J'ai rencontré Juste l'animatrice de Rebelle Radio la radio qui se rebelle contre le faux et je dois dire que son travail d'investigation sur Extinction Rebellion m'a assez convaincu
https://www.youtube.com/watch?v=OGpzsRq72Lc&feature=youtu.be
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J'ai rencontré Juste l'animatrice de Rebelle Radio la radio qui se rebelle contre le faux et je dois dire que son travail d'investigation sur Extinction Rebellion m'a assez convaincu
https://www.youtube.com/watch?v=OGpzsRq72Lc&feature=youtu.be
9 millions de français sous le seuil de pauvreté. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En même temps, Il n’y aura pas de solution sociale à la situation présente.
Certainement pas le futur revenu d’activité que veut mettre en place Macron. Je crois avoir été le premier dans un livre « La Grande Déconnexion » à avoir abordé le dernier des grands sujets tabous : les émeutes transgénérationnelles. Une génération de garçons sauvages qui ne croient plus les plus de trente ans.
La promesse de reconstruire tout ce que leurs parents ont détruits ne sera pas suffisante pour une réunification entre les générations autour d’un idéal économique fut-il baptisé maintenant écologique.
On n’arrivera pas à rendre sexy le fait de torcher des vieillards abandonnés des leurs pour l’équivalent d’un SMIC. Ceux qui ont trouvé dans les voies criminelles moins d’humiliation et plus de bénéfices que dans métiers sous-payés comme VTC, UBER, livreur Amazon, ou gros bras dans les grandes surfaces ne rendront pas leurs armes, et la prison ne leur inculquera pas l’amour de la société. Ils sortiront comme aux USA de toutes les statistiques mais déjà un grand nombre d’entre eux ne pointe pas au chômage et ne demande pas non plus le RSA.
Tout ceci ne pourra qu’exciter encore les retraités 6,5 personnes sur 10 à ce jour. 7,5 demain qui seront forcément heurtés par ce refus du travail d’une part large de la jeunesse et dont le vote glissera massivement vers le Rassemblement National.
Puisque nécessairement, si les jeunes générations ne font pas le choix de l’activité forcée et du travail obligatoire, les retraites sont condamnées à stagner et même à diminuer considérablement.
Ce moment de l’histoire n’est pas si éloigné que l’on pourrait le croire si l’on en juge aux difficultés qu’éprouve le gouvernement à réformer dans le contexte actuel.
Finalement, moi qui vis dans le 93 dans une zone de sécurité prioritaire, je suis un privilégié en pareille époque. Je vis dans un endroit où persistent encore un peu de vie commune, quelques liens entre les êtres, quelques solidarités non étatiques, une économie informelle, une organisation qui ne vient pas d’en haut. De tout cela, je bénéficie en tant que travailleur délocalisé dans mon propre pays.
Il y a peu, j’ai tenu ces propos stupéfiants à un journaliste suédois venu m’interviewer sur « le phénomène Gilets Jaunes ».
- Vous n’avez pas peur ? m’a-t-il demandé
Je lui ai répondu que j’avais plus peur des CRS qui dans la manif pour le climat m’avaient tiré dessus à bout portant avec un pistolet lanceur lacrymo.
Quoi qu’en pensent les bonnes âmes républicaines, la gestion des quartiers «par communauté» est en réalité la plus efficace. En tant que gaulois isolé, je suis une curiosité locale. Tantôt, Tonton chez les maghrébins, tantôt Papa chez les africains ou jaypy chez les srilankais...Je me suis intégré dans la désintégration. Logique, depuis que je suis petit, j'ai toujours aimé être minoritaire. Cela me rassure.
Personne ne m’emmerde. Personne ne peut emmerder les nécronomistes…Comme disait Bernanos « qui dispose de sa mort, peut affronter n’importe quel enjeu… »
Nécronomiquement Votre
JPC
Extrait de TUERIES
Forcenés et suicidaires à l’heure du capitalisme absolu
De Franco « Bifo »Berardi
LE 20 JUILLET 2012. Le jeune homme achète un billet, entre dans le cinéma et s'assied au premier rang. À peu près une demi-heure après le début du film, il quitte le bâtiment par une sortie de secours en laissant la porte ouverte derrière lui.
Il va à sa voiture, enfile des habits de protection et sort ses armes. À minuit et demi, il entre de nouveau dans la salle par la porte restée ouverte. Il porte un masque à gaz, un casque pare-balles, des jambières de protection, un tour de cou et des gants d'intervention.
Des spectateurs voient le tireur masqué, mais ils le prennent pour un des nombreux fans enthousiastes déguisés pour l'occasion. Un homme, qui est là avec sa famille, dira plus tard que l'attaque ressemblait d'abord à un coup de publicité pour l'avant-première du film. Puis il ajoutera que le spectacle est devenu « très réel, très rapidement ». « Après vingt minutes de film, il y a eu comme un moment solennel et quelque chose comme une grenade — j'ai d'abord pensé qu'il s'agissait de feux d'artifice — a volé devant l'écran et est tombé devant moi sur le côté. Là, les gens ont commencé à se lever de leurs sièges pour s'en aller. Et alors, à droite de là
où j'étais assis, du fond droit de la salle, on a commencé à voir des éclairs du canon du fusil.
À ce moment-là, je pensais toujours qu'il s'agissait de feux d'artifice. Puis j'ai été touché ici (il pointe sa poitrine, au-dessous de son épaule), et je me suis rendu compte que c'était quelque chose de beaucoup plus grave. Les gens ont commencé à crier. C'était le chaos. »
À 0 h 38, le tireur lance une bombe fumigène. Tandis que le gaz emplit la salle, il tire avec un fusil de chasse, d'abord vers le plafond, puis vers le public. Il tire aussi avec un fusil semi-automatique Smith & Wesson M&P15 au chargeur tambour cent coups, et avec un pistolet Glock 22.
Certaines balles traversent le mur et atteignent des gens dans la salle adjacente, où le même film est projeté.
« Il a dû tirer 19 ou 20 salves. Tout le monde se bousculait dans tous les sens. Quelqu'un derrière nous, probablement un retardataire, a été blessé. Il a dit : « Je suis touché. » Le mec ressemblait à Terminator. Il ne disait rien. Il ne faisait que tirer, tirer, tirer. Des gens rampaient dans les escaliers. C'était une scène horrible. Vraiment horrible. «
L'alarme se déclenche peu après le début de l'attaque et le personnel aide à l'évacuation. Certains annoncent la fusillade par des tweets et des SMS au lieu d'appeler la police. Douze personnes sont tuées, et soixante-dix autres sont blessées. À 0 h 45, le tireur est arrêté à côté de sa voiture. Il n'oppose aucune résistance.
Il a les cheveux rouge orangé, il semble hébété et à peine conscient de son environnement. Quelques heures plus tard, les enquêteurs dévoileront son identité : James Holmes. Apparemment, le tireur aurait agi seul et ne fait partie d'aucun groupe ou organisation terroriste. Un de ses camarades de classe révélera plus tard que Holmes a souvent dit qu'il voulait tuer des gens.
Selon un employé de la prison interviewé par le Daily News, aujourd'hui, Holmes demande comment le film se termine. Il ne cesse de répéter à ses gardiens du Colorado qu'il ne comprend pas pourquoi il est enfermé derrière les barreaux.
James Holmes a dit aux policiers qu'il était le Joker, l'ennemi de Batman. Son répondeur téléphonique était aussi inspiré du personnage du Joker. Une fois en prison, il n'arrêtait pas de cracher sur les gardiens. Une source interne a dit à propos du tireur, qui était sous surveillance permanente dans une cellule individuelle de confinement : « Il n'a montré aucun remords. Il se croit dans un film »
Holmes à son procès
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