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NECRONOMIE - Page 188

  • Le Grand Effondrement

      On parle de plus en plus de la perspective d’une stagflation - une situation de croissance économique stagnante accompagnée d’une forte inflation des prix à la consommation, le souvenir emblématique étant les années 1970. L'argument est que le choc économique du côté de la demande via la perte de revenus et de production ainsi qu'un chômage structurellement plus élevé se traduiront par une croissance économique stagnante conduisant à moins de biens et de services. De plus, le niveau sans précédent de création de monnaie signifie qu'il y aura inévitablement un cas classique de «trop d'argent chassant trop peu de biens» et cela conduira à une hausse des prix à la consommation.Dans un article pour Mises.org, le responsable de la recherche chez Goldmoney affirme que: «La distribution de l’argent de l’État se fera de plus en plus sous forme d’aide sociale aux chômeurs, ce qui orientera les dépenses vers les éléments essentiels de la vie. Inévitablement, dans une économie avec une activité modérée qui ne répond pas assez rapidement pour produire les volumes de produits souhaités, les prix, principalement des articles essentiels, augmenteront fortement. » 

    En d'autres termes, les prix des denrées alimentaires et de l'énergie augmenteront. Pour cette raison, selon l'article, les personnes qui examinent les mesures des prix à la consommation qui suppriment la nourriture et l'énergie seront en retard pour comprendre ce qui se passe.

    Cela semble être un argument plausible, mais il repose sur le fait que l'argent de la banque centrale nouvellement crée est entre les mains du public en premier lieu. Ce qui n’est pas du tout le cas et on reparlera dans ce cas là du fameux effet Cantillon du nom de son découvreur.

    C’est le principe de l’effet Cantillon. L’inflation n’est pas l’augmentation générale des prix. Les prix augmentent au point d’entrée de la monnaie. Il se produit une distorsion des prix. L’inflation se diffuse, mais elle ne devient pas forcément générale. Certains prix peuvent ne pas augmenter. Aujourd’hui, ce sont les banques qui créent de la monnaie, par le crédit. La création monétaire est pilotée par les banques centrales. Cette création monétaire provoque de l’inflation, mais qui n’est pas forcément considéré comme telle par la plupart des économistes. En effet, quand il y a une augmentation des prix de l’immobilier, ou des actifs financiers, on parle de bulle : bulle immobilière, bulle boursière, etc. Mais pas d’inflation. Pour l’école autrichienne, c’est un effet de la création monétaire, et donc de l’inflation. Les prix augmentent là où la monnaie est introduite.

     Cet effet Cantillon est bien illustré par la crise de 2008. Les prix de l’immobilier ont considérablement augmenté, et tout le secteur est devenu hypertrophié. Or, c’est dans l’immobilier que s’est déversée la création monétaire, à travers le crédit immobilier. Par contre, l’inflation officielle restait mesurée. Mais elle ne prenait pas en compte la bulle immobilière.

    En clair l’inflation va bénéficier aux plus riches sur les actifs actions et immobiliers mais pour le reste, nous serons et je le maintiens dans la déflation donc une baisse des prix avant que le Grand Effondrement touche à son tour les marchés actions et immobiliers que l’on ne parvient qu’à stabiliser avec ce déversement massif de money. Tout ceci n’est plus qu’une question de moi(s).

    2021...

  • En route vers la gloire...

    Le Canada approuve les «trous de gloire» pour des rapports sexuels protégés pendant la pandémie
    Le site Web du British Columbia Centre for Disease Control contient une section entière consacrée à l'éducation sexuelle pendant la pandémie de virus. Au fond, les principaux experts en santé du gouvernement suggèrent que les «trous de gloire» pourraient être la technique la plus sûre pour minimiser la propagation du virus pendant les rapports sexuels.

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  • MERCI LE COVID

    Il y a qq mois, il était impossible de demander de l'argent, on nous rabattait les oreilles avec le discours de la dette. Pas de fric, pour les hôpitaux, pas de fric pour les Gilets jaunes,pas de fric pour la dépendance, l'éducation, pas de fric pour tout...nous allions ruiner les générations suivantes, nos enfants, nos petits enfants qui allaient payer notre inconséquence...L'Etat était en faillite disait Fillon...

    Mais le miracle du COVID est passé par là et nous pouvons le remercier...merci Saint-Covid car depuis l'argent coule à flot et des sommes gigantesques. Rien qu'hier 750 milliards et plus remarquable encore la dette, tout le monde s'en fout et s'en cogne les roubinis comme dirait le docteur Doom. Et comment pourrait il en être autrement puisque les taux d'intérêts (négatifs) sont inférieurs au taux de croissance molle. Autrement dit on gagne de l'argent en s'endettant !!!

    Que cela ne soit plus vraiment du capitalisme, que cela euthanasie les petits rentiers, les retraités allemands (lol) pas grave, l'argent coule à flot...Désormais le modèle des Etats est devenu celui de la nouvelle économie. On valorise des ressources avenir et du travail non consommé. Qu'importe qu'UBER, Tesla ou Spotify ne produisent pas de bénéfices. Toutes ces entreprises sont plus valorisés que la chaîne Hilton et tout son immobilier....

    Olivier Blanchard l'ancien chef économiste du FMI souligne que de faibles taux d’intérêt indiquent que le secteur privé obtient d’assez faibles retours sur investissement : réaffecter plus de ressources à l’investissement privé ne  changera pas grand-chose pour la croissance. Il est vrai que le retour sur investissement est certainement plus élevé que le taux d’intérêt sur des actifs sans risque comme les bons du Trésor américain. Mais Blanchard fait valoir qu’il n’est pas aussi élevé que beaucoup semblent le croire.

     Autrement dit chers amis nécronomistes, il est clair que le capitalisme n’arrive plus à extraire sa plus value de l’économie réelle. Nous ne pouvons compter que sur l’investissement public et cela ne peut passer que par une augmentation des impôts des plus riches et une destruction des paradis fiscaux. Faute de quoi, nous resterons dans une économie à la Madoff.