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  • Réinformation

     

     

    On nous bassine maintenant que la fameuse croissance que l’on nous allons faire lorsque l’économie reprendra en 2021 ; Nous sommes aussi avec des experts qui pensent que l’inflation payera la crise.

    Réinformation

    Si la reprise est une condition nécessaire à l’inflation, elle n’est pas toujours suffisante. La Chine, où la croissance a redémarré depuis le second semestre 2020, peut en attester. Son activité progressera de près de 10% cette année mais connait actuellement…la déflation !

    Aux USA Le nouveau plan budgétaire américain voté fin février représentera près de 10% du PIB et soutient principalement la demande, au dépend de l’offre. Pourtant, sa capacité à stimuler l’inflation devrait rester limitée car son objectif est de stabiliser les économies soit compenser l’absence d’activité. Ainsi, deux tiers des bénéficiaires américains des chèques de 1400 dollars ont déjà l’intention de l’affecter à une épargne de précaution, tandis que près de la moitié des 1900 milliards de dollars du plan financeront la vaccination, des crédits d’impôts aux plus vulnérables, et des aides aux collectivités locales. Autant d’éléments qui ne seront pas retranscrits dans les dépenses privées et ne justifieront pas une hausse des prix.

    Car il faut le dire et le redire l’inflation c’est essentiellement les salaires et Biden à renoncé à son projet d’augmentation du salaire minimum.

    Comme je le dis souvent et depuis très longtemps, les forces déflationnistes sont très largement supérieures aux forces inflationnistes. Les pauvres les déclassés ne vont plus consommer comme avant surtout si les prix augmentent j’en veux pour preuve l’irrésistible ascencion de LIDL et de ALDI les hard discounters allemands. Les hard discounters allemands se sont rendus maître de l’Europe à un moment où l’Allemagne pratiquait la désinflation compétitive (la baisse des salaires) pour être plus compétitive. Vous verrez bientôt poindre ce discours en France avec le travaillez plus pour gagner autant pour relancer l’économie Sans oublier le travailler plus longtemps pour toucher moins de retraite.

    A court terme, plus de 150 pays connaitront un revenu par tête inférieur à celui de 2019. Le pouvoir d’achat à l’échelle mondiale devrait ainsi se réduire et ne contribuera pas durablement au renforcement de la conjoncture. A moyen terme, une décennie de politique monétaire ultra-accommodante nous enseigne que l’expansionnisme monétaire de 2020 ne suffira pas à stimuler l’inflation. Pour les entreprises, la digitalisation plus rapide de nos économies est plus probable de créer un choc d’offre positif et des économies d’échelle. Deux facteurs sources de désinflation et qui rendront les conditions financières à moyen terme toujours plus favorables et dans la continuité des 40 années de baisse structurelle des taux d’intérêts.

    Dans ces conditions, le débat sur la déflation et les moyens d’y échapper devrait resurgir en fin d’année en Europe. Dernière porte avant la cave !

  • JPC dans le blizzard

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    La Nécronomie menant à tout, j’ai eu cette année l’occasion de faire quelques bonnes rencontres. À commencer par Sophie Miss Turbo, princesse en exil dans les Franches Montagnes et ardente combattante nécronomique par le biais de laquelle, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Marc Chesney économiste franco-suisse et Anice Ladjef ex trader en chef devenu partisan d’un changement de paradigme. Marc Chesney est le promoteur de la micro-taxe.

    Déclinaison de la taxe dite « Tobin », l’idée de « micro-taxe » prend ses racines en Suisse au début des années 2010, comme moyen de financement du « revenu de base inconditionnel ». Ce dernier fera l’objet d’une initiative puis d’une votation (rejetée) en 2016.

    À l’origine, l’économiste franco-suisse Marc Chesney et le banquier repenti lausannois François de Siebenthal (ancien diplomate et dirigeant du Crédit Suisse).

    L’année suivante, certains des initiateurs lancent une seconde idée, la « monnaie pleine », qui fit elle aussi l’objet d’une votation, rejetée là encore en 2018.

    Ces deux idées écartées, un élément surnage, toujours exploitable : la micro-taxe. Sous l’argument qu’elle peut potentiellement remplacer une grande partie des impôts suisses, y compris la TVA. Elle fait l’objet en ce moment l’objet d’une initiative qui recueille actuellement 38 000 signatures et il en faut 100 000 pour novembre dans un contexte où il est impossible de faire campagne.

    Marc Chesney est un économiste smart et category killer comme nous les aimons dans la Nécronomie. Pas un obsédé de la politique de l'offre comme les économistes qui hantent les plateaux TV style Nicolas Bouzou et qui prétendent hurler leur supériorité en prenant du viagra économique à leur petit déjeuner pour doper la croissance. Pas non plus un post-keynésien dépressif nostalgique d'un paradis perdu.

    Je peux aussi vous certifier pour avoir échangé avec lui que ce n’est pas non plus ni un farfelu ni un angoissé sorti de la foule comme on en voit poindre de temps à autre. Alors comme ce blog a des lecteurs suisses influents (suivez mon regard), je leur demande d’appuyer massivement ce génial projet qui seul peut mettre au pas la finance et donc diminuer taxes et impôts. Je ne vais pas vous bassiner avec les chiffres mais sachez seulement qu’adaptée à la France, sachez seulement que d’après les estimations de Marc elle ramènerait autour de 100 fois le PIB du pays (hypothèse basse), soit environ 240 000 milliards d’euros échangés.

    Il est évidemment impossible de produire ici des chiffres précis, mais uniquement des ordres de grandeur. Le procédé permettrait de mettre à jour quantité de transactions jusqu’ici inconnues (« dark pools », etc.)

    Personnellement, pour avoir étudié de près le dossier, je considère que la micro-taxe n’est pas une évolution mais une révolution ! On me reproche souvent de ne pas être un solutionniste, eh bien en voilà une de solution …Et, je ferai à mon humble niveau tout ce que je peux pour que cette idée surgisse dans notre futur débat présidentiel. Necronomy Power…marc chesney,micro taxe,microtaxes,le Gouv,futur, mettre la finance au pas, generateur d idée,revolution,

    https://marcchesney.com/fr/media/questions-et-reponses-sur-le-theme-de-la-microtaxe/

  • Je suis un déchet et j'aime ça

    La production de « rebut humain », ou plus exactement d’humains mis au rebut « en surnombre » et « redondants », c’est-à-dire la population de ceux qui ne pouvaient pas (ou que l’on ne souhaitait pas reconnaître ou autoriser à) rester est un résultat inévitable de la modernisation. C’est un corollaire incontournable de la construction de l’ordre  (chaque ordre rejette une certaine partie de la population existante comme étant « incapable », « pas à sa place » ou « indésirable ») et du progrès économique qui ne peut procéder sans dégrader et dévaluer les possibilités, autrefois efficaces, de « gagner sa vie » et par conséquent ne peut que priver ceux qui les utilisaient comme moyens de subsistance.

    La nature non régulée, élémentaire et politiquement incontrôlée des processus de globalisation a eu pour résultat la pandémie. Une grande partie de la capacité de pouvoir jadis logée dans les États modernes souverains a été transférée. D’où le sentiment d’alarme à propos de la détérioration de la sécurité, ce qui amplifie les causes déjà abondantes de « peurs sécuritaires » tout en déplaçant simultanément les problèmes publics et les issues à l’anxiété individuelle, vers les racines sociales et économiques de ces difficultés et vers des questions de sécurité sanitaire personnelle. À son tour, le bioplotique se développant devient rapidement l’une des branches principales de la production de rebut et le facteur qui revêt la plus haute importance dans le problème de mise au rebut.

    En cela le coronavirus est l’allié objectif du capital.