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Crise et Mutation

  • Face à Benway psychiatre des démocraties de Marché

    thumbnail.pngDocteur Benway :

    « On pourrait dire que les États-Unis, ou du moins ce qu’il en reste après les fusions successives entre l’État, les Médias et les Cartels Pharma-Financiers, possèdent désormais un savoir-contrôle, un codex viral que même les ingénieurs de l’Interzone n’avaient pas anticipé. Un savoir double : capable de décimer des populations entières ou de libérer — dans une lumière froide, chirurgicale — les dernières consciences humaines échappées à la dette perpétuelle. »

     

    Dr. Benway, toujours dans un sous-sol d’hôpital, regardait ma dernière note d’un œil clinique.

    — “On leur a donné la dope... maintenant on leur vend la seringue. La fameuse piqûre de rappel où tu as le choix entre l'euthanasie de tes rentes ou la soumission chimique sans espoir de retour.

    Tu as le choix entre tomber à genoux épuisé où t’agenouiller en signe d’obédience..Un même geste, une signification différente. 

    Il parlait bien sûr de la nouvelle donne de Trump et du national libéralisme…, ce programme de reconditionnement neuro-économique où chaque citoyen est reprogrammé en Débiteur Producteur, à qui l’on greffe une dette jusqu’à la tombe qui va le transformer en animal à deux têtes mi-boeuf mi pigeon.. La consommation devient une conduite autohypnotique, objet de désir halluciné, hors de portée pour les Non-Producteurs — sauf quelques Retraités mutants, pas encore absorbés dans les unités d’euthanasie sociale automatisée qu'on appelle EHPAD.

    « Mais ce n’est pas local. Rien n’est local, fiston. »

    Il a pas tort le Doc, on va filer du fric aux ukrainiens pour qu'ils achètent des armes aux américains.....

     



  • Trump is god

    file_000000009a8c61f4ae9ea0d8cb57d2e1 (1).pngOn pourrait dire que les USA  disposent pour la première fois avec la succession des crises d'un savoir qui pourrait aussi bien entraîner notre destruction que de s'affranchir des restrictions qu'elle s'impose aux citoyens des Démocraties de Marché pour les transformer en débiteur producteur jusqu'à la mort . La consommation devenant un objet de désir pour les non producteurs excepté les retraités actifs non Ehpadés

    Le changement de modèle est mondial

    Dans un article de Bloomberg qui n’a pas été démenti par des sources européennes, il y a certaines des nouvelles sanctions que la Commission aurait décidées contre la Russie et qui, étrangement, entre jeudi et vendredi derniers, ont connu une accélération  pour les présenter aux différents États membres, afin de tester leur acceptation. Les seuls à s’y opposer sont Orban et Fico. Bref, l’attaque de Donald Trump contre le président russe ne voulait que faire comprendre à la Commission européenne que la voie empruntée est la bonne. Imposer un plan de sanctions supplémentaires, draconien et autodestructeur à l’encontre àe de la Russie, tandis que les États-Unis gardent les mains libres. Après, on va nous raconter que Trump est un fou furieux alors qu’il fabrique de toutes pièces un endettement massif des européens qui n’auront plus qu’à pleurnicher en arguant qu’ils ne peuvent soutenir cet endettement de réarmement si les droits de douanes restent à 50 %. Il n’y a pas de libre arbitre seulement un arbitre libre…

  • Trump l'homme qui marchait sur la dette

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    Trump l’homme qui marchait sur la dette s’est affranchi de la gravité. Lorsqu’on est hors sol, le ciel est à portée de mains.

    Il marche, s’avance, un pied après l’autre, et sous ses pas, ce qu’on appelle "la dette", s’ouvre, prête à engloutir tout ce qui bouge. La dette, on peut s’y pendre pas s’y suspendre…la dette est la plus belle machine de prédation jamais inventée pour assujettir les populations  désormais condamnées à s'appauvrir sur le lieu même de leur richesse. 

    Mais voilà : dans l’univers de Trump, la dette n’est pas une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête, c’est un trampoline. Un outil de propulsion. Il la caresse, la manipule, lui donne une forme malléable, elle devient son alliée, son partenaire d’ascension. Le secret ? Ne pas regarder en bas, ne jamais regarder en bas.

    Les héroïnomanes, dans leur sagesse édentée, savent que la meilleure des drogues permet d’oublier ses douleurs physiques et mentales. Ils savent aussi que c’est une pompe à calcium. Qu’ils vont maigrir et devenir des sans dents. Pour autant, beaucoup font le choix de continuer parce qu’ils n’envisagent plus de vivre autrement. Tout ceux qui ont pris des drogues dures connaissent cette phrase mythique : « J’arrête quand je veux… »

    c’est exactement ce que fait la planche à billets : elle apaise, elle anesthésie, elle empêche de sentir la véritable nature de l’effondrement, mais à la fin, elle vous tue, lentement. La planche à billets est un poison à retardement. Le QE (Quantitative Easing), tout comme une dose d’ héroïne bien dosée, chasse les souffrances immédiates, mais à quel prix ? Juste le droit de continuer…

    Moody’s en dégradant la note des USA  s’est finalement mis au service de la Maison-Blanche. Une aide précieuse, une bénédiction déguisée, qui permet aux États-Unis de respirer, de survivre jusqu’en 2025. *

    2025… cette ligne d’horizon où tout doit se jouer. L’Amérique doit traverser la colline, comme un chevalier sans armure, traversant la tempête avec une confiance désarmante, apparemment indestructible.

    Que dire du Trésor américain, ce monument d’ironie, avec ses titres de dette à 30 ans qui se vendent avec un rendement supérieur à 5 % ?

    Une absurdité. Et pourtant, c’est la réalité. En un clin d’œil, la façade des chiffres a explosé. Le TGV de la finance s’est pris un mur, et les amortisseurs sont en train de craquer. Cette hausse des taux, c’est le prélude à la tempête. La foudre tombe sur le système. Mais attention, refinancer ce qui avait été émis en mode QE à 2 % aux taux actuels équivaut à déposer le bilan. La fameuse dette insoutenable citée par Moody’s. 

    Mais que faire ? Les banques centrales, dans leur désir désespéré de faire redescendre les rendements, abaissent leurs taux, encore et encore, sans aucun effet durable. Ce qu’elles appellent "la politique monétaire accommodante" devient une illusion. Alors que reste-t-il à faire, si ce n’est sortir l’arme nucléaire de l’armoire ? Acheter à tout-va. De la dette comme on jette du charbon dans une chaudière sans fin.

    Un "QE" pas comme les autres, une pelle jamais vue auparavant, une pelle prête à engloutir des milliards et des milliards, dans un vrombissement sans fin.

    Et puis il y a ceux qui refusent de voir, ceux qui prétendent que la dette n’existe pas, que l’imprimerie magique l’efface, comme par enchantement. Ces naïfs, ces aveugles, qui jouent avec la grenade sans mèche, ignorant la portée de leur geste. Et pourtant, la vérité est là, brûlante : la dette ne peut que s’envoler. Mais dans quelle direction ? Vers les étoiles, oui, et la trajectoire de cette fusée s’éloigne à toute vitesse du pouvoir d’achat des citoyens. Le combustible ? La dette, une dette qui s’alimente d’elle-même, inépuisable, incontrôlable. C’est le prix de l’inéluctable.

    Nous sommes tous ivres, drogués, burnoutés de la dette mais chacun à sa façon. Et, l’effet produit n’est pas le même : certains apeurés en fixant le monde droit dans les yeux. D’autres pleurent et s’épanchent sur le sein de cet ancien monde virtuel de la vassalisation tranquille avec les USA : D’autres ont déjà dégueulé et se sentent bien. C’est le cas des nécronomistes ; pour la plupart la nausée ne fait que commencer…

    Le système, dans sa folie, avance. Et Trump, l'homme qui marchait sur la dette, continue son chemin, sans jamais regarder en bas hurlant sa supériorité sur le monde entier....We play together, we pay together...telle est la loi du score....