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revolte des elites

  • Résumé nécro

    revolte des elites,revolution conservatrice,anarchie,pour la souverainete du peuple,ukraine,guerre,covid,anrnaque,money powerDepuis environ 1980, nous avons assisté à une répartition inégale croissante aux États-Unis, mais aussi dans de nombreux autres pays industrialisés. L’écart entre les riches et les pauvres, plus précisément, entre les riches et la classe moyenne ou les tranches de revenu inférieures s’est creusé. C’était aussi politiquement tout à fait intentionnel. La devise de la « révolution conservatrice » qui a commencé aux États-Unis et en Grande-Bretagne en 1980 était : Rendre les riches riches plus riches, alléger le fardeau des entreprises fiscalement, puis investir davantage et la croissance augmente. Cela a également fonctionné, mais avec l’acceptation de l’inégalité croissante, c’est-à-dire qu’une grande partie de la richesse matérielle croissante a coulé vers le haut, vers les déjà riches.Cependant, la production de masse n’est possible qu’avec une demande de masse et cela nécessite à son tour un pouvoir d’achat de masse. Mais c’est précisément le pouvoir d’achat de masse qui a très peu augmenté, car les salaires ont pris du retard. Alors, comment la forte croissance économique a-t-elle été possible? Qui a acheté tous les produits et services supplémentaires avec quel argent? Cela n’a fonctionné qu’en augmentant la dette. La dette mondiale s’élève actuellement à 296 000 milliards de dollars, soit l’équivalent de 353 % de la puissance économique mondiale, soit plus que jamais, et il est impossible de la rembourser.Que s’est-il donc passé de 1980 à nos jours ? L’argent et le capital supplémentaires sont devenus de plus en plus concentrés dans une petite classe supérieure. À partir de là, il a de nouveau été investi dans de nouveaux investissements afin de maximiser les rendements, pour lesquels la demande de masse manquait en fait. La demande de masse a ensuite été créée par des prêts supplémentaires. Il y a donc eu une croissance cancéreuse non organique, pas saine, mais malade.En 2007, un état insoutenable de ces développements a été atteint. La dette était devenue trop élevée et les marchés immobiliers en particulier – mais pas seulement – s’étaient développés de manière cancéreuse. Cela a conduit à la crise financière de 2007 à 2009, qui a amené le monde au bord de l’effondrement du système financier mondial. Le problème de la dette a été « résolu » en s’endettant de nouvelles dettes. Cela a été possible parce que les banques centrales de presque tous les pays industrialisés ont fixé des taux d’intérêt égaux ou proches de zéro et imprimé de l’argent frais à une échelle sans précédent – le terme technique pour cela est l’assouplissement quantitatif, l’assouplissement quantitatif ou l’expansion de la masse monétaire. Les États-Unis ont à peu près quintuplé la masse monétaire de la banque centrale depuis 2007, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) a été multipliée par environ neuf. Ainsi, aujourd’hui, nous sommes confrontés non seulement à un problème de dette insoluble, mais aussi à une énorme bulle monétaire, qui sont tous deux le reflet financier du problème économique sous-jacent. La demande de masse est trop faible, les capacités de production sont beaucoup trop élevées par rapport aux revenus de masse, car la répartition inégale n’a cessé d’augmenter. Une grande partie de la croissance économique des 40 dernières années a été cancéreuse, malsaine, financée par la dette et donc insoutenable.

    La solution aux problèmes économiques

    Il devient déjà évident que le conflit ukrainien est un très bon moyen de détourner l’attention de ses propres problèmes et que Poutine peut facilement devenir le bouc émissaire de nombreux types de problèmes économiques et financiers dans l’économie mondiale. Il est déjà blâmé pour une inflation ou une stagflation à venir et non pour l’impression monétaire des banques centrales ou les excès de dette lucratifs des dernières décennies pour l’industrie financière ou la croissance explosive de la fortune des milliardaires.En temps de guerre, les lois d’urgence peuvent être utilisées pour intervenir sur les marchés et les prix administrativement relativement facilement et sans résistance significative de la population, de sorte que, par exemple, une décote de la dette pourrait en fait être provoquée relativement facilement par des processus d’inflation.La tolérance des gens à l’égard des interventions graves de l’État, de l’inflation ou des empiètements sur les actifs est beaucoup plus élevée en temps de guerre et compte tenu des images quotidiennes horribles de la guerre qu’en temps de paix. Si de grandes parties des installations de production en Europe centrale et orientale devaient être détruites par une guerre, même le problème sous-jacent initial de la surcapacité serait résolu – en faveur des pays sur les territoires desquels il n’y a pas de combats. Après cela, vous pouvez gagner de l’argent grâce à la reconstruction.

  • Une note du Docteur Benway

    Une note du Docteur Benway

     

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    Depuis plusieurs décennies la destruction progressive des moyens et effectif de l’hospitalisation publique, en lien avec l’avancée des effets du capitalisme financier structuré par les Etats, et à ses conséquences sur la sécurité sociale maladie (et les caisses de solidarité en général : retraite et chômage), par diminution d’apport et  « inessentialisation » du travail (plus de bénéfices financiers projetés sur la spéculation autour du crédit à la consommation, et aussi par développement au dépend de l’assurance sociale publique (sur salaires différés collectifs acquis appelés de façon abusive charges patronales) (Crédit  à la conso en guise de redistribution soumise  à condition, pour soumettre justement !)
     
    Bref c’est parce que l’hôpital public est en diminution massive de moyens (injustement comparé au secteur de l’hospitalisation privée, qui choisit ses malades, pour éviter les taux de mortalité), que – pour éviter qu’il ne soit totalement débordé – lors de l’arrivée du COVID 19, le pouvoir a confiné toute la population.
     
    Ce qui a permis au pouvoir contemporain (biopolitique et bioéconomique), de façon opportune (les affaires sont les affaires, ce n’est pas une préméditation sur quelque chose qui n’avait pas été prévu, tout du moins à ce moment là, et dans ces effets là), de rendre possible, à leur profit, quelques élargissement de possession de territoire pour que les groupement privés puissent traduire leur possession monétaire de singe en territoire, biens immobiliers, et fonds de commerces acquis. A savoir aussi que le contrôle sanitaire est un excellent champ d’essai pour tester le développement des outils de contrôle de la population (au cas où elle se révolterait, plus tard, politiquement et économiquement, socialement et sociétalement)
     
    Cependant, ce n’est pas fini. Le pouvoir nous dit en instaurant le « Pass Sanitaire », qu’il s’agit cette fois, encore, d’éviter la vague du variant delta et ses conséquences en terme d’hospitalisations massives et debordantes, sans pénaliser la population des vaccibnés, et ainsi eviter de nouveaux confinement.
     
    Or justement, à ce jour, malgré l’augmentation effective et massive des cas delta, le nombre d’hospitalisation n’augmente pas, et continue de diminuer !!
    En tout cas pour le moment !!
     
    Il me semble essentiel, pour celles et ceux qui veulent contester la discrimination sociétale sur la base du « Pass Sanitaire », de surveiller ces données, et de s’appuyer sur elles, pour contester toute justification du « Pass Sanitaire » ! En effet, si les hospitalisations continuent de diminuer, malgré la hausse des contaminations delta, c’est que le fait d’imposer le « Pass Sanitaire » pour les actes ordinaires de la vie, est complètement abusif !!
     
    Il est possible, que ce soit encore une opportunité, supplémentaire pour le pouvoir, pour avancer un peu plus dans a réappropriation et le contrôle du territoire.
     
    Les incantations victimaires sur la perte de la liberté de la consommation me paraissent en effet peu consistantes, et en tout cas inaptes à la construction d’une opposition structurellement unie.
     
    Donc bien suivre le nombre d’hospitalisation, d’entrée en réanimation, et de morts !!

    Complément à la note du 16-7-21
     
    Je dirai, au risque de faire - un peu - de procès d’intention, que le plus grand nombre de celles et ceux qui, au décours des mesures annoncées le 12 Juillet, courent se faire vacciner au plus vite pour obtenir leur Pass Vaccinal, le font pour les même raisons, que celles et ceux qui protestent bruyamment et d’une façon fort hétéroclite dans la rue contre le Pass Vaccinal.
    Tous se mobilisent dans un sens ou dans l’autre, pour garder leur liberté de consommer dans le monde actuel, voir carrément dans le monde d’avant !
     
    Il n’y a donc rien de révolutionnaire dans tout cela, en tout cas l’esprit révolutionnaire, n’est probablement pas dans ce qui fait le plus de bruit.
     
    Car ces questions sont importantes et à ne pas prendre à la légère. Elles réclament, distances, discernement, temps, vrais débats, interrogations y compris sur ce qui ne plait pas.
     
    Pour faire chier encore, je dirais que ce n’est pas la liberté de consommer que je jugeais contre-révolutionnaire. Car tout être vivant est un consommateur né. Nous consommons, nous consummons. La vie elle-même consumme, donc consomme, et rejette des déchets. Donc pas de problèmes avec ca. Le seul problème c’est dans quel monde, et comment, nous voulons consommer !! Si c’est pour le monde capitaliste, et sa consommation comme seul horizon de liberté, certainement pas !
     
    Ce dont souffre le monde aujourd’hui, et qui fait les vrais scénarios des séries TV sur Netflix, c’est le fait que l’émotionnel gouverne la raison.
    Les gens sont dans le passage à l’acte. Leurs émotions dirigent leurs actes et la raison vient après, quand il s’agit de réparer les pots cassés.
    Pas de séries, s’il n’y a pas ça ! Heureusement, ce n’est pas la vraie vie !
     
    Heureusement, toujours, dans la vraie vie, il y a encore beaucoup de gens qui réfléchissent avant d’agir, et qui ne veulent pas être gouvernés par leurs émotions mais par leur raison qui sait prendre en compte le signal de l’émotion.
     
    Parfois, dans la vie, le fait de consentir à certaines contraintes, peut s’avérer nécessaire et ce consentement peut être le fruit d’une réflexion murie et complètement librement pensée et construite. Dés lors ce consentement temporaire à une contrainte destinée à faire face à un vrai péril, relève de la liberté.
    En tout cas, si on leur offrait un beau voyage sous les tropiques, gagné au supermarché du coin, dans un magnifique pays où sévit la fièvre jaune (et la misère), ils consentiraient tous à se faire vacciner pour ne rien rater de ce beau voyage !

     
  • Quelle aventure !!!!

     

    Un ptit Résume pour les nouveaux entrants

     

    Ce monde du biopolitique est passionnant et il faut le prendre comme tel. Bon, j’avais le bulletin météo, je connaissais le concept de Foucault, j’avais lu Agamben, puis plus récemment Esposito. Par la suite j’ai eu Mehdi Belhaj Kacem qui a fait plusieurs séjours à la maison, donc j’étais bien équipé niveau biopolitique. Il n’empêche que le voir se dérouler sous ses yeux est quand même impressionnant. Depuis le discours de Macron, nous y sommes, le capital entre dans le corps humain de manière obligatoire. Nous vivons donc bien une période historique. Nous autres nécronomistes savons que tout cela vient des années 80 et le phénomène que l’historien Christopher Lash appelle « La révolte des élites ». Dans les pays occidentaux, les élites qui n’envoyaient pas leurs enfants dans des écoles publiques et qui se soignaient dans des cliniques privés, ne voulaient plus financer la Santé et L’Éducation. Toutefois, dans leur volonté de sauver leur progéniture si-ils ont réduit drastiquement les budgets Santé, ils sont investi massivement dans les biotechnologies. Principalement dans des pays pas trop regardant sur l’utilisation de cobayes humains et qui présentaient aussi de faible cout de main d’œuvre. L’Inde…la Chine…. Et voilà le résultat avec la Covid fruit de sciences économiques les plus modernes, du libéralisme et de la mondialisation.

    Donc tout cela vient de loin et nous savons que des GAFA investissent des milliards dans le transhumanisme dont Kurzweil le génie de Google est le prophète.

                Tout cela, nous l’avons compris. De même nous savons qu’après le lamentable échec du plan de relance européen maigre remède au dégâts du koikilenkoute/ Le fameux koikilencoute cgratuit jusqualacaisse ! Les ahuris vont déchanter devant l’addition payable en travailler plus plus longtemps avec des indemnités de chômage forfaitaire et le paiement à la tâche….Nous savons aussi que nous glissons vers le modèle que thomas Triedman appelle la camisole dorée dont l'aboutissement est le modèle chinois avec les notes sociales des citoyens.

     

    Par ailleurs, nous avons intégré le trilemme de Rodrik et plein de choses depuis 2007 quand a démarré ce blog, nous savons aussi que la COVID elle a bon dos ! Puisque que nous sommes dans une crise systémique qui n’a jamais cessé depuis 2008 mais qui sont des conséquences de toutes ces année 80 et la privatisation des Marchés financiers et tout le Bordel ! Bref voilà, Faut pas nous la faire….

    Nous avons également compris la concurrence omniprésente oblige à augmenter en permanence la productivité par la « rationalisation » de la production. Cela veut dire qu’il faut produire toujours plus de marchandises par unité de temps, c’est-à-dire réduire le temps de travail nécessaire jusqu’à rendre la force de travail « superflue ».
    Raison pour laquelle, nous ne croyons pas à la réindustrialisation qui sera surtout de l’automatisation et de la robotisation, nous trouvons aussi que le plan de relance européén est tres très insuffisant et que par conséquent la bulle verte dont nous parlons sur ce blog depuis 2008 et qui n’a jamais décollé ne décollera pas bcp. Bon la situation va-t-elle lancer la bulle Verte ? Je n’y crois pas…Nous assistons donc à des soubresaults jusqu à 2023 année de la hausse des taux.

    Et puis, la perfusion de morphine va cesser en 2023. D’ici là, bcp de gens vont perdre la tête…mais un certain nombre commencent à comprendre le chaos malgré les chaînes infos devenus Pravda.

    Bref, tout cela, nous l’avons intégré.

     

     

    Nécronomiquement Votre