Quand Raoul parle, JPC se tait...
A lire sans modération
Vive le Debordel
Raoul Vaneigem D'une insurrection en cours.pdf
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Pour l'instant c'est du vent
Ni excuse ni révérences
C'est à la Réunion que l'on trouve encore de vrais journalistes
Bravo Lukas Garcia
Oui, nous l'écrirons tant de fois que nous le souhaiterons : le cap fixé par Emmanuel Macron est aussi flou qu'abstrait. Il a plein d'ambition pour La Réunion. Il croit en nous, il nous flatte. Mais remarquez que c'est le contraire qui eut été étonnant. Cela n'arrive jamais qu'un type débarque de Paris et balance : "Vous êtes un peu cons, votre Miss est moche, Dimitri Payet est en surpoids et vos bichiques ressemblent à des vers". Le chef de l'État ne cesse donc de vanter l'extraordinaire potentiel de notre île. Ça fait dix, vingt, cinquante ans, qu'on entend ça. Giscard débitait les mêmes banalités en 1976. Du Président disruptif, on attendait donc mieux. C'est dit en franglais, avec plein de mots modernes qui font chic, mais cela revient au même. Le potentiel, ça ne remplit pas les frigos. Au mieux, sommes nous ravis d'apprendre que nous allons devenir une force conquérante dans la zone indo-pacifique. La belle affaire ! Tremblez grands de ce monde : la Réunion lé la. Les Japonais, tracassés par cette concurrence nouvelle, ont mal dormi, et les Canadiens, de peur d'être dépassés par notre puissance émergente, font déjà des réserves de viande de caribou.
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https://www.clicanoo.re/Editorial/Article/2019/10/25/Ni-excuse-ni-reverence_591449
Déclaration de guerre pour le dessert
En relisant les raisins de la colère de Steinbeck, je me suis pris à nouveau un uppercut dans la gueule. Quel Talent. Steinbeck, l’écrivain de la Très Grande Dépression…
La migration de centaines de milliers de gens contraints de prendre la route en abandonnant tout pour se rendre en Californie pour espérer survivre sous l’impact d’une crise économique et écologique.
Des paysans qui n’en étaient plus, transformés en ouvrier avec l’arrivée des tracteurs. Un Etat qui les avait poussés à s’endetter toujours plus lourdement dans le productivisme. De pauvres âmes qui ne souhaitaient juste qu’à être propriétaire de leur maison. La dette, on peut s’y pendre pas s’y suspendre…
Tous leurs biens seront saisis par des banques. Tout cela, on le retrouvera en partie bien évidemment dans l’histoire des subprimes mais on le retrouvera également lorsque la bulle immobilière explosera. Ce moment où les gens prendront conscience qu’ils ont acheté très chers à des taux très faibles. Le sentiment de richesse qui s’évapore psssiiiitttt. L’absence de travail à l’endroit où ils vivent. Tout cela résonne en nous avec les Gilets Jaunes et le ralentissement économique mondial et l’inévitable déflation par la dette suspendue au-dessus de notre tête.
Les raisins de la colère se terminent avec une image terrible. Une image d’humanité et de déshumanité :
Une femme qui allaite un mourant.
Toute comparaison mis à part, c’est ce que fait la BCE dont on dit qu’elle a, avec Draghi, empêché une Très Grande dépression. Même si aujourd’hui, les avis sont partagés puisque des voix s’élèvent pour dire qu’elle n’a fait que retarder avec les taux négatifs l’inéluctable.
Nos vies ne sont plus que le scenario de banquiers centraux non élus. Est cela la démocratie ?