Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Préparez vos mouchoirs

commission européenne,covid,dette,endettement,zone,euro,perte acquis sociaux,futur capitaiismeAujourd'hui la commission européenne vient d'annoncer que la dette de la zone était supérieure à 100%.

En vérité le ratio dette souveraine / PIB moyen de la zone euro devrait atteindre 102%, avec sept pays proches ou supérieurs à 120% (l'Italie est à 160% et la Grèce est au-dessus de 200%). Avec une croissance annuelle nominale d'environ 3% (en supposant que l'inflation revienne bientôt à 2% vœu pieux), ramener ces ratios d'endettement à 60% en 20 ans - comme l'exige le pacte de stabilité et de croissance (suspendu)  obligerait ces pays à générer des excédents primaires (hors paiement de la dette) importants de 2 à 4% du PIB. Mais étant donné la nécessité de continuer à soutenir la reprise, la médecine traditionnelle de la restriction budgétaire pour rembourser la dette souveraine ne serait pas compatible avec la viabilité de la dette. De plus, cela limiterait la capacité des États membres à empêcher que les blessures économiques et sociales infligées par la pandémie ne deviennent des cicatrices permanentes. Et la restructuration de la dette n’est pas non plus une option viable, car elle ferait des ravages dans les économies des pays très endettés, mettant potentiellement en péril la stabilité économique et financière de la zone euro.

En fin de compte, l'accroissement actuel de l'endettement souverain ne peut donc pas être laissé aux États membres à gérer par eux-mêmes. Étant donné que les problèmes politiques qu'il soulève affectent tous les membres, ils doivent être traités collectivement. Au début de 2021, les avoirs souverains de la BCE dépassaient les 3 billions d’euros (3,6 billions de dollars) - soit environ 30% de l’encours total de la dette souveraine de la zone euro et à peu près la même part du PIB de la zone euro. Les programmes en cours de réponse à une pandémie pourraient bien ajouter 1 500 milliards d'euros supplémentaires avant leur interruption. Si ces dettes ne sont pas renouvelées à l'échéance, les conditions de liquidité pourraient se resserrer du fait que les États membres placent des titres équivalents sur les marchés financiers.. Il est absurde de penser que le refinancement de la dette COVID-19 devrait être soumis à la discipline de marché, car cela pénaliserait simplement les gouvernements pour la protection de leurs citoyens pendant la pandémie La tâche ne saurait être confiée en permanence à la BCE sans brouiller la ligne entre politique monétaire et politique budgétaire, comme l’ont établi la Cour de justice de l’UE dans l’arrêt Gauweiler et autres et Weiss et autres.

Il ne reste donc qu’une seule solution et cela sera le nouveau pipoti pipota. Celle que l’on ne tardera pas à nous annoncer en nous vantant les mérites de l’Europe puisque nous n’avons plus la souveraineté monétaire : stocker la dette COVID dans une Bad Bank. En espérant qu’un jour des aventuriers de la finance alléchés par les taux viennent en acheter ou que la BCE dans le futur monétise cette dette.

Bref comme je ne crois pas à l’hypothèse de la croissance qui rembourse la dette, cela veut dire qu’on en prend pour 20 ans de réformes structurelles. Comprenez par-là, perte des acquis sociaux, retraite à 67 ans, privatisations à tout va à commencer par l’éducation et la santé les deux budgets les plus lourds. On va nous expliquer que les facs sont un repaire d’islamo gauchistes et qu’ il faut mieux laisser cela au privé, pareil pour la santé ou l’on nous dira que l’on a bien vu pendant l’épisode covid que cela ne marchait pas.

Nécronomiquement votre

JP

Commentaires

  • Ah, les grandes prêtrises ne sont plus ce qu’elles étaient, moi j’vous l’dis. Y’a qu’à voir le temps qu’il a fait. L’autre jour un oracle ( assermenté aurait dit igor ) a qui l’on demandait de prédire la courbe de je ne sais plus quel truc, ou de sa femme va savoir, s’est juché sur l’autel tranquille. On lui présente l’augure, un beau et bon corbeau bien mort. Il ouvre ses entrailles et, comme s’il ne savait pas lire, au lieu de les décrypter, les bouffe. Bon.
    Alors, lui demande-t-on, qu’est-ce que ça donne, ça ira, ça ira pas ?
    Oh, ça ira bien, répond l’élu, viscères bien tendres, très bon signe. L’été sera chaud, transitoire d’intestinal, supposément suppositoire et suppôt de son temps, transpiration inflationniste, peu de poulet par contre, sauf dans les rues. Vu le sang il faut aussi compter sur un hiver plutôt froid, transi et tout aussi transitoire, les suppositoires seront gélifiants et, vu le gel dans les airs et les salaires, la saison sera salée.
    Le peuple : On veut des bonnes nouvelles.
    L’élu atterré rétorque : Si vous voulez de la pensée magique, faites comme moi, finissez dans le privé.
    Le peuple : Mais on nous prive de tout !
    L’élu : j’y peux rien, les augures ont parlé, c’est tout bon, je me casse.

    La morale de cette histoire : Quand on n’a pas pris son maïs à point, format numérique et papier, et qu’on écoute encore ces conneries, il ne faut pas non plus demander la lune.

  • "il ne faut pas non plus demander la lune."
    surtout quand elle est pleine

  • " Seule la qualité restera "
    Écrit en bois sur le le mur d’un boucher.
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/17/la-hi-fi-de-papa-deferle-sur-internet_6080394_3234.html

  • " Seule la qualité restera "
    Écrit en bois sur le mur derrière l’étal d’un boucher.
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/17/la-hi-fi-de-papa-deferle-sur-internet_6080394_3234.html

Les commentaires sont fermés.