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cygne noir

  • Champion du monde

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    Tous les jours c'est dormez braves gens nous avons le meilleur système de santé du monde...cocorico champion du monde donc rien à craindre. Il n'y a pas à avoir peur puisque nous sommes les meilleurs. Tous les autres pays sont des lâches et des peureux qui n'ont rien compris, ce n'est qu'une petite grippette de rien du tout qui tue essentiellement les vieux plus efficacement que la réforme des retraites.

    Donc, on s'en fout, ce sont des vieux débris, ils allaient mourir de toute façon et comme ça ils coûteront moins cher à la collectivité

    Nous on continue à aller hurler dans les stades...on s'en branle du coronavirus et on soutiendra notre florissante économie jusqu'au bout

    Homo Erectus Homo economicus et Vive la France...

    Il est à noter que depuis qu'un député a été contaminé dans la haut rhin, le parlement européen qui devait se réunir à Strasbourg va se réunir à Bruxelles

    Courage fuyons chez les élites qui donnent des conseils

     

  • Crise Mutation

    En 2008, sur le blog, j'écrivais cette note visionnaire que j'allais reprendre dans mon livre culte Crise et Mutation

    Chacun peut mesurer maintenant sa justesse

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    Rien ne change, mais l’économie, de doucereuse et banale devient belliqueuse et brutale. La récession approche.
    Elle est apprivoisée par satellite et sur les écrans plasma des salles de rédaction, masquée d’un loup blême pour ne pas affoler le consommateur, muselée par la machinerie methodique des médias et des pouvoirs politiques qui refusent de la rencontrer.

    Le lecteur de 60 millions de consommateurs se souvient il qu’il est mortel ?

    La récession pourtant, est la mesure universelle. Elle tombe derrière la lumière d’un projecteur noir sur l’orchestre de l’économie mondiale: c’est la récession, qui bien inspirée défie, déchire, divise ou déflore le no man’s land de la fade éternité de la consommation.
    Car privée de son projecteur noir, l’économie n’est plus que ce les medias en font : une nausée sans fin, balisée ça et là de quelques accidents.
    Quelques millions d’américains, jetés à la rue pour avoir voulu aller au ciel de la consommation, des flux migratoires qu’il nous faut, à la fois, stopper et attirer sans contradictions.
    De richissimes fonds souverains aux dollars nimbés d’essence secourant les grandes banques américaines,
    est cela la récession ?

    La récession est l’ultime rempart d’un monde vidé de sens où dans les grandes métropoles, on peut croiser des femmes voilées et des fillettes qui portent des wonderbras, moments uniques où la religion croise la consommation sans même reconnaître qu'elles réprésentent les facettes d'un même monde en dégénération..

    C'est la récession qui redonnera du sens à la vie, en cela, elle n'a pas de prix et il faut refuser sa dévaluation.

    Nécronomiquement votre

  • Persiste et cygne noir...

    Il y aura le malheur et les tout derniers jours

    On n'oublie jamais rien, les mots et les visages

    Flottent joyeusement jusqu'au dernier rivage

    Il y aura le regret, puis un sommeil très lourd.

    Dernier temps Michel Houellebecq.

     

    A ce stade alors que nous vivons un Hiroshima économique puisqu’on parle maintenant de 40 millions d'européens sur le carreau autrement dit sans chômage comme la moitié des chômeurs espagnols qui viennent au bout de leurs allocs en 2012. Comme les commerçants en Grèce et bientôt partout avec la chute programmée de la consommation, essence du moteur …Oui à ce stade de la catastrophe, aucun responsable n’a encore été désigné à la vindicte populaire (autre que Kerviel, Madoff et ses petits bras...)

    La violence de l’effort qu’il va falloir demander aux peuples repose désormais uniquement sur la légitimité et la crédibilité de nos dirigeants dont on mesure précisément à quel point, ils sont dépassés par l’enjeu, ce qui immanquablement posera la question de leurs compétences réelles.

    Puisque nous n’avons pas de solution, désignons un coupable à l’opinion, histoire de montrer qu’à défaut de solution, on a compris où s’était cassé le tuyau et donc que l’on savait comment le réparer.

    Alors qui est coupable ?

    Les Banques épicentre de la contamination des produits toxiques ?

    Les agences de notations qui ont donné des bonnes notes aux banques qui commercialisaient des produits toxiques ?

    Les Etats qui ont incités les banques à acheter de la dette souveraine en jouant les gros bras : « Nous sommes le meilleur placement puisqu’on ne peut pas faire faillite… » ? ( La Banque postale vient d’en faire les frais avec de la dette grecque…Banane de 158 millions d’Euros, banane au goût amer que les syndicats traduisent directement en suppression de Poste (s) dans un contexte suicidaire qui affole la médecine du travail…) .

     

    C’est toute la chaîne de la valeur et de la création de richesse qu’il faut en fait repenser mais nous n’en sommes pas encore là...

     

    L’offensive de la SEC aux USA sur Standard and Poor's, ou les attaques répétées des européens sur les agences de notations anglo-saxonnes sont en fait l’ultime mascarade pour faire tourner une roue carré.

    Les agences de notations sont évidemment les cibles désignées puisqu’elles dégradent les Etats et font fuir les investisseurs. Par ailleurs, « elles ne comprennent rien à là comptabilité des nations ». Le discrédit, une fois bien répandu, les gouvernements pourront sortir de leur chapeau la solution qui ne sera pas une solution économique mais un remède.

    Créer une agence de notation européenne et una autre américaine sous tutelle des Etats. Autant qu’on se mette les notes nous-mêmes, ça sera quand même plus simple et on sera tous en excellente santé…

    Nécronomiquement votre