J'aurai pu avoir une ancre de marine tatouée sur mon épaule gauche pour marquer ma non appartenance à la terre. N'ayant pas le pied marin, je suis devenu un funambule qui traverse les mers de l'incertitude économique de bulle en bulle. Destin programmé des citoyens des démocraties de Marché dont la survie dépend des banquiers centraux non élus.
Chacun peut désormais constater le désastre.
On me connait un peu pour ça ! Il n' y a plus de Gauche plus de Droite donc non plus d'extrême Gauche ou Droite, il n'y a qu'un seul pouvoir : le pouvoir créancier et un seul ordre celui de la dette.
Dans ce cadre les GJ constituants m'ont remis en présence du comité Germinal, de United riders, de l'lnaction Française, le prix du meilleur démonteur d'illusions dans le combat contre les vampires psychiques.
Un pieu de je sais pas combien de kilos avec une belle plaque commémorative.
Le vieux punk que je suis a évolué vers le nihilisme transcendantal que l on peut résumer
ainsi :
Le nihilisme n’est pas un fléau ; il faut plutôt le prendre au sérieux et même l’envisager comme « une opportunité spéculative à saisir ». En quel sens ? Le nihilisme est le rejeton de la science moderne qui désenchante le monde en le mathématisant.
Que cela soit pour le travail, la consommation, les relations et même l'amour, la gouvernance algorithmique est partout.
Réussir à vraiment se rencontrer physiquement dans un face-à-face avec un groupe qui n’est pas votre épouse-&-enfants ou les « gars de votre boulot », ou vos amis virtuels est transcendantal.
Comme le dit Hakim Bey
il me semble que la chose essentielle est de ne pas sombrer dans l’apathie. Peu importe la dépression que nous devrons accepter, la rage impuissante que nous devrons accepter, le pessimisme révolutionnaire que nous devrons accepter, mais, ainsi que l’a écrit e. e. cummings (poète anarchiste), il y aura toujours une certaine merde que nous n’accepterons pas de bouffer.
Voilà ce que j'essaye de faire modestement.
Nécronomiquement votre
