont libérées.

    En fin de compte, l'achat d'obligations par la banque centrale signifie que les créances spécifiques des créanciers sur des débiteurs très spécifiques, c'est-à-dire des États ou des sociétés spécifiques qui ont émis les obligations, sont échangées contre des créances générales sur le produit national, Par conséquent, si les obligations sont retirées des livres de la BCE , l'argent sera toujours en circulation. Ce n'est donc pas une solution. Cela aurait été trop beau pour être vrai: qu’un État puisse contracter toute dette financée par la banque centrale et que tout se passe toujours bien.

    Réduction de la dette ?

    Une coupe dans la dette (restructuration) serait une solution judicieuse. Cependant, la décote de la dette signifie également la réduction des actifs, c'est-à-dire que cela toucherait le plus haut un pour cent et surtout les 0,1 pour cent de la population mondiale. Parce que leur influence sur les politiciens, pour le dire légèrement, est énorme, je considère qu’une restructuration, même si ce serait de loin la meilleure solution, est extrêmement improbable. Aucun gouvernement ne veut jouer avec les (super) riches.

    Inflation ?

    Une inflation de 10% sur dix ans ferait passer les prix de 100 à 260, ce qui réduirait considérablement la dette existante en termes réels, de plus de la moitié. Ce serait donc une solution. Cependant, étant donné la surcapacité mondiale actuelle, le chômage élevé et l'affaiblissement du pouvoir d'achat de masse dans les pays industrialisés, il est très difficile pour les banques centrales de déclencher l'inflation. Cela n'a pas fonctionné au cours des dix dernières années d'impression monétaire effrénée.

    Vague de faillite et déflation

    Si la restructuration et l'inflation ne fonctionnent pas, il y aura probablement une vague de faillites, une crise financière, des faillites bancaires, des faillites nationales, un chômage de masse, le chaos et des troubles. Les faillites d'entreprises, d'états et de banques sont également une restructuration, mais désordonnée et chaotique qui risque de déclencher une spirale descendante aux conséquences macroéconomiques et sociales désastreuses, parfois incalculables.

    Conclusion

    Une politique de taux d'intérêt zéro et l'impression de monnaie ne se poursuivront pas. Il n'est pas possible d'augmenter les taux d'intérêt. L'annulation de la dette nationale n'est pas possible. Je trouverais qu'une restructuration de la dette ordonnée est la meilleure, et l'inflation, même si elle est misérable pour un pays, la deuxième meilleure ou moins mauvaise. Mais je continue de penser que nous allons nous enfoncer dans la déflation prédiction necronomique,déflation,faillite,recession,crash,stagnaton séculaire,annulation dettes,restructuration dettes;futurcar je ne crois plus au retour de la croissance.