Il suffit sur l'air de « C'était mieux avant ou tout fout le camp » d'animer une émission sur une chaîne info pour cartonner. Audience garantie pour qui fustige le présent au nom d'un passé glorieux. Le faisandé excite les papilles gustatives.

Certains animateurs anesthésistes devenus réanimateurs ont connu un succès tardif. Normal, l’appétit se renforce avec les prothèses dentaires. Ils reçoivent le soutien des souverainistes et même des libéraux qui organisent le bal, tout simplement car ils n'ont pas compris que tout ce qu'ils dénoncent est la conséquence du libéralisme qu'ils venèrent tant.

Ces seconds rôles se contentent des restes du festin nu.

A l'un, l'identité nationale, à l'autre l'éducation, aux complices la chrétienté et la laïcité...

Nous assistons au sacre des hiers. Le top du top, l'équivalent de la légion d'honneur (de leçons) est d'être sous protection policière. Une parole protégée par l’Etat.

Les déclinistes se comportent comme des sauteurs à la perche. Ils sont dans l'obligation de placer la barre de plus en plus haut, faute de perdre tout crédit auprès de leurs administrateurs.

Fatalement arrivera l'instant où ils seront bloqués remplacés par d'autres artistes de variété.

Que valsent les pantins...

Trop endetté pour se redresser, trop ignorant pour se repentir, chacun pouvait désormais s'apercevoir du festin nu.

En 2027 date de la prochaine présidentielle, les intérêts de la dette seront le poste de dépense le plus important.