Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

revolte

  • La stratégie de la tétanisation

    FOLIE JPG.jpeg

    Pour les seigneurs de la guerre économique, dans la disruption qui est un phénomène d'accélération de l innovation, il s'agit d'aller plus vite que les sociétés pour leur imposer des modèles qui détruisent les structures sociales et rendent la puissance publique impuissante. C'est en quelque sorte une stratégie de tétanisation de l'adversaire.

    Bernard Ziegler

     

    Quotidiennement, nous entendons parler désormais de suicides d'écoliers dus au harcèlement sur les réseaux sociaux. A tel point que le ministre du numérique parle d'interdire twitter après avoir reçu en grande pompe Elon Musk à Versailles.

     

    «En menaçant de bannir Twitter, le gouvernement se ridiculise» (msn.com)

     

    Il s'agit en fait surtout de préparer l'opinion publique à la future loi sur les fakes news et les propos insultants quii permettra d'envoyer n'importe lequel d'entre nous en prison ou au mieux lui infliger une forte amende.

    .C'est beau la démocratie sans peuple presque aussi beau que le capitalisme sans risques.

    Les dénégateurs de la crise préfère parler de la baisse de l'inflation qui n'est pas le fruit de leur action mais uniquement du fait que la récession approche. L'Allemagne vient de tomber dedans, nous suivrons et les USA (en fin d'année). On rigolera dans quelques mois du délire du plein emploi et du travail forcé des rsistes car les prix baissent avec l'augmentation du chômage puisque les gens consomment moins. Une évidence.

    Il y a donc les premiers de la classe comme Lemaire du village global qui est ravi de ses bonnes notes des agences de notation et du pouvoir créancier. Dans Crise et Mutation Et comme je l'avais expliqué en 2010, il y a les équilibristes dont je fais partie qui arrive encore à faire le funambule de bulles en bulles. Enfin, il y a les plus fragiles qui consomment drogues, alcool, anxiolitiques, somnifères et parfois se suicident. Comme le souligne Carlos Parado, le djihadisme est aussi parfois un substitut à la drogue. Les exemples d'anciens drogués qui se convertissent sont légions. Puis il y a surtout le fameux burn out sociétal conséquence de l'information, du COVID, de la guerre sans guerre, de l'inflation et des faits divers de plus en plus barbares et sanglants.

    Il n'y a guère que les nécronomistes et mes potes de l'Inaction française comme qui arrive à se construire un futur sans avenir tout en utilisant certaines béquilles comme la plupart d'entre nous.

    La macronie peut se démener pour donner du boulot, de l'argent, il y a une chose qu'ils n'arriveront pas à donner c'est l'espoir.

    En attendant une agence immobilière sur 3 va fermer et trois millions d'emplois vont s'évanouir dans le secteur immobilier burnouté...

  • Anarchie en Euro

    click on picture
    mail.jpg

     

     

     

     

    Les copains grecs surmotivés

    Απεργία: Δικάμερο βίντεο από την πρώτη γραμμή των συγκρούσεων έξω από τη Βουλή - YouTube

  • Un résumé de Gunther Anders- L’obsolescence de l’homme 1956

     

    La morale au service de la marchandise :

    Apprends à convoiter ce que le marché propose 

    Ne pas consommer est un acte de sabotage, un manque de civisme, celui qui s'abstient bafoue les droits de la marchandise, il est pire que le voleur, qui ne paye pas, mais convoite.

    Le besoin ne précède plus la consommation mais lui succède : on achète « ce qui sort », et une fois acheté, on le considère comme un besoin.

    Toute la marchandise ressemble à la boisson Coca Cola, qui n'arrête pas la soif, mais la reproduit, et la reproduit comme soif de Coca Cola ; une fois acheté un produit, le consommateur « s'approprie » les besoins du produit lui-même (besoin de compléments, de carburant, de techniques de maintenance, d'équipement pour recyclage périodique de son « look », etc.) ; après s'être lié à la proliférante famille des objets, personne n'a plus à réfléchir à ses besoins : les objets expriment les leurs, et exigent d'être satisfaits ; nous ne sommes plus que leurs serviteurs imparfaits, qu'ils rappellent sans cesse à l'ordre.

    La consommation de masse ne peut s'accomplir que dans l'isolement de chacun : chaque consommateur est un travailleur à domicile non payé coopérant à produire l'homme de masse

    La croyance dans le progrès était une croyance dans le caractère infini du processus, pétrie d'optimisme et ignorante de l'existence du négatif

    La croyance dans le progrès rendait inutile d'imaginer l'avenir, qui se faisait tout seul : il faut à présent comprendre que rien ne se fait tout seul, mais que nous le faisons

    Dans le travail conçu comme valeur morale en soi, le travail lui-même justifie le produit (le résultat), au sujet duquel toute interrogation devient superflue : la production du pire est encore de la production, donc sacro-sainte

     

    Les Médias

    La réalité devient un rêve, le rêve une réalité : la même apparence médiatique traitant à la fois le réel et la fiction, cette apparence ne peut plus apparaître comme spécifiquement « esthétique », elle devient elle-même clandestine et permanente ; les vieilles dames américaines tricotent des pull-overs pour des personnages de feuilleton, et envoient des paquets de cadeaux pour des naissances fictives. Ces tricoteuses sont les Parques de l'irréalité moderne ; les gens illusionnés jusque dans leur vie affective, de cette façon, sont encore plus anéantis que ceux qui n'avaient que des opinions illusoires. Le sentiment devient dès lors synonyme de bêtise ; que le spectateur prenne au sérieux ce qui ne l'est pas, et inversement, correspond à un besoin du système : le spectateur doit être en permanence l'homme de l'incertitude, face auquel les médias gardent toute initiative.

    Habitué dans le travail à l'action mécanique du corps et des fonctions mentales, le salarié recherche des distractions qui prolongent cet état, et entretiennent sa passivité ; dans ce contexte, la question du sens (de la signification) des activités ne peut plus être posée, ne correspond à rien : les organes s'accrochent en toute « liberté » au premier prétexte venu ; « être occupé » doit être compris comme on dit d'un taxi ou des WC qu'ils sont « occupés » : ils sont bouchés, et inaccessibles.

    Par l'image, l'homme cherche à construire la dénégation de sa finitude : la vedette cinématographique entre dans l'éternité pour avoir consenti à devenir une pure image.

     La vedette fait facilement de la publicité pour une marchandise, car l'âne se frotte à l'âne : les immortels en famille.

    À notre époque, le but de l'existence consiste à produire des moyens Le but assigné à un but est d'être un moyen pour les moyens  — Les moyens justifient les fins et non pas l’inverse.

     

    Dans le monde moderne, l'individu ne dispose de choix que parce que ceux-ci sont déjà faits.