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Crise et Mutation - Page 3

  • Le châtiment approche...recap necr pour aoutiens

    file_000000000b70620ab7cc7cd652629168 (2) (1).jpgTrump a viré Powell de la FED comme on arrache un organe encore chaud pour le greffer sur un corps en décomposition. À la place, il met son pote — un type qui sent la poudre à canon et la dette recyclée.

    La boucle se boucle dans un cliquetis de caisses enregistreuses :
    juillet — 29,6 milliards de droits de douane,
    juin — 26,6 milliards,
    mai — 22,2 milliards,
    mars — 8,2 milliards.
    Plus de 78 milliards en trois mois, plus que toute l’année fiscale 2024.
    Les dollars tombent comme des dents pourries dans un évier bouché.
    À ce rythme : 308 milliards fin décembre, +231 milliards par rapport à l’année passée.

    Les États-Unis — République fondée sur la manipulation, conglomérat de mirages monétisés. Il suffirait d’un murmure pour fissurer la façade : dire à Donald que le gaz russe reste sur la table… à moins qu’il ne taille dans le gras de son GNL comme un boucher nerveux.

    Il suffirait d’éteindre les programmes verts sur mesure pour l’Amérique — mirage marketing que l’affaire Deepseek a déjà éventré, laissant couler l’encre verte dans les caniveaux.

    Il suffirait de dire NON aux plans de réarmement dictés par l’OTAN, scripts fiscaux gravés à l’acide : 5 % du PIB pour les canons, missiles et autres cathéters explosifs. Plus de champ d’action — juste des coupes linéaires dans les coloscopies et les bourses étudiantes.

    Mais non.
    On laisse tourner la machine.
    Pratique comme ça.
    Le patient est déjà sur la table, ouvert. Le chirurgien se sert un café.

     

  • Deal écossais, green de l’Empire – Golfeurs, douaniers et néo-vassaux

    thumbnail (1).jpgLa balle a roulé sur le green,
    Ursula attendait.
    Attente longue. Attente molle. En tailleur strict, satellite géopolitique,
    elle a regardé les oiseaux cramer dans le ciel digital du Brexit.

    Pendant ce temps : Trump swingue.
    Le club fend l’air comme un décret d’extraterritorialité.
    15% dans ta gueule.
    Pas sur la balle, sur l’Europe.

    Le deal a été signé entre deux putts en Écosse —
    UK zombifié, hors UE, décor de guerre économique.
    Un vieux manoir, des petits fours et du whisky noir.

    “L’UE cède à Trump”

    — dit El Pais, comme un rapport d’autopsie.
    L’Union a replié ses frontières dans un sac plastique Carrefour.
    Droits de douane comme menottes,
    Deal made in Golf Hell.

    Politico ricane :
    « Von der Leyen a poireauté pendant 18 trous. »
    Pendant ce temps : la démocratie attend au fond du bunker.

    Un contrat de soumission signé à l’ombre d’un drapeau troué,
    le drapeau européen réduit à un torchon de caddie.

    La guerre commerciale n’est pas une guerre :
    c’est une discipline olympique pour milliardaires séniles.
    La tactique ? La démission.
    La stratégie ? L’acceptation docile.
    L’avenir ? Une zone grise, entre la dette et le green fee.

    L’Europe n’est plus qu’une économie de club-house,
    où l’on vend sa souveraineté entre deux verres de Glenfiddich.

    Et le peuple ?
    Spectateur muet.
    Il regarde le match, paie les droits de douane,
    et applaudit quand on lui rend un centime.

    Fin du match. Trump gagne. L’Europe paie.
    Encore.

     

     

  • Agonie terminale

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    "La guerre est le seul vaccin que le capitalisme tolère."
    — Mémoires du Contagionnaire Inutile

    La Bulle Verte a éclaté dans un gémissement de start-up cramées. Les licornes ont fini en saucisses industrielles. Alors, voici venue la Bulle Kaki, version camouflage du capitalisme zombie : quand l'économie réelle suffoque, on la dope à la poudre.

    2008 n’a jamais cessé. C’est la même vieille crise. Une hydre à sept têtes : liquidité infinie dans les circuits fermés de la finance, sècheresse absolue dans les artères de l’économie productive. Les gens crèvent la dalle pendant que les hedge funds se gavent de QE frelaté.

    On est dans un cauchemar inversé : le PIB s’écrase, les taux longs s'envolent. Inversion totale des pôles économiques. Les banques centrales ne baissent plus les taux pour relancer la machine : elles laissent la bête crever en la nourrissant à l’adrénaline. Car la confiance est morte, et elle ne reviendra pas.

    Les fonds d’investissement sentent le roussi. Ils n’achètent plus les dettes souveraines, ils les fuient comme des cercueils contaminés. Alors, les États jouent les allumeuses : "Viens, mon trésor, je t’offre 4%, 5%, 6%... même si je suis en train de couler." La servitude volontaire des peuples passera par l’endettement militaire.

    Bienvenue dans l’économie de garnison. L’or grimpe. Le Bitcoin explose les plafonds à 122 000 dollars. Ça, c’est la prophétie du désastre inscrite dans les chiffres. Les gardiens du temple fuient le temple. Le système ne croit plus en lui-même.

    Les banques centrales ? Elles prient dans le vide. Pendant des années, elles ont supplié une inflation qui ne venait pas, comme des alchimistes priant pour que le plomb se change en croissance. Maintenant que la bête est là — inflation hors contrôle — elles paniquent et relèvent les taux... dans un désert de débiteurs insolvables.

    Inflation élevée, récession rampante, actifs-refuges en orgie verticale : le signal est clair. Le système est en coma avancé sous perfusion militaire. Le bitcoin et l’or ne montent pas parce qu’ils sont aimés, mais parce que le reste est haï.

    Le capitalisme se militarise. Le vert est mort, vive le kaki.
    La guerre comme nouvelle valeur refuge.

    Et la BCE, en grande prêtresse de l’absurde, continue son strip-tease monétaire sous les bombes.

    “Le marché ne meurt jamais, il change juste de camouflage.”
    JPC

    Souviens-toi :
    La Bulle Kaki, c’est le Plan de Relance Terminal.
    Plus rien à sauver, mais tout à contrôler.

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