L’État doit en permanence sauver le capitalisme de ses tendances autodestructrices, mais ceci sans jamais toucher aux rapports économiques fondamentaux qui les déterminent.
L’Etat doit remplir efficacement sa fonction de légitimation sans se heurter à l’opposition immédiate du capital qui ressent ses lois comme d’intolérables entraves posées à sa liberté économique.
Voilà le dilemme : l’État doit à la fois garantir en amont les conditions de l’accumulation du capital et intervenir en aval pour maintenir l’hégémonie que celui-ci met à mal. Mission impossible dans une démocratie libérale devenue ingouvernable.
Comme je l’ai toujours dit, nous allons devoir apprendre à nous mouvoir dans les décombres du capitalisme dans un contexte de libéralisme autoritaire