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misere sociale

  • La Pill est dure à avaler

    Huw Pill, chef économiste de la banque d'Angleterre a en effet dit :

    À un moment donné, au Royaume-Uni, il va falloir que les gens acceptent qu’ils sont plus pauvres, qu’ils cessent de chercher à préserver leur pouvoir d’achat réel en surenchérissant sur les prix, que ce soit en augmentant les salaires ou en répercutant les coûts de l’énergie sur leurs clients. Et ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui, c’est à ce refus d’admettre que, oui, c’est plus difficile pour nous tous, et que nous devons tous faire notre part.”

     

    traduit en français ça veut dire « bois ton rouge et ferme ta gueule reste crever dans ta cité pourrie.

    Au moins en Angleterre, on ne ment pas aux gens et heureusement en France on ne se drogue pas...

    On appelait cela la mondialisation

    comme je dis souvent il n'est pas pire destin que celui qui est condamné à s'appauvrir sur le lieu même de sa richesse...

  • Nécronomie parallèle

    Ce matin dans les cités du 93 où j'habite, tout le monde parlait du fait que l'idole était forfait pour la coupe du monde.

    Depuis qu'ils ont vu la série "Sur écoute" (the wire) qui conte le trafic de drogue très concurrentiel à Baltimore, les gamins sont très créatifs au niveau marketing.

    Uber ou dealer comme dit Macron

    L'économie parallèle est une économie comme les autres répondent les nécros

    la preuve

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  • Chronique de l'hyperghetto

     

     

    ghetto,hyperghetto,antisemitisme,pas d'amalgame,banlieue,quartiers,misere socialeEntendu ce jour sur LCI, un ami de Macron dans une envolée lyrique déclarer « qu’il y a un antisémite au fond de nous tous » Et pourquoi pas un pédophile tapi en chacun d’entre nous ?
    Les politiques sont très mal à l’aise avec l’antisémitisme car ils ne veulent pas « stigmatiser » le fameux Padamalgam…
    Pourtant ce n’est pas à Jerusalem qu’il faut faire de grandes déclarations mais dans les quartiers en réalité.
    Cela fait maintenant bientôt trois ans qu’après avoir été gentrifié (néologisme JPC pour gentrification) et viré de Paris, que je vis dans ce qu’il est convenu d’appeler un Hyper-ghetto.
    Plusieurs constats et évidences :
    Ceux qui restent dans le ghetto ne peuvent pas créer par eux-mêmes des moyens de remplacement économiques ou politiques, substituts des moyens qui leur sont refusés par les Élites. Il en résulte que tandis que le ghetto dans sa forme classique agissait en partie comme bouclier protégeant de l’exclusion raciale brutale, l’hyper-ghetto a perdu ce rôle positif d’État tampon, se transformant en machinerie de mort pour la relégation sociale pure où les tensions ethniques sont quotidiennes.
    En mutant en Hyperghetto, le ghetto s’est transformé purement et simplement en un lieu dont pratiquement l’unique fonction est celle d’un dépotoir. Il est devenu une machinerie unidimensionnelle pour la relégation pure, un entrepôt humain où sont rejetés ces segments de la société urbaine, épaves humaines à la mauvaise réputation et dangereuses. J’en fais partie.
    À l’inverse du ghetto son prédécesseur, l’Hyperghetto sert non pas de réservoir de main-d’œuvre industrielle jetable, mais de simple décharge pour ceux d’entre eux pour lesquels la société environnante n’a aucun usage, économique ou politique. Dans l’Hyperghetto, point de Gilets jaunes ou de syndicalistes.
    Tous ces facteurs convergent pour produire un effet commun : l’identification du crime avec les « classes inférieures » (nécessairement locales) de la société ou bien, ce qui revient d’ailleurs au même, la criminalisation de la pauvreté. Aux yeux de l’opinion publique, les types classiques de criminels sont presque tous issus des «bas-fonds » de la société. Les ghettos urbains et les zones de non-droit sont vus comme les terrains d’élection du crime. Et, inversement, les sources de la criminalité (de la seule criminalité qui compte vraiment, celle qui est perçue comme une menace contre la sécurité des personnes et des biens) sont clairement locales et localisées mais la police n’y intervient plus tant que les habitants de l’Hyperghetto ne sortent pas de leur périmètre pour se rendre par exemple à Paris. Rien de sérieux n’est fait pour combattre l’économie parallèle. En vérité, elle est même tolérée puisque elle évite à l’État de consacrer des moyens.
    La seule chose qui inquiète le pouvoir est l’islamisation radicale qui crée des djihadistes dans les Hyperghettos où l’antisémitisme règne. La république laïque et indivisible a perdu. C’est un fait.